mercredi 22 décembre 2010

Joyeux Noël !



Absent pour les fêtes de Noël, j'ai juste le temps de mettre ce petit mot pour souhaiter un joyeux Noël à tous ceux qui passent.

L'an dernier, le même jour (22 décembre), j'avais posté l'évangile du jour (le Magnificat) dans un petit article ici référencé.


"A Bethléem, dans l'enfant de la crèche, Dieu ne s'impose à l'homme ni par sa puissance, ni par sa sagesse, mais il fait appel à son coeur et à sa libre et humble décision d'accepter son amour." (Benoît XVI)

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dimanche 19 décembre 2010

Bienheureux Urbain V, pape à Avignon (+ 1370)


Ce fut un pape français, à Avignon, et le seul des papes d'Avignon à avoir été béatifié.

Guillaume Grimoard, abbé de Saint-Victor de Marseille, fut élu pape en 1362. Il a été choisi hors du Sacré Collège. Il jouissait d'une réputation irréprochable, voire était considéré par beaucoup comme un saint homme. De famille noble originaire de Lozère (il est né en 1310 à Grizac), Guillaume fut un brillant serviteur de l'Eglise, il a entreprit pour Clément VI et Innocent VI des missions délicates en Italie. Il choisit le nom d'Urbain V, en référence à la ville de Rome (Urbs est le surnom de Rome, il signifie "la Ville" en latin).

Auparavant, il vint à Montpellier, y enseigna et devint un spécialiste renommé du droit. Il fut reçu docteur en 1342. Il se trouvait toujours dans cette ville lorsque se propagea la terrible peste noire de 1348.

Plus tard, il fut nommé prieur au diocèse d'Auxerre. Le 13 février 1352, le pape Clément VI le plaça à la tête de l’abbaye Saint-Germain d'Auxerre puis Innocent VI le nomma abbé de Saint-Victor, la prestigieuse abbaye marseillaise, le 2 février 1361, après le décès d'Étienne de Clapier. Dans toutes ses charges, il était dit « moult sainct homme et de belle vie, grand clerc et qui moult avait travaillé pour l’Église ».

Après son élection, le pape s'attela à la lourde tâche de réformer les moeurs de l'Eglise. La reine de Naples et le roi de France Jean lui demandèrent conseil et assistance. Il tenta de mettre en place avec ce dernier une croisade, avortée à la mort du roi.

Le pape Urbain V voulut débarrasser la Provence des Grandes Compagnies. Il parvint à les envoyer se battre en Espagne, mais dut acquitter à leur chef Bertrand du Guesclin une somme considérable.

 En septembre 1366, Urbain V décidait de revenir à Rome, au grand regret des Français et des Avignonnais. Il quitta Avignon le 30 avril 1367 et entra dans Rome en liesse le 16 octobre suivant. La joie du retour dura peu de temps. Les cardinaux français et italiens se déchirèrent, l'insécurité se propagea, Pérouse se révolta, Bernabo Visconti de Milan pilla la Toscane. Urbain V, isolé dans Rome, décida de retourner à Avignon en septembre 1370. Il mourut le 19 décembre de la même année dans le petit palais.

Durant son pontificat, l'oeuvre et le caractère d'Urbain V ont fait l'unanimité. Son courageux retour à Rome fut avorté mais le retour du souverain pontife dans la ville éternelle ne fut plus qu'une question de temps.

Sources : site horizon-provence.com et Wikipedia
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lundi 6 décembre 2010

Blog en pause pour une dixaine de jours

Etant en déplacement professionnel, le blog sera en pause pendant une dixaine de jours.

Bonjour à tous ceux qui passent et bon temps de l'Avent !
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vendredi 3 décembre 2010

Un intéressant article de France Catholique, traduction en français d'un texte de Matthew Hanley


Sur le site web de la revue France Catholique, et daté du 2 décembre, la traduction en français d'un intéressant article de Matthew Hanley est accessible:

http://www.france-catholique.fr/La-deformation-des-declarations.html

Il s'intitule "La déformation des déclarations courageuses de Benoît XVI". Il fait allusion à ses déclarations dans l'ouvrage d'entretiens : "Lumière du monde. Le pape, l'Eglise et les signes des temps. Un entretien avec Peter Seewald".
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lundi 29 novembre 2010

jeudi 25 novembre 2010

L'apôtre saint Thomas en Chine au 1er siècle ?


Le site de l'association "Enjeux de l'Etude du Christianisme des Origines" présente les résultats récents des chercheurs Pierre Perrier et Xavier Walter, parus dans l'ouvrage: "Thomas fonde l’Église en Chine (65-68)", aux éditions du Jubilé.

http://eecho.fr/?p=36

Un article était déjà paru dans la revue France Catholique à ce sujet en octobre 2008:

http://www.france-catholique.fr/Christianisme-en-Chine-le-livre.html

Et des informations complémentaires sur les chrétiens de saint Thomas sont disponibles sur Wikipédia.
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Attaques répétées d’une église - Avignon - France 3 Méditerranée : actualités de la région Provence Alpes Côte d’Azur - France 3

Attaques répétées d’une église - Avignon - France 3 Méditerranée : actualités de la région Provence Alpes Côte d’Azur - France 3



Emission de France 3 et un petit article sur le site de la Paroisse Saint-Jean-Baptiste à Avignon:

http://www.secteurparoissialstjean.com/index.php?view=article&catid=89%3Atexte&id=583%3Ajuste-prier-en-paix-07-novembre-2010&option=com_content&Itemid=114&showall=1

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samedi 20 novembre 2010

Une belle association : l'Aide à l'Eglise en détresse


L’association “Aide à l’Eglise en Détresse” est une œuvre internationale catholique de droit pontifical qui apporte une aide pastorale et un soutien aux chrétiens persécutés dans le monde.

Ces derniers temps, elle s'est beaucoup investie dans l'aide aux chrétiens d'orient, particulièrement persécutés dans les pays où sévissent les islamistes. Plusieurs articles ont été consacrés dernièrement à l'Irak et au Pakistan (avec l'hallucinante affaire d'Asia Bibi, à propos de laquelle Natalia Trouiller avait rédigé un très intéressant article).

Pour l’Irak, l’AED lance une neuvaine à Notre Dame du Perpétuel Secours et propose de la commencer le 21 novembre 2010, fête du Christ-Roi.



La prière proposée par l’AED pour la neuvaine à Notre Dame du Perpétuel Secours est la suivante.


Donne la paix à la terre d’Irak
Ô Notre Dame du Perpétuel Secours
Nous confions à ton cœur et à ton amour
Le peuple irakien et l’Eglise de cette terre.


Garde-les de toute injustice,
De toute division,
De toute violence et de toute guerre.
Garde-les de la tentation
Et de l’esclavage de la vengeance.
Sois avec eux !


Aide-les à vaincre le doute par la foi,
La peur par la confiance,
La haine par l’amour.


Ô Mère du Christ,
Sois leur réconfort
Et donne force à tous ceux qui souffrent :
Aux persécutés,
Aux réfugiés.


Donne la paix à cette terre divisée
Et à tous, la lumière de l’espérance.



Prière inspirée de Jean-Paul II
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jeudi 11 novembre 2010

Citation de Bossuet


Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer.

Jacques-Bénigne Bossuet

Histoire des variations des églises protestantes
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lundi 8 novembre 2010

8 novembre : bienheureuse Elisabeth de la Trinité (+ 1906)


Elisabeth Catez est née le 18 juillet 1880 au Camp d'Avord. Le 2 août 1901, elle entre au Carmel de Dijon. Le 21 novembre 1904, Elisabeth compose sa prière : O mon Dieu, Trinité que j'adore. Elle décède le 9 novembre 1906 : "Je vais à la Lumière, à l'Amour, à la Vie".

Comme le 9 novembre, date de sa naissance au ciel, était déjà une fête (Dédicace de Saint-Jean-de-Latran), l'ordre du Carmel a déplacé la fête au 8 novembre.



Professe, Élisabeth découvre alors un guide lumineux : saint Paul.

...comprendrons-nous jamais combien nous sommes aimés ? Il me semble que c'est bien là la science des saints. Saint Paul, dans ses magnifiques épîtres, ne prêche pas autre chose que ce mystère de la charité du Christ... soyons, comme dit saint Paul, "la louange de sa gloire".



Élisabeth se laisse transformer par la lumière de la Parole de Dieu reçue à travers saint Paul. Elle la médite en son cœur. A l'issue d'une retraite communautaire, le 21 novembre 1904 elle s'offre à la Trinité. dans une grande et belle prière qui, découverte après sa mort, fera le tour du monde.

« O mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à m'oublier entièrement pour m'établir en Vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l'éternité. Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire sortir de Vous, ô mon immuable, mais que chaque minute m'emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère. Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel, votre demeure aimée, tout éveillée en ma foi, tout adorante, toute livrée à votre Action créatrice... »
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mercredi 3 novembre 2010

Diaporama sur les moines de Tibhirine



Ce diaporama issu du site slideshare.net a été mis en ligne par une soeur argentine (de Notre Dame des Apôtres, congrégation fondée en 1876 par un père de la Société des Missions Africaines, Augustin Planque).

samedi 30 octobre 2010

Alfred Sauvy


Il y a tout juste 20 ans, le 30 octobre 1990, à la veille de ses 92 ans, mourait Alfred Sauvy, grand démographe, statisticien, économiste et sociologue français.

Toujours il a lutté contre le malthusianisme. En particulier, sur la fin de sa vie, il a formulé des critiques vives sur le partage du temps de travail et sur les retraites précoces. Sa pensée a aujourd'hui encore une grande actualité.

Une biographie est disponible sur Wikipedia

Un hommage a été prononcé par Edmond Malinvaud, disponible sur le site du Collège de France

Et un article dans Populations & Avenir est disponible sur ce lien, par Anne Sauvy-Wilkinson, sa fille.
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mardi 26 octobre 2010

Citation


La justice sans la miséricorde n'est que cruauté, et la miséricorde sans justice n'est que faiblesse.


Saint Thomas d'Aquin
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samedi 9 octobre 2010

Saint Denis de Paris (évêque et martyr + v 250)


Le 9 octobre, c'est la fête de saint Denis. C'est un saint que j'aime bien, car ma grand-mère maternelle m'en parlait quand j'étais très jeune. Voici quelle est son histoire, d'après le site Nominis de la Conférence des évêques de France.

Le Patron de Paris et de la Seine-Saint-Denis fut le premier évêque de la capitale de la France. Il meurt martyr vers 250 et est enseveli là où s'élève la basilique de Saint Denis. C'est tout ce qu'on sait de lui avant le 9ème siècle. Le récit parle également de ses deux compagnons Eleuthère, le prêtre, et Rustique, le diacre, ainsi que du portement de tête du saint après sa décapitation depuis Montmartre jusqu'à Saint-Denis. Les faits sont les suivants : Le nom de saint Denis apparaît vers 520 dans "la vie de Sainte Geneviève" qui témoigne de la dévotion de la sainte envers l'évêque martyr, son père dans la foi. Elle obtint du clergé parisien l'érection d'une église sur sa tombe au "vicus Catullianus" situé à huit kilomètres au nord de la Seine, l'actuelle basilique Saint-Denis, rue Catullienne. Elle se rendait également et souvent dans une église de la Cité dont il était le titulaire. Un demi-siècle plus tard, le martyrologe hieronymien mentionne la déposition de saint Denis et de ses compagnons au 9 octobre et saint Venance Fortunat atteste la diffusion de son culte jusqu'à Bordeaux. Dans les mêmes années, l'historien Grégoire de Tours raconte que vers 250, le pape de Rome avait envoyé Denis en Gaule avec six autres évêques pour y porter l'Evangile. Celui-ci se fixa à Lutèce où il ne tarda pas à être mis à mort. On pense en effet qu'il subit le martyre sous la persécution de Dèce (250) ou de Dioclétien (258). Près de la basilique où reposait le premier évêque de Paris, une abbaye fut fondée au 7ème siècle et elle devint prestigieuse grâce aux largesses royales depuis Dagobert. Elle contribua au rayonnement de son saint patron en le dotant d'une merveilleuse légende. A partir de 835, Hilduin, abbé du monastère, se mit en effet à propager en Occident un récit selon lequel Denis de Paris ne ferait qu'un même personnage avec Denys l'Aréopagite, converti par saint Paul. Ce Denys l'Aréopagite serait lui-même l'auteur des célèbres ouvrages de théologie attribués à Denys le Mystique. L'obscur et courageux fondateur de l'Eglise de Paris devenait, ainsi et pour des siècles, un grand de la sainteté.

Source: site Nominis.
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dimanche 3 octobre 2010

Saint François d’Assise : mémoire le 4 octobre



Saint François, l’homme des Béatitudes, chantre de la joie parfaite, est né à Assise en 1181 ou 1182, dans une famille aisée de la ville. François vit d'abord une jeunesse folle et un an de retraite forcée après avoir été fait prisonnier lors d’une guerre entre Assise et Pérouse.

Il est touché par la grâce. Dans la chapelle de Saint Damien, il entend le grand crucifix lui dire: "Répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruines." Le voilà transformé en maçon. Pour réparer la chapelle, il dépense l'argent de son père qui l'assigne devant l'évêque. Il se dépouille alors de tous ses vêtements en déclarant qu'il n'a d'autre père que celui qui est aux cieux. C’est cet événement de Saint-Damien, vieux de 800 ans, que le pape Benoît XVI est venu commémorer en juin 2007 : il y prononça un appel à la paix lors de l’Angélus du 17 juin 2007.

Un matin, il entend l'évangile de l'envoi en mission des disciples. Appliquant l'Evangile à la lettre, il parcourt la campagne, pieds nus et une corde pour ceinture, en annonçant: "Que le Seigneur vous donne sa paix." Des compagnons lui viennent et il leur rédige une Règle faite de passages d'Evangile. Quand ils seront douze, ils iront à Rome la faire approuver par le Pape Innocent III.

Il sera également rejoint par sainte Claire, qui fonde les clarisses. Le pape Benoît XVI a évoqué cette figure lors de sa catéchèse du 15 septembre 2010 : il a souligné l’amitié entre elle et François comme « un des sentiments humains les plus nobles et les plus élevés que la Grâce divine purifie et transfigure ».

Pour les laïcs, saint François fonde un troisième Ordre, appelé aujourd'hui "la Fraternité séculière." Il envoie ses frères de par le monde et lui-même rencontre le sultan à Damiette pour faire cesser la guerre entre chrétiens et musulmans. A son retour, il trouve l'Ordre en grandes difficultés d'unité. Il rédige une nouvelle Règle et se retire en 1224, épuisé, sur le mont Alverne où il reçoit les stigmates du Christ en croix. Il connaît ainsi dans son cœur l'infini de l'amour du Christ donnant sa vie pour les hommes.

François meurt le 3 octobre 1226 à la Portioncule, "nu, sur la terre nue". Il est canonisé deux ans plus tard. Le pape Benoît XV a rendu hommage à saint François, en reconnaissant en lui « l’image la plus conforme au Christ qui ait jamais été ». Et le pape Benoît XVI a aussi consacré la catéchèse de l’audience générale du 27 janvier 2010 au Poverello.

Sources : site Nominis et missel Kephas
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mercredi 29 septembre 2010

29 septembre : fête des saints archanges Michel, Gabriel et Raphaël


En ce jour, nous fêtons les saints archanges : saint Michel, saint Gabriel et saint Raphaël. Une belle page leur est consacrée sur le site du diocèse de Coutances.

Les anges, serviteurs et envoyés de Dieu, sont très présents dans la Bible, depuis celui qui réconforte Agar au désert (livre de la Genèse 16. 7) jusqu'à celui qui mesure la Jérusalem céleste (Apocalypse 21, 17). Parmi eux, trois sont particulièrement personnifiés. Ce sont des archanges, comme des chefs des anges, selon les termes de saint Paul (1ère Thessaloniciens 4, 16) et de Jude (Jude 1, 9). Michel, ("qui est comme Dieu") est le prince des anges. Il joue un rôle décisif (Apocalypse 12, 7-9). Gabriel ("Force de Dieu") est le messager par excellence, en particulier lors de l'Annonciation à la Vierge Marie (Luc 1, 19 et suivants). Raphaël ("Dieu a guéri") accompagne le jeune Tobie et est la figure bienveillante de la Providence de Dieu (livre de Tobie).

L’Église célèbre les trois archanges le jour de la dédicace d’une basilique édifiée très anciennement sous le titre de saint Michel sur la voie Salarienne, à six milles de Rome. La sainte Écriture révèle les missions des archanges qui, jour et nuit au service de Dieu, contemplent sa face et ne cessent de le glorifier.

Source : site Nominis

Evangile du jour : Jn 1, 47-51 (Bible de la Liturgie)
Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare : « Voici un véritable fils d'Israël, un homme qui ne sait pas mentir. »

Nathanaël lui demande : « Comment me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. »

Nathanaël lui dit : « Rabbi, c'est toi le Fils de Dieu ! C'est toi le roi d'Israël ! »

Jésus reprend : « Je te dis que je t'ai vu sous le figuier, et c'est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »

Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils de l'homme. »

Saint Michel Archange,

défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon.

Que Dieu lui commande, nous vous le demandons en suppliant.

Et vous, Prince de la Milice Céleste, repoussez en enfer, par la puissance divine, Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde pour perdre nos âmes.

Amen !

lundi 27 septembre 2010

Evocation de saint Vincent de Paul


Nous célébrons aujourd'hui, 27 septembre 2010, le 350ème anniversaire de la mort de saint Vincent de Paul. Le pape Benoît XVI a parlé de lui et de sainte Louise de Marillac hier après avoir commenté l'évangile.

Sur ce blog, j'avais écrit l'an dernier un petit article sur saint Vincent et sur le début de l'année vincentienne qui s'achève aujourd'hui.
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mardi 21 septembre 2010

21 septembre : saint-Matthieu (apôtre et évangéliste)



La vocation de saint Matthieu (le Caravage), dans l'église de Saint-Louis-des-Français à Rome


En ce jour, nous fêtons saint Matthieu, Apôtre et Évangéliste, surnommé Lévi, appelé par Jésus à le suivre, il abandonna son métier de publicain ou collecteur d’impôts et, choisi dans le groupe des Douze, il écrivit son Évangile, où il montre que Jésus, le Christ, fils de David, fils d’Abraham, a porté à son terme l’ancienne Alliance.


Mt 9, 9-13 :

9 Jésus s’en alla plus loin et vit celui qui était à la douane. Il dit à cet homme, un dénommé Matthieu : “Suis-moi !” L’autre se leva et se mit à le suivre.
10 Comme Jésus était là à table dans la maison, un certain nombre de collecteurs de l’impôt et d’autres pécheurs étaient installés avec Jésus et ses disciples.
11 En voyant cela, les Pharisiens commencent à discuter avec ses disciples : “Comment votre maître peut-il manger avec des collecteurs de l’impôt et des pécheurs ?”
12 Mais Jésus l’entend et leur dit : “Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin d’un médecin, mais les malades. 13 Allez donc apprendre ce que veut dire cette parole : C’est la miséricorde que j’aime, non les offrandes ! Je ne suis pas venu, moi, pour appeler des justes mais des pécheurs.”

 Sources : site Nominis et Bible des Peuples

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samedi 18 septembre 2010

17 septembre : saint Robert Bellarmin, évêque et docteur de l'Eglise (+1621)



Hier 17 septembre, nous avons aussi fêté saint Robert Bellarmin, une grande figure de l'Eglise de la fin du XVIe et du début du XVIIe siècle.


Robert Bellarmin naquit en Toscane, à Montepulciano, en 1542, et entra dans la Compagnie de Jésus en 1560. Ordonné prêtre en 1570, il fut professeur au Collège Romain, recteur de ce même collège, Provincial de la Province de Naples et remplit diverses autres charges dans la Compagnie.

Il publia un grand nombre d'écrits théologiques et spirituels, dont les plus connus sont un Catéchisme et des Controverses sur la foi chrétienne. Devenu Cardinal en 1599, il fut archevêque de Capoue de 1602 à 1605. Il revint ensuite à Rome comme conseiller du Pape dans les questions les plus difficiles. C'est là qu'il mourut en 1621. Il fut canonisé par Pie XI en 1930 et déclaré docteur de l'Église l'année suivante.

Acteur des débuts de l’affaire Galilée, le cardinal Bellarmin eut une position très subtile. Toutefois, il n’a pas connu la condamnation de celui-là en 1633, étant déjà décédé depuis 12 ans. Il avait écrit par exemple au Carme Foscarini, farouche partisan de l’astronomie copernicienne, donc de Galilée.

« Je dis que, s’il était vraiment démontré que le Soleil est au centre du monde et la Terre, au troisième ciel, et que ce n’est pas le Soleil qui tourne autour de la Terre mais la Terre autour du Soleil, il faudrait alors procéder avec beaucoup de circonspection dans l’explication des Écritures qui paraissent contraires à cette assertion et plutôt dire que nous ne les comprenons pas, que de dire que ce qui est démontré est faux. » Lettre du cardinal Bellarmin au Carme Foscarini le 12 avril 1615, in Rapport du cardinal Poupard (Académie Pontificale des Sciences, 1992).



« Telle est la conclusion paradoxale de la Commission d’études interdisciplinaire, que j’ai eu le privilège de présenter à Jean-Paul II : Galilée avait raison dans son intuition cosmologique, mais était incapable d’en fournir les preuves irrécusables au plan scientifique.

Bellarmin avait raison dans son intuition méthodologique, mais les juges du Saint-Office furent incapables de dissocier la foi d’une cosmologie millénaire qui s’avérait erronée, et de revoir leur interprétation des passages bibliques apparemment opposés aux nouvelles théories coperniciennes. »

Science et foi : pour un nouveau dialogue, du cardinal Paul Poupard.


Sources : site des Jésuites et divers ouvrages du cardinal Paul Poupard
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vendredi 17 septembre 2010

17 septembre : sainte Hildegarde de Bingen (+1179)



Nous fêtons ce jour sainte Hildegarde de Bingen, abbesse bénédictine allemande. J'ai lu, il y a 2 ans, le livre de Régine Pernoud sur sainte Hildegarde de Bingen et j'avais rédigé un petit article sur mon blog Orange, que je reproduis ici. Depuis le pape Benoît XVI a consacré 2 catéchèses à son propos en 2010: à l'audience générale du 1er septembre et à celle du 8 septembre. C'est une femme qui est l'auteur de traités sur les plantes médicinales,  extraordinaire témoignage des connaissances de l'époque sur les plantes, d'ouvrages de géologie, et de nombreuses œuvres musicales.


C'est un personnage fascinant de religieuse du XIIème sciècle. Plutôt que de paraphraser, je préfère citer ce qu'en dit le site http://www.spiritualite2000.com/page-493.php:


"Dans cette biographie, la médiéviste Régine Pernoud, dont on connaît l'intérêt pour la vie des femmes au Moyen Age, fait le portrait d'une grande mystique du XIIe siècle, Hildegarde de Bingen. Née en 1098 en Allemagne, Hildegarde était moniale bénédictine et fondatrice de deux abbayes. Elle s'est fait connaître à l'âge de quarante ans par la diffusion de son premier livre intitulé Scivias, où elle a retranscrit les visions qui l'habitent depuis son tout jeune âge. Le livre a soulevé la controverse dans toute l'Europe jusqu'à ce qu'il obtienne l'approbation chaleureuse et émerveillée du pape, des évêques et de saint Bernard de Clairvaux.

Cette moniale à la santé fragile a connu un destin étonnant. Elle a écrit trois livres de visions et deux traités de médecine douce. Elle a prêché dans de grandes cathédrales et plusieurs des textes de ses prêches ont été conservés. Sollicitée, consultée par les plus hautes autorités de son époque, Hildegarde était aussi musicienne. Elle a écrit soixante-dix-sept symphonies (dont plusieurs sont disponibles sur disque). Hildegarde étonne le lecteur d'aujourd'hui par sa sagesse qui entre en résonance avec notre vision du monde au début du XXIe siècle. Elle décrit un univers en expansion où l'action de Dieu se manifeste dans un équilibre dynamique, évolutif. Ses visions intègrent l'histoire biblique à une cosmologie inspirée et inspirante.

Sensible à la vie sous toutes ses formes, Hildegarde reconnaît le souffle de l'Esprit dans ce qu'elle appelle la viridité, du latin viridis, vert, vigoureux. Il s'agit de l'énergie interne qui fait croître les plantes et par laquelle les humains se développent. D'ailleurs, elle considère l'humanité comme « la clôture des merveilles de Dieu ». La biographie de Régine Pernoud permet au lecteur d'entrer dans les principales facettes de la vie et de l'univers riche d'Hildegarde de Bingen. De nombreux extraits des oeuvres de cette femme remarquable jalonnent chacun des chapitres. Sur des planches en couleur, on peut admirer des enluminures reproduisant les principales visions de Hildegarde de Bingen."

Une biographie succincte est également donnée par le site Nominis sur le lien:

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samedi 4 septembre 2010

Un témoignage exceptionnel


Cet été, j’ai lu un livre remarquable : « Le prix à payer », de Joseph Fadelle. C’est le témoignage exceptionnel d’un homme qui, de musulman chiite irakien, s’est converti au christianisme. Son histoire est époustouflante et son récit haletant. Cela se lit d'une traite.

Un point m’a frappé particulièrement : sûr de lui, il essaie de convertir à l'Islam son compagnon de chambre chrétien, Massoud, lors de son service militaire, mais il est curieux de connaître la Bible; Massoud lui demande auparavant de lire le Coran en essayant de comprendre chaque mot et chaque phrase, avant d’accepter de lui donner une Bible. Ce sont les incompréhensions dans le texte du Coran, auxquelles personne n’a pu apporter de réponses satisfaisantes, qui ont initié sa conversion au Christ. Même si c’est la lecture de l’évangile selon saint Jean qui a produit une forte résonnance en lui.

Mais ce qui est époustouflant est sa foi déterminée, qui triomphe des plus dures persécutions : coups, reniement par sa famille (sauf sa femme !), emprisonnement, tortures, jusqu’à une tentative de meurtre par son oncle et ses frères.

 Son interview, « Je suis un témoin vivant de la persécution », par des membres de l’AED figure sur le site de cette dernière. Il a été aussi interviewé par le magazine Valeurs Actuelles ainsi que par Famille Chrétienne.


Son interview audio à Radio Notre-Dame est aussi disponible sur Dailymotion.
 
Enfin, une interview vidéo est sur la chaîne KTO, dans l’émission l’esprit des lettres (elle est à partir de la 52ème minute).

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samedi 28 août 2010

28 août : saint Augustin (+ 430)

Après avoir fêté hier sainte Monique, nous fêtons aujourd'hui 28 août saint Augustin, son fils. La photo ci-dessus montre l'église saint Augustin à Rome, où seraient conservées les reliques de sainte Monique. Lors de l'audience générale du mercredi 25 août, le pape Benoît XVI a reparlé de saint Augustin, pour louer sa soif de vérité.

Saint Augustin est né à Thagaste (dans l'actuelle Algérie) le 13 novembre 354. Intellectuel brillant, il est successivement professeur de rhétorique à Thagaste, Carthage, Milan. Insatisfait du christianisme de son enfance, il se tourne vers le manichéisme, mouvement sectaire d'inspiration gnostique proposant des réponses assez simplistes, entre autres sur le problème du mal. Il s'en détachera grâce à l'enseignement de saint Ambroise, alors évêque de Milan, et à la découverte de la philosophie platonicienne. Augustin « rencontre » bientôt le Christ qu'il « cherchait en dehors alors qu'il était au-dedans de lui ». Il découvre en celui-ci l’unique médiateur pour parvenir à la « patrie ». « Si tu cherches la Vérité, écrira-t-il plus tard, suis la Voie c’est aussi la Vérité… C’est par le Christ que tu viens au Christ… au Christ Dieu par le Christ homme ; par le Verbe fait chair au Verbe qui était au commencement auprès de Dieu » (Homélies sur l’évangile de Jean).

Il est baptisé en 387. Depuis un an, date de sa conversion, il mène une vie communautaire de type monastique à Cassiacum, puis à Milan et enfin à Thagaste (388-391), s’adonnant à l’ascèse et à l’étude des écritures. Les Confessions, relecture tardive de ce cheminement, témoignent tout autant de la miséricorde de Dieu que de la misère humaine. Cette expérience personnelle fournira à Augustin de quoi méditer sur un thème qui lui est cher : l’interaction entre la grâce de Dieu et le libre arbitre de l’homme.

En 391, il est ordonné prêtre. Cinq ans plus tard, il devient évêque d'Hippone. Dans une Afrique divisée par le schisme donatiste, puis par le pélagianisme, dans un monde en crise (Rome tombe aux mains des barbares en 410), Augustin se révèle un pasteur et un théologien d’une envergure exceptionnelle. Sa prédication, abondante, se nourrit de la Parole de Dieu, des Psaumes, de l’Evangile (saint Jean en particulier), des mystères célébrés dans la liturgie. Sa réflexion dogmatique est dense, comme en témoignent le De Trinitate et la Cité de Dieu. De l’ensemble de son œuvre (une centaine d’ouvrages) se dégage une vision forte et belle de l’Eglise, née du côté transpercé du Christ. Marie, Vierge et Mère, en est l’image : « l’Eglise imite la mère de son époux et de son Seigneur, car elle aussi est mère et vierge. Marie a engendré corporellement la tête de ce Corps, l’Eglise engendre spirituellement les membres de cette tête » (De S. Virg.).

Augustin, qui avait découvert « l'amour jusqu'au mépris de soi » et pouvait dire en vérité « aime et fais ce que tu veux », s'éteignit en 430 dans une cité assiégée par les Vandales. Son œuvre a profondément marqué l'Eglise et la civilisation occidentale.

Source : missel Kephas
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mercredi 25 août 2010

25 août : saint Louis (+ 1270)


Le 25 août, nous fêtons saint Louis, très important souverain de la France au XIIIème siècle, qui fut aussi un siècle faste et celui des cathédrales qui ont laissé tant de traces dans notre pays.

Louis IX, né à Poissy le 25 avril 1214, devenu roi de France à 12 ans, a su « travailler à la venue du règne de Dieu en accomplissant ses tâches temporelles ».

Tertiaire franciscain, saint Louis a exercé son métier de roi en aimant Dieu de tout son cœur et de tout son pouvoir, persuadé que « sans cela personne ne peut rien valoir ». Sa foi et son amour étaient nourris par la lecture de la Bible et des Pères, par la prière et les sacrements de l’Eglise : chaque jour, il récitait l’office divin et assistait à la messe, entraînant dans son sillage sa femme et ses onze enfants.

Louis aimait s’entretenir des choses de Dieu et s’appliquait à incarner dans le concert de sa vie les attributs de bonté et de justice du Roi des rois. Il invitait les mendiants à sa propre table et les servait. Il finançait les hôpitaux, visitait des léproseries, ne refusait jamais son secours à ceux qu’il considérait comme « souffrants de cœur ou de corps ». Son souci de la justice a été retenu par la tradition iconographique qui le représente sous le chêne de Vincennes.

Homme de paix, c’est par l’idéal missionnaire de la croisade qu’il fut conquis et c’est dans cet esprit qu’il partit en Orient pour arracher Jérusalem, la Cité sainte, aux mains des infidèles. Il mourut du typhus devant Tunis, lors de la huitième croisade en 1270. Il fut canonisé par la pape Boniface VIII en 1297.

Source : missel Kephas
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lundi 16 août 2010

16 août : fête de saint Roch


Saint Roch est un saint très populaire en France et en Italie, mais aussi en Croatie, comme j'ai pu le voir en 2008.

Il naquit à Montpellier, entre 1346 et 1350, au début de la guerre de Cent Ans, pendant la grande peste noire, qui dura deux ans, et décima un tiers de la population occidentale. C'est aussi l'époque des grandes famines et des ravages perpétrés par les grandes compagnies (troupes de mercenaires).

Son père, Jean Roch de La Croix, était dignitaire de la ville de Montpellier. Sa mère, Dame Libéria, était originaire de Lombardie. Il fut baptisé au sanctuaire Notre Dame des Tables, qui était aussi le centre de la vie spirituelle, intellectuelle, administrative et sociale de Montpellier, et passa une enfance dans un milieu profondément chrétien.

Il fit probablement ses études chez les pères dominicains, avant d'étudier la médecine. Il connut les terribles épidémies de peste de 1358 et 1361. A Montpellier, cette dernière fit jusqu'à 500 morts par jour, pendant trois mois.

Orphelin à 17 ans, riche et instruit, il décida de partir pour Rome. Il distribua sa fortune aux pauvres, rejoignit le tiers ordre franciscain, revêtit l'habit de pèlerin, reçut la bénédiction de l'évêque de Maguelone et prit la route en direction de Rome. Il atteignit Acquapendente en juillet 1367 et y resta trois mois, car la peste y sévissait. Il mit en pratique l'enseignement médical qu'il avait reçu, en l'associant à des signes de croix et une invocation sur les souffrants, et obtint de nombreuses guérisons.





Il apprit qu'à Cesena, à l'opposé de sa direction, l'épidémie faisait rage. Il s'y rendit, faisant ce que Dieu attendait de lui au fur et à mesure de son pèlerinage, et obtint là encore des guérisons miraculeuses. Il arriva enfin à Rome, au début de l'année 1368, et s'occupa sans doute des malades à l'hôpital du Saint Esprit, ordre fondé par son compatriote, Gui de Montpellier.

Un prélat lui fit rencontrer le pape Urbain V, qui s'écria, en le voyant : «Il me semble que tu viens du Paradis !», et qui lui donna l'indulgence plénière.

Roch quitta Rome, en 1370, pour s'en retourner vers sa patrie. Au mois de juillet 1371, Il était à Plaisance, à l'hôpital Notre Dame de Bethléem, près de l'église Sainte Anne, où il assista, guérit et réconforta les malades.

Atteint par la peste, Roch se rendit péniblement jusqu'à un bois, à l'orée du bourg fortifié de Sarmato, pour y mourir. A cet endroit, une source jaillit et un chien lui apporta chaque jour un pain. Le maître du chien pourrait être le noble Gothard Pallastrelli qui allait devenir son disciple. Il aurait été, également, le premier biographe du saint, et l'auteur de son unique et vrai portrait conservé à Plaisance, en l'église Sainte-Anne. On rapporte également qu'un ange secourut Roch. Il recouvra la santé et retourna à Plaisance, auprès des pestiférés, faisant preuve d'un courage et d'une humanité remarquable.

Il reprit sa route, mais le Milanais était le théâtre d'une guerre civile qui dura de 1371 à 1375. Pris pour un espion, Roch fut arrêté à Broni, et transféré à Voghera par Beccaria, intendant militaire des Visconti.

Sa renommée était déjà grande. Mais, fidèle au voeu d'anonymat de tout pèlerin, Roch ne révéla pas son identité et demanda à pouvoir reprendre son chemin, en tant qu' «humble serviteur de Dieu». Sa requête fut rejetée, et il fut mis au cachot.

Son emprisonnement dura cinq ans. Selon la tradition, il ne dévoila son identité qu'à un prêtre, la veille de sa mort, survenue le 16 août d'une année comprise entre 1376 et 1379. Des témoins assurèrent que le cachot s'illumina et que le dernier souhait de Roch, à l'ange venu l'assister, fut d'intercéder pour les gens en souffrance.

Il fut enterré avec dévotion à Voghera qui, immédiatement après sa mort lui consacra une fête. Sa dépouille, gardée dans l'église qui lui est toujours dédiée, fut volée, ou fit l'objet d'une transaction, en février 1485 (à l'exclusion de deux petits os du bras), et transportée à Venise. La majeure partie de son corps est toujours à Venise en l'église de la Scuola Grande di San Rocco. Au XIXème siècle, un tibia fut remis solennellement au Sanctuaire Saint-Roch de Montpellier, qui possède également son bâton de pèlerin.


Source : site de l'association Saint-Roch à Montpellier
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dimanche 15 août 2010

15 août : joyeuse fête de l'Assomption de la Vierge Marie !


En ce 15 août nous fêtons l'Assomption de la Vierge Marie, Patronne principale de la France.

« Vénérable est pour nous, Seigneur, la fête qui commémore ce jour en lequel la sainte Mère de Dieu subit la mort corporelle, mais néanmoins ne put être retenue par les liens de la mort, elle qui avait engendré de sa substance votre Fils, notre Seigneur incarné », chante une oraison d’inspiration byzantine datant du VIIIème siècle. Tout est dit : le privilège de Marie qui n’a pas connu la corruption du tombeau, mais s’est endormie dans le Seigneur au terme de sa vie terrestre pour être enlevée dans la gloire de son Fils ; les motifs théologiques de ce privilège accordée à une simple créature.

Marie est Theotokos, Mère de Dieu. Elle a enfanté Celui que le ciel et la terre ne peuvent contenir, la Source de la vie. Elle a porté le créateur du monde comme son enfant. Sa maternité divine « l’unit à Jésus-Christ d’une manière mystérieuse, "dans un seul et même décret de prédestination" qui lui donne de remporter un triomphe total sur le péché et ses conséquences » (Pie XII).

L’Assomption de Marie est gage et prémices de notre propre assomption en Dieu. Marie est la figure de l’Eglise triomphante qui participe à la gloire de son Seigneur. Dès à présent, elle « guide et soutient notre marche par son intercession ».

Cette fête de l’Assomption est ancienne. Des documents attestent qu’en Occident, elle était célébrée dès le VIIème siècle.

Source : missel Kephas.
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dimanche 8 août 2010

8 août: saint Dominique, fondateur de l'Ordre des Prêcheurs

Illustration : la mort de saint Dominique, Fra Angelico (musée du Louvre)

C'est une des grandes fêtes qui marquent la saison estivale: le 8 août pour la saint Dominique, l'homme aux semelles de vent!

Le pape Benoît XVI a parlé de lui lors de l'audience générale du 3 février 2010.


Le troisième fils de Félix de Guzman était un curieux étudiant à l'Université de Palencia en Espagne. La famine désolant la ville, il vendait ses livres pour secourir les pauvres. Tout saint Dominique est inscrit dans ce geste : étudier est une bonne chose, mais le souci des hommes est premier.

Devenu chanoine régulier d'Osma en Vieille-Castille, il accompagne son évêque Diègue en voyage et c'est en traversant le midi de la France que tous deux sont frappés par les ravages de l'hérésie des cathares. Diègue et Dominique vont à Rome et obtiennent du pape Innocent III la mission de parcourir, avec quelques compagnons, les régions infectées et d'y prêcher l'Evangile par la parole et par l'exemple.

La pauvreté évangélique et l'entrain joyeux caractérisent ces prédicateurs. Ils vont deux par deux, prêchant et mendiant leur nourriture. Saint Dominique s'appuie sur la prière du monastère de Prouilhe, près de Fanjeaux, où il a rassemblé quelques "parfaites" cathares converties.

Afin de poursuivre et étendre son oeuvre de prédication, il réunit ses premiers compagnons dans un couvent de Toulouse dans le même souci de radicale pauvreté. Le pape Honorius III approuve en 1216 son oeuvre qui devient l'Ordre des Frères prêcheurs, pour restaurer dans l’Église la manière de vivre des apôtres, en recommandant à ses frères de servir leur prochain par la prière, l’étude et le ministère de la parole. Dès l'année suivante, ils les dispersent dans toute l'Europe afin d'y fonder des couvents.

Il meurt d'épuisement à Bologne, le 6 août 1221.
 
Source : site Nominis
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vendredi 6 août 2010

6 août : fête de la Transfiguration


Lors de cet épisode, Jésus apparaît en gloire à trois des apôtres, saint Pierre et les deux fils de Zébédée, saint Jacques et saint Jean. « Au jour de la Transfiguration, l'Esprit Saint apparut dans la nuée lumineuse, et la voix du Père se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien aimé en qui j'ai mis tout mon amour, écoutez-le ». »

Cette fête est connue en Orient depuis le Vème siècle. En Occident elle est introduite par Pierre le Vénérable à l'abbaye de Cluny, mais n'est insérée solennellement dans toute l'Eglise catholique qu'au XVème siècle par le pape Callixte III. Celui-ci la place au 40ème jour avant la sainte Croix. Or la sainte Croix est le 14 septembre (jour de la consécration de la basilique de l'Anastasie sur le lieu du Golgotha et du Sépulcre, après la découverte de la Croix du Christ par sainte Hélène la mère de l'empereur Constantin en 326). Cette fête a donc été fixée au 6 août.

Cet épisode de la vie du Christ (présent dans les trois évangiles synoptiques) est rappelé lors de chaque deuxième dimanche de carême également.
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mercredi 4 août 2010

4 août : saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars (+ 1859)


Le saint curé d'Ars a été particulièrment à l'honneur, avec le jubilé du 150ème anniversaire de sa mort et par le choix du pape Benoît XVI de le montrer en exemple pour l'année sacerdotale et de le donner comme saint patron à tous les prêtres du monde. De plus, le cardinal Barbarin a publié un décret élevant la mémoire liturgique du saint curé d'Ars, célébrée le 4 août, au rang de fête à l'intérieur du diocèse de Lyon.

Jean-Marie Vianney a grandi en pleine période de troubles révolutionnaires, c'est à dire aussi de persécution religieuse. Ainsi, Jean-Marie recevra sa première communion dans la clandestinité. Le jeune campagnard, qui n'a jamais fréquenté l'école, voudrait devenir prêtre mais son père est réticent. A vingt ans, il commence ses premières études, mais il est si peu doué pour les études que le séminaire de Lyon, où il a fini par entrer, décide de le renvoyer. Il parvient quand même à se présenter à l'ordination sacerdotale à Grenoble. Après un premier ministère à Ecully, il est nommé curé dans une petite paroisse de 230 habitants : Ars, à 40 km de Lyon. Il y restera jusqu'à sa mort. Sa bonté, la joie dont il rayonne, ses longues heures de prière devant le Saint-Sacrement, impressionnent peu à peu ses paroissiens. Pour écouter, réconforter et apaiser chacun, il reste jusqu'à seize ou dix huit heures par jour au confessionnal. Pendant les dernières années de sa vie, jusqu'à 100.000 pélerins viendront chaque année pour entendre une parole de réconfort et de paix de la part de ce curé ignorant de tout, mais non pas du coeur des hommes ni de celui de Dieu. Complètement donné à sa tâche pastorale, épuisé, il aura ce mot vers la fin de sa vie : « Qu'il fait bon de mourir quand on a vécu sur la croix. ». Il est exaucé le 4 août 1859 quand il meurt à l'âge de 74 ans.

(Source: site Nominis)
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dimanche 25 juillet 2010

25 juillet : saint Jacques le majeur



Cette année 2010 est une année "jacquaire", c'est-à-dire que le 25 juillet tombe un dimanche.

Saint Jacques le majeur est le frère de saint Jean l'évangéliste, fils de Zébédée, pêcheur de la mer de Galilée, et de Marie Salomé. Surnommé fils du Tonnerre (Boanergès) pour sa fougue, comme son frère Jean, il est de ceux qui, répondant à l'appel du Christ, l'ont suivi. A l'intérieur du groupe de douze, il fut le témoin privilégié, avec Pierre et Jean, de ces événements marquants de la vie de Jésus que furent le retour à la vie de la fille de Jaïre (Mc 5, 37s), la transfiguration (Mt 17, 1s et //) et l'agonie (Mc 14, 33s et //).

Deux épisodes rapportés par l'Evangile nous montrent un homme fervent, mais encore imparfait, comme le remarque saint Jean Chrysostome. Lors de la montée de Jésus à Jérusalem, Jacques et son frère Jean sont prêts à vouer au feu du ciel une ville de Samarie qui a refusé de les recevoir. L'un et l'autre, peu avant la Passion, osent exprimer ouvertement leur prétention à s'élever au-dessus des autres apôtres en siégeant l'un à droite et l'autre à gauche du Christ glorifié. Jésus sut les remettre devant l'essentiel : le désir de boire à sa coupe, de "lui devenir conformes dans la mort pour ressusciter avec lui". Jacques est allé jusqu'au bout puisque, d'après le livre des Actes des Apôtres (12, 12), il mourut martyr à Jérusalem sous le roi Hérode Agrippa qui le fit décapiter.

Une légende fait de Jacques l'évangélisateur de l'Espagne où, depuis le IXème siècle, son tombeau est vénéré au "Champ de l'Etoile" (Campus Stellae : Compostelle). Son culte a donné lieu à un pèlerinage millénaire qui attire, encore aujourd'hui, des hommes et des femmes assoiffés de Dieu.

Source : missel Kephas.
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vendredi 16 juillet 2010

16 juillet : fête de Notre Dame du Mont-Carmel


Nous fêtons aujourd'hui, 16 juillet, Notre Dame du Mont-Carmel. Le Mont-Carmel rappelle le lieu où jadis le prophète Élie avait ramené le peuple d’Israël à adorer le Dieu vivant, lieu où, au temps des croisés, des ermites en recherche de solitude se retirèrent et constituèrent ensuite, au XIIIe siècle, un Ordre voué à la vie contemplative sous le patronage de la sainte Mère de Dieu. Le site du Carmel en France consacre à cette fête un bel article en cette année 2010.

Pourquoi le 16 juillet ? En 1245, saint Simon Stock devient supérieur général des Carmes. Dans la nuit du 16 juillet de cette année-là, il demande à Marie dans ses ferventes prières de prendre son institut sous sa protection. A l'aurore, Celle-ci lui apparut au milieu d'anges et cerclée de lumière. Elle était vêtue de l'habit de l'Ordre, et tenait dans sa main une étoffe marron qui était le scapulaire de l'Ordre. Elle le donna à saint Simon après s'en être revêtue en lui disant : "Ceci est un privilège pour toi et pour tous les Carmes. Quiconque mourra en portant cet habit ne souffrira pas le feu éternel".

Ainsi, ce vêtement sacré est un immense don qui préserve de l'Enfer quiconque meurt en l'ayant revêtu. Cette apparition et ce don, dans la foi catholique, comme de nombreux autres, montrent et confirment l'association de la sainte Vierge à l'oeuvre de la Rédemption.

Bref historique: Au XIIe siècle, des hommes choisissent de vivre en ermites dans les grottes du Mont Carmel, à la recherche de Dieu. Ils s'inspirent du prophète Elie, qui fonda une école des prophète au Mont Carmel et qui 800 ans avant le Christ, s'écrit : "Le Seigneur est vivant devant qui je me tiens".

Ces ermites sont les héritiers des disciples ce ces écoles. Ces derniers furent parmi les premiers convertis au christianisme naissant à l'époque de Jésus-Christ. Après la dispersion des Apôtres (en l'an 38) ils construisent une chapelle en l'honneur de la sainte Vierge Marie, et Lui portèrent une dévotion singulière. Plus tard, ils souffrirent beaucoup des Sarrasins et des musulmans, ainsi que des croisades qui furent un désastre. Ce lieu de vie monastique, appelé Ordre du Carmel, reçoit aux environs de 1209, une règle de vie par le patriarche Albert. La prière est au centre de cette règle pour vivre dans la dépendance du Christ et le servir d'un coeur pur.

Sources : Wikipedia, site du Carmel, site Nominis
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