dimanche 27 juillet 2014

La Bataille de Bouvines (1214)


Il y a exactement 800 ans se déroulait la bataille de Bouvines, victoire du roi de France sur une coalition de l'empire d'Allemagne, de l'Angleterre... Cette victoire a été obtenue par l'ost royal de Philippe Auguste.

"Avec lui ont combattu ses barons, ses chevaliers et ses sergents, mais aussi les milices communales. Le dimanche de Bouvines, c'est la victoire de tout un peuple qui défend sa liberté. Un pas décisif vers la naissance de la nation française." Max Gallo

Ce 800ème anniversaire tombe aussi un dimanche, comme le 27 juillet 1214.

samedi 19 juillet 2014

Terrible période pour les Chrétiens du Nord de l'Irak



En Irak, hier vendredi, les dernières familles chrétiennes encore présentes à Mossoul ont quitté la ville en direction de Qaraqosh, ville majoritairement chrétienne dans la plaine de Ninive, mais aussi plus à l’est, vers Erbil ou Dohuk au Kurdistan irakien.

La veille, jeudi 17, le dirigeant de l’État islamique avait convoqué les dirigeants de la communauté chrétienne de Mossoul, dans le but de définir le statut des chrétiens dans l’État islamique. Aucun dirigeant de la communauté chrétienne n’était présent à cette convocation. Finalement un décret a été promulgué de la part de l’État islamique. Voici le décret (surréaliste):

« Nous avons informé les dirigeants des chrétiens de venir prendre connaissance de leur statut sous le régime de l’État du califat dans la province de Ninive. Ils ne se sont pas présentés au rendez-vous fixé. Nous avons prévu pour eux les trois choix suivants :

1. Se convertir à l’islam ; 2. Accepter le statut de dhimmi ; 3. En cas de refus du premier ou du deuxième choix, ils seront exécutés par l’épée.

Le prince des croyants, le calife Ibrahim a généreusement laissé aux chrétiens le choix de s’exiler par eux-mêmes à l’extérieur des frontières de l’État islamique. Cela doit être fait avant le dernier délai prévu pour le samedi 19 juillet 2014 à midi. Après ce délai, il n’y aura que l’épée. »


Ces personnes arrivent à Qaraqosh, arrivent dans les villages de la pleine de Ninive avec pour certains, uniquement leurs vêtements sur eux et ils ne savent pas quel est leur avenir dans cet Irak. C’est une grande tragédie parce qu’il faut rappeler que Mossoul, avant 2003, comptait au moins 20.000 chrétiens. Il y a vingt ans, c’était encore une des plus grandes villes chrétiennes de tout le Proche-Orient. Ce qui vient de se passer à Mossoul est extrêmement préoccupant parce qu’il y a un enjeu humanitaire vraiment urgent.

Sources : site de Fraternité en Irak, site de Radio Vatican et site de l'Observatoire de la Christianophobie.

lundi 14 juillet 2014

Fête nationale, prières pour la France



Ce jour du 14 juillet est celui de notre fête nationale. Elle me donne l'occasion de présenter 2 prières pour la France que j'aime particulièrement, celle de Marcel Van et celle de Marthe Robin.


Prière pour la France de Marcel Van, dictée par le Christ le 14 novembre 1945 au jeune novice rédemptoriste qu'il était.

« Seigneur Jésus, aie pitié de la France !
Daigne la serrer sur ton Cœur ;
Montre-lui combien tu l'aimes.
Purifie-la ; fortifie-la dans ton Esprit Saint.
Que la France contribue à Te faire aimer de toutes les nations !
O Jésus, nous autres Français Te promettons fidélité.
Oui, nous nous engageons à travailler d'un cœur ardent à l'extension de ton Règne sur la terre, ne comptant en rien sur nous, mais uniquement sur Toi.
Amen. »


Prière pour la France de Marthe Robin, en voici une transcription de l'original, daté du 15 octobre 1943.

« Ô Père, ô mon Dieu, délivrez, sauvez maintenant votre France ;
Préparez le cœur de ses enfants à la mission qu'ils vont avoir à accomplir pour elle, pour toutes les autres nations, pour l'Eglise tout entière.
Ô Père, ô mon Dieu, que le cœur de tous vos élus tressaille maintenant à votre appel, reconnaissant votre voix et votre commandement, votre invitation à agir ;
Conduisez-les, ô mon Dieu, chacun à sa place et chacun à sa mission
Et imposez-leur vous-même tout ce que vous voulez de chacun et de tous.
Que rien ne soit l'effet de leur choix, ô mon Dieu, mais de votre unique désir, de votre unique volonté d'amour.
Ô Maman chérie, ne les laissez ni s'égarer, ni se tromper.
Amen. »

Sources : site de Marcel Van et site officiel de Marthe Robin

samedi 5 juillet 2014

Terrible témoignage de Meriam, réfugiée à l'ambassade américaine de Khartoum



Meriam Yahia Ibrahim Ishag, jeune femme médecin, âgée de 27 ans, est actuellement réfugiée à l’ambassade américaine à Khartoum depuis le 27 juin, dans l’attente d’un passeport soudanais, en compagnie de son mari et de ses deux enfants: Martin, 21 mois, et Maya, née le 27 mai dernier, alors que sa mère était en prison.

Meriam, née le 3 novembre 1987 dans l'État d'Al Qadarif, est une chrétienne soudanaise accusée d'apostasie et de ce fait, condamnée à mort, mais libérée. Elle a toutefois été empêchée de quitter le Soudan.

Née d'un père musulman, élevée dans la tradition chrétienne par sa mère, la jeune femme a été condamnée à la mi-mai 2014 en référence à la loi islamique, la Charia, en vigueur au Soudan depuis 1983 et qui interdit les conversions sous peine de mort. Bien qu'elle n'ait jamais pratiqué la foi musulmane mais qu'elle ait été élevée dans la religion orthodoxe de sa mère, puis convertie au catholicisme lors de son mariage, elle est légalement considérée comme ayant hérité la religion de son père, bien qu'il ne l'ait pas élevée. Elle a également été condamnée à 100 coups de fouet pour "adultère" pour s’être mariée à un chrétien, Daniel Wani.

Le témoignage qu'elle livre sur les conditions de son accouchement en détention est terrifiant. Ce témoignage, donné à la chaîne CNN, est en partie rapporté dans cet article de l'agence Zenit : "Soudan : Meriam dans l'attente de nouveaux papiers".

Elle raconte:  « Ma fille est handicapée parce qu’on m’a obligée à accoucher avec mes chaînes ». « Je n’avais pas de menottes mais j’avais des chaînes aux jambes. Je n’arrivais pas à ouvrir les jambes et les femmes ont alors dû me lever de la table. Je n’ai pas accouché allongée sur la table et ma fille a souffert… elle aura peut-être besoin d’un soutien pour marcher ».

Par ailleurs elle poursuit : « Les femmes en prison m’insultaient ». « J’ai toujours été chrétienne, je n’aurais jamais pu être musulmane ». « Maintenant ils protestent contre moi dans la rue. Je n’arrive même plus à décider ce qu'il faut faire. Je voudrais m’en aller et en même temps je ne voudrais pas. Mais je suis obligée de m’en aller ».

Sources : Agence Zenit et Wikipédia