lundi 30 novembre 2009

Saint André (apôtre et martyr +62), fête le 30 novembre

Cathédrale Saint-André à Patras, où je suis allé en 2003 (j'avais pris cette photo alors):




Saint André est né à Bethsaïde en Galilée, il est frère de Simon Pierre et pêcheur avec lui, disciple de Jean-Baptiste, il fut le premier appelé par Jésus sur les bords du Jourdain ; il le suivit et lui amena son frère. La tradition rapporte qu’après la Pentecôte, il annonça l’Évangile en Achaïe et mourut en croix à Patras (une croix en forme de X, d'après la tradition). L’Église de Constantinople le vénère comme son illustre patron, de même que l'Ecosse, la Russie, la ville de Patras en Grèce...

Reliques de saint André à Patras (la tête, semble-t-il, image trouvée sur internet):




C'était un assoiffé de Dieu. Il avait entendu la prédication de Jean le Baptiste, avait sans doute reçu son baptême de pénitence et était devenu l'un de ses disciples. Il avait su discerner l'exacte mission de Jean. Aussi, quand il l'entendit désigner Jésus : "Voici l'agneau de Dieu", il le suivit pour ne plus le quitter. Dès cet appel, André devient apôtre, avant même d'en avoir reçu le titre. Il rencontre son frère Pierre et l'amène à Jésus. Il est l'homme qui sait nouer des contacts. Lors de la multiplication des pains, c'est André qui amène le jeune garçon portant ses cinq pains et ses deux poissons. Quand des Grecs veulent rencontrer Jésus, c'est à lui qu'ils s'adressent tout naturellement. Des sources tardives font état de son supplice à Patras en Grèce. Au 4e siècle, ses reliques furent transférées à Constantinople. Une importante relique, qui avait été déposée au XVe siècle au Vatican , fut restituée en 1966 aux Orientaux en signe de la volonté de communion entre l'Eglise de Rome et les patriarcats orientaux. L'Ukraine voudrait qu'il ait été le premier évangélisateur de Kiev et l'Ecosse l'a choisi comme patron national.


Le 30 novembre 2009, comme chaque année, le Saint-Père a adressé un message au Patriarche œcuménique de Constantinople à l’occasion de la fête de saint André, remis à SS Barthélémy I par le Cardinal Kasper, qui conduit la délégation romaine à Istanbul. Il y rappelle que la commémoration du patron de ce patriarcat, frère de saint Pierre, “doit encourager tous les chrétiens à répondre aux grands enjeux du moment, aux problèmes de plus en plus complexes qui se posent à la chrétienté”. Nos Eglises, écrit Benoît XVI, “se sont engagées depuis plusieurs décennies dans la voie du rétablissement de la pleine communion. Et même si l’objectif n’est pas atteint, de grands pas en avant ont été faits, qui ont permis un approfondissement de nos liens”. Cette ouverture guide les travaux de la Commission mixte pour le dialogue qui s’est récemment réunie à Chypre, consacrés “à la mission de l’Evêque de Rome dans la communion ecclésiale du premier millénaire”, un thème reconnaît le Pape, “qui mérite une étude approfondie et un dialogue prudent dans la perspective de rapprocher les traditions ecclésiales orientales et occidentales pour les intégrer... L’Eglise catholique voit dans le ministère pétrinien un don du Seigneur fait à son Eglise, qui ne peut être interprété comme pouvoir mais comme communion au service de la vérité et de la charité. L’Evêque de Rome, qui préside cette charité... est le Serviteur des Serviteurs de Dieu... A la lumière du modèle du premier millénaire, il convient de trouver ensemble les formes permettant au Successeur de Pierre d’accomplir un service d’amour envers tous et reconnu de tous”. Au long de ce chemin vers la pleine communion, “il faut offrir un témoignage commun en oeuvrant ensemble au bien de l’humanité, en défendant la dignité de la personne, en affirmant les valeurs fondamentales, en favorisant la justice et la paix. Les Eglises orthodoxe et catholique peuvent collaborer aussi dans la sensibilisation des gens aux responsabilités de l’humanité et à la défense de la création”. (source: VIS 091130 350)






Martyrologe romain
Rien n’a été promis à Pierre et à André par le Maître. Ils quittent leurs biens. Il nous faut considérer plutôt la volonté que la valeur des biens. Il quitte beaucoup celui qui ne garde rien pour lui. Il quitte beaucoup celui qui abandonne tout ce qu’il possède. Pierre et André abandonnèrent l’essentiel : l’un et l’autre renoncèrent au désir de posséder.
Saint Grégoire le Grand - Homélie sur l’Evangile

Source: site Nominis et Wikipedia
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1 commentaire:

  1. Bonjour Fidèle, un peu de répis pour faire le tour des blogs amis. Je suis toujours curieuse de vos compétences religieuses. J'essaie d'en tirer les enseignements pour une certaine qualité de vie. Amicalement. Maïté

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