mercredi 19 mars 2014

Prières à saint Joseph, époux de la Vierge Marie


1 
En ce matin, je vous salue, Joseph, homme juste, la Sagesse est avec vous, vous êtes béni plus que tous les hommes et béni soit Jésus, le fruit de Marie, votre fidèle épouse.
Saint Joseph, digne père nourricier de Jésus-Christ, priez pour nous, pauvres pécheurs, et obtenez-nous de Dieu la divine Sagesse, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716)




2
Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé,

Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux,

Vous êtes béni entre tous les hommes,

Et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse est béni.

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu,

Priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours,

Et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.

Amen.


Source : Bible des Peuples, missel Kephas, et site de Saint-Joseph de Bon Espoir

samedi 8 mars 2014

Le monde fut créé en vue de l’Église



"Le monde fut créé en vue de l’Église", disaient les chrétiens des premiers temps (Hermas, vis. 2, 4, 1 ; cf. Aristide, apol. 16, 6 ; Justin, apol. 2, 7). Dieu a créé le monde en vue de la communion à sa vie divine, communion qui se réalise par la "convocation" des hommes dans le Christ, et cette "convocation", c’est l’Église. L’Église est la fin de toutes choses (cf. S. Epiphane, hær. 1, 1, 5 : PG 41, 181C), et les vicissitudes douloureuses elles-mêmes, comme la chute des Anges et le péché de l’homme, ne furent permises par Dieu que comme occasion et moyen pour déployer toute la force de son bras, toute la mesure d’amour qu’il voulait donner au monde :

"De même que la volonté de Dieu est un acte et qu’elle s’appelle le monde, ainsi son intention est le salut des hommes, et elle s’appelle l’Église" (Clément d’Alexandrie, pæd. 1, 6).

Source : Catéchisme de l'Église Catholique (n° 760)

vendredi 7 mars 2014

Que signifie pour l’Église être sacrement universel du salut ?



Cela signifie qu’elle est signe et instrument de la réconciliation et de la communion de toute l’humanité avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain.

Source : Compendium du Catéchisme de l'Eglise Catholique (n° 152)

jeudi 6 mars 2014

Le mal peut être surmonté, l'homme peut être guéri



En ce début de carême, il me semble important de rappeler un enseignement du pape Benoît XVI sur le péché originel, donné le 3 décembre 2008, alors au début de l'Avent. Le cœur de cet enseignement est le suivant : "Le mal ne vient pas de la source de l'être lui-même, il n'est pas également originel. Le mal vient d'une liberté créée, d'une liberté dont on a abusé".

Cet enseignement est une méditation sur un passage de la Lettre de saint Paul aux Romains (Rm 5, 12-21), dans laquelle l'apôtre des nations "remet à l'Eglise les lignes essentielles de la doctrine sur le péché originel". En se basant sur saint Paul, Benoît XVI dit : "Nous ne devrions donc jamais traiter du péché d'Adam et de l'humanité en le détachant du contexte du salut".

A la question du monde moderne, "Le péché originel existe-il donc ou non?", Benoît XVI dit que, pour pouvoir répondre, il faut "distinguer deux aspects de la doctrine sur le péché originel": un aspect empirique et un aspect mystérique.

Pour l'aspect empirique, nous ressentons clairement une contradiction dans notre être. "Cette contradiction intérieure de notre être n'est pas une théorie. [...] Il suffit de penser aux nouvelles quotidiennes sur les injustices, la violence, le mensonge, la luxure. Nous le voyons chaque jour:  c'est un fait".

L'aspect mystérique est dans la réponse à la question : "comment ce mal s'explique-t-il?" En dehors de la foi chrétienne, il existe un système principal d'explication: "dans cette conception, la vision de l'être est moniste, on suppose que l'être comme tel porte dès le début en lui le mal et le bien" [...] "un mélange de bien et de mal qui, selon cette théorie, appartiendrait à l'étoffe même de l'être". [...] "Cette pensée moderne peut, à la fin, ne créer que la tristesse et le cynisme".

Tout autre est la réponse chrétienne : " la foi nous dit qu'il n'y a pas deux principes, un bon et un mauvais, mais il y a un seul principe, le Dieu créateur, et ce principe est bon, seulement bon, sans ombre de mal". [...] "Le mal ne vient pas de la source de l'être lui-même, il n'est pas également originel. Le mal vient d'une liberté créée, d'une liberté dont on a abusé".

Benoît XVI précise alors : "Le mal vient d'une source subordonnée. Dieu avec sa lumière est plus fort. Et c'est pourquoi le mal peut être surmonté. C'est pourquoi la créature, l'homme peut être guéri" [...] "l'homme non seulement peut être guéri, mais il est guéri de fait. Dieu a introduit la guérison. Il est entré en personne dans l'histoire". Benoît XVI conclut que Jésus Christ est au milieu de nous, la lumière resplendit déjà, même si la nuit obscure du mal est encore forte.

Cela donne tout son sens et sa force au précepte du pape François dans son message de carême de cette année : "le chrétien est appelé à porter en tout lieu cette annonce libératrice selon laquelle le pardon pour le mal commis existe".

Source : site du Vatican

mercredi 5 mars 2014

Message de carême du pape François



Le message de carême de 2014 du pape François est intitulé : "Il s'est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté" (cf. 2 Cor 8,9).

Un point important de son message est de faire la distinction entre pauvreté et misère. Cette distinction avait déjà été faite par Charles Péguy dans le texte "De Jean Coste". Pour le pape François : "La misère ne coïncide pas avec la pauvreté ; la misère est la pauvreté sans confiance, sans solidarité, sans espérance".

Mais le pape va plus loin encore ; il distingue entre 3 types de misère : "Nous pouvons distinguer trois types de misère : la misère matérielle, la misère morale et la misère spirituelle".

Il ne néglige pas la misère matérielle, loin de là : "... il est nécessaire que les consciences se convertissent à la justice, à l’égalité, à la sobriété et au partage". Mais il rappelle : "La misère morale n’est pas moins préoccupante. Elle consiste à se rendre esclave du vice et du péché". Et il remarque : "Cette forme de misère qui est aussi cause de ruine économique, se rattache toujours à la misère spirituelle qui nous frappe, lorsque nous nous éloignons de Dieu et refusons son amour".

Donc il en vient à ce précepte essentiel : "L’Évangile est l’antidote véritable contre la misère spirituelle : le chrétien est appelé à porter en tout lieu cette annonce libératrice selon laquelle le pardon pour le mal commis existe, selon laquelle Dieu est plus grand que notre péché et qu’il nous aime gratuitement, toujours, et selon laquelle nous sommes faits pour la communion et pour la vie éternelle". Et il conclut en disant : "Nous ne pourrons le faire que dans la mesure où nous serons conformés au Christ, Lui qui s’est fait pauvre et qui nous a enrichi par sa pauvreté".

En effet, l'idée force de ce message me semble dans ce parallèle fait avec la citation de Léon Bloy, "Il n'y a qu'une tristesse, c'est de n'être pas des saints": "... il n’y a qu’une seule vraie misère, c’est celle de ne pas vivre en enfants de Dieu et en frères du Christ".

Source : site du Vatican

dimanche 2 mars 2014