vendredi 28 février 2014

Bienheureux Daniel Brottier 1876 – 1936



Nous fêtons en ce 28 février le bienheureux Daniel Brottier.

Jeune missionnaire spiritain, Daniel Brottier rêve de donner sa vie pour l’Église d’Afrique. On l’envoie à Saint-Louis du Sénégal. Mais sa santé est fragile. On le rapatrie en France. Il se consacre au financement d’un projet de construction d’une cathédrale à Dakar : le Souvenir Africain.

Voici la guerre de 1914. On le voit alors se dévouer comme aumônier des tranchées, risquant mille fois la mort, mystérieusement protégé. Après la guerre, l’évêque de Dakar lui avoue qu’il l’a confié à la protection de la petite sœur Thérèse de l’Enfant Jésus. Daniel avouera : « Je me mis alors à la disposition de Thérèse, pour le moment que voudrait m’indiquer la Providence ».

En 1923, il se voit confier l’œuvre des Orphelins Apprentis d’Auteuil, à laquelle il donne une impulsion nouvelle, et qu’il place sous la protection de Thérèse. La chapelle de l’œuvre est la première dédiée à la petite sainte, l’année même de sa béatification.

Daniel Brottier meurt d’épuisement en 1936, un mois après la consécration de la cathédrale du Souvenir Africain.

Jean-Paul II le béatifie en 1984.

Repères historiques :

07 septembre 1876 : Naissance de Daniel Brottier à La Ferté-Saint-Cyr

Janvier 1890 : Confirmation au petit séminaire de Blois

Décembre 1892 : Prise de soutane

Novembre 1896 - Septembre 1897 : Service militaire - sert en qualité de « Cycliste du Colonel »

1897 - 1902 : Surveillant puis professeur au collège de Pont-Levoy

22 Octobre 1899 : Ordination à Blois

Septembre 1902 : Entrée au noviciat des pères du Saint-Esprit à Orly-Grignon

Septembre 1903 : Profession Religieuse

De 1903 à 1906 : Vicaire à Saint-Louis du Sénégal

Août 1906 - Janvier 1907 : Repos en Suisse puis en France

Septembre 1906 : Vœux de 5 ans (Fribourg)

Janvier 1907 - juin 1911 : Retour à Saint Louis du Sénégal

Juin 1911 - Août 1914 : A Paris, démarre la levée des fonds pour construire la cathédrale de Dakar (Souvenir Africain).

Août 1914 - Mai 1919 : Aux armées – aumônier volontaire – recevra 6 citations 

Croix de la Légion d'honneur : 5 mai 1916

Médaille militaire

Officier de la Légion d'honneur : 12 novembre 1932

Mai 1919 : Vœux perpétuels

Juin 1919 - 21 novembre 1923 : reprend l’œuvre du Souvenir Africain.

Novembre 1923 – 28 Février 1936 : Directeur général des Orphelins Apprentis d’Auteuil

28 février 1936 : Décès du père à l'hôpital Saint-Joseph à Paris

03 Mars 1936 : Messe d'enterrement

05 Avril 1936 : Inhumation dans la chapelle Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus à Auteuil

25 Novembre 1984 : Béatification par le pape Jean-Paul II

Sources : site de l'Eglise catholique à Paris et site des Apprentis d'Auteuil

dimanche 23 février 2014

23 février : fête de saint Polycarpe, évêque et martyr (155 ou 156, peut-être 167)



Nous faisons mémoire aujourd'hui, 23 février, de saint Polycarpe, évêque de Smyrne, qui subit le martyre en 155 ou 156 (peut-être même en 167) pour avoir refusé d'outrager « son Roi et son Sauveur » qu’il servait depuis 86 ans déjà. Homme de prière, plein de bonté et de douceur, c’est résolument et avec sérénité qu’il accepta d’être mené au lieu de son supplice après avoir été trahi par l’un de ses proches. Il demeura ferme dans la confession de sa foi qu’il refusa de renier, conscient qu’il vivait ainsi avec le Christ la lutte contre le démon. En cela il se montra pleinement cohérent avec ce qu’il avait enseigné durant ses années d’épiscopat au sujet de Jésus Christ « venu dans la chair », mort et ressuscité pour nous ; Jésus Christ, dont il avait incarné la profonde miséricorde et compassion auprès de son troupeau. Bien avant son martyre, il suscitait une grande vénération que cette ultime configuration au Christ ne fit que renforcer. Saint Irénée et saint Ignace d’Antioche entre autres, lui ont rendu témoignage. Avec lui disparaissait l’un des derniers témoins de l’âge apostolique puisque d’après la Tradition, il avait connu l’apôtre Jean.

Source : Missel Kephas (Editions du Jubilé).

samedi 22 février 2014

Carolina Kostner aux jeux olympiques de Sotchi




Carolina Kostner, championne italienne médaille de bronze aux jeux olympiques de Sotchi, a réalisé sa performance de programme court sur l'Ave Maria de Schubert.

mardi 18 février 2014

Jeudi 18 février 1858 : la Dame parle



Troisième apparition

Pour la première fois, la Dame parle. Bernadette lui présente une écritoire et lui demande d'écrire son nom. Elle lui dit : "Ce n'est pas nécessaire", et elle ajoute : "Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre. Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours?"

Source : site du Sanctuaire Notre Dame de Lourdes.

samedi 15 février 2014

La femme : Intervention de Mère Térésa à la Conférence de Pékin de septembre 1995



En ces jours où nous subissons l'idéologie mensongère et délétère du "genre", qui tente de nier les différences entre les hommes et les femmes, il m'apparaît important de rappeler l'intervention de mère Teresa lors de la conférence de Pékin en septembre 1995. Cette conférence de l'Onu avait permis aux idéologues soi-disant féministes d'imposer leurs idées au sein de cette instance. Nous en voyons aujourd'hui les effets néfastes. Des prophètes comme le pape Jean-Paul II, dans sa lettre aux femmes de juin 1995, et mère Teresa ont su prononcer des paroles de vérité.



Chers amis, je prie Dieu qu'il fasse descendre sa bénédiction sur tous ceux et celles qui prennent part à la IVe Conférence mondiale sur la Femme, qui se tient à Pékin à l'heure actuelle. J'espère que cette conférence aidera tous et chacun à comprendre la place très spéciale que la Femme occupe dans le plan de Dieu, et nous amènera à adhérer pleinement à ce plan et à le mettre en œuvre.

Je dois dire que je n'arrive pas à comprendre pourquoi certains affirment que l'homme et la femme sont exactement les mêmes et qu'ils en viennent même à nier la beauté des différences qui existent entre l'homme et la femme. Les dons de Dieu sont tous également bons mais ils ne sont pas nécessairement les mêmes. Comme je le dis souvent à ceux qui me disent qu'ils aimeraient pouvoir servir les pauvres comme je le fais : "Ce que je fais, vous n'êtes pas en position de le faire. Mais vous et moi ensemble, nous pouvons faire quelque chose de beau pour Dieu". Il en va ainsi des différences entre l'homme et la femme. Dieu a créé chacun de nous, chaque être humain, en vue d'une plus grande chose : aimer et être aimé.

Pourquoi Dieu nous a-t-il créés, les uns hommes, les autres femmes ? Parce que l'amour d'une femme est l'un des visages de l'amour de Dieu. L'amour d'un homme est un autre visage de ce même amour. L'homme et la femme sont tous les deux créés pour aimer, mais chacun d'une manière différente ; l'homme et la femme se complètent l'un l'autre, et tous les deux ensemble manifestent l'amour de Dieu beaucoup mieux qu'ils ne le pourraient chacun séparément. Cette puissance spéciale d'amour qu'ont les femmes n'est jamais plus apparente que lorsqu'elles deviennent mères. La maternité est le don de Dieu fait aux femmes. Comme nous devons être reconnaissants à Dieu pour ce don qui apporte une si grande joie au monde entier aux hommes comme aux femmes.

Et pourtant ce don de la maternité, nous pouvons le détruire, et d'une façon toute spéciale par le mal de l'avortement, mais aussi par celui qui consiste à penser qu'il y a d'autres choses plus importantes que celle de se donner au service des autres : la carrière, par exemple, le travail à l'extérieur du foyer. Aucun travail, aucun plan de carrière, aucune possession matérielle, aucune vision de "liberté" ne peut remplacer l'amour. De sorte que tout ce qui détruit le don de la maternité, qui est un don de Dieu, détruit le plus précieux des dons faits par Dieu aux femmes - celui d'aimer en tant que femme.

Dieu nous a dit : "Aimez votre prochain comme vous-même". De sorte que je dois d'abord m'aimer moi-même, comme il se doit, et ensuite aimer mon prochain de la même manière. Mais comment puis-je m'aimer moi-même si je ne m'accepte pas telle que Dieu m'a faite ? Ceux qui nient la beauté des différences entre l'homme et la femme ne s'acceptent pas tels que Dieu les a faits, et ne peuvent donc pas aimer leur prochain. Ils ne peuvent apporter avec eux que division et malheur et détruire la paix du monde. Par exemple, comme je l'ai souvent affirmé, l'avortement est ce qui détruit le plus la paix du monde aujourd'hui - et ceux qui veulent absolument que la femme et l'homme soient la même chose sont tous en faveur de l'avortement. Au lieu de la souffrance et de la mort, apportons la paix et la joie au monde. A cette fin, nous devons demander à Dieu le don de la paix et apprendre à nous aimer et à nous accepter comme frères et sœurs, enfants de Dieu.

Nous savons que l'endroit où l'enfant peut le mieux apprendre à aimer et à prier est la famille, en étant témoin de l'amour et de la prière de son père et de sa mère. Lorsqu'il y a rupture ou désunion dans la famille, les enfants, en grand nombre, grandissent sans savoir ce que c'est que d'aimer et de prier. Un pays où nombreuses sont les familles détruites de cette façon ne peut qu'être exposé à de nombreux problèmes. J'ai souvent été témoin, surtout dans les pays riches, du fait que les enfants cherchent refuge dans la drogue ou autres choses lorsqu'ils en sont réduits à faire face à l'indifférence ou au rejet de leur famille. D'autre part, lorsque les familles sont fortes et unies, les enfants sont en mesure de voir dans l'amour de leur père et mère l'amour très spécial que Dieu a pour eux et peuvent ainsi arriver à faire de leur pays un endroit où l'on aime et où l'on prie. L’enfant est le plus beau don que Dieu puisse faire à la famille. Il a besoin de son père aussi bien que de sa mère parce que l'un et l'autre manifestent l'amour de Dieu d'une façon spéciale. Une famille qui prie ensemble reste ensemble, et s'ils restent ensemble, ils s'aimeront les uns les autres comme Dieu les a aimés, tous et chacun d'entre eux. Et les oeuvres de l'amour sont toujours des oeuvres de paix. En conséquence, gardons tous en nos coeurs la joie d'aimer et partageons cette joie avec tous ceux qui se trouvent sur notre chemin.

La prière que j'adresse à Dieu est que tous les délégués, et que toutes les femmes que la conférence de Pékin cherche à aider, que toutes et chacune d'entre elles, dis-je, en arrivent à faire leurs, l'humilité et la pureté de Marie afin de pouvoir vivre en paix et en amour les uns avec les autres, faisant ainsi de nos familles et de notre monde un lieu de beauté pour Dieu. Ce qu'il faut, c'est la prière.

Tout pour la gloire de Dieu et le bien des âmes. Que Dieu vous bénisse tous.

Mère Teresa, MC.

mardi 11 février 2014

Il y a un an jour pour jour Benoît XVI renonçait à sa charge de pape (11 février 2013)



Il y a un an jour pour jour, en la fête de Notre Dame de Lourdes, Benoît XVI renonçait à son ministère d'évêque de Rome, successeur de saint Pierre. Voici son allocution traduite du latin en Français :

Frères très chers,

Je vous ai convoqués à ce Consistoire non seulement pour les trois canonisations, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l’Église. Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle,  doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière. Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’Évangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié. C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Évêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du  28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l’élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.

Frères très chers, du fond du cœur je vous remercie pour tout l’amour et le travail avec lequel vous avez porté avec moi le poids de mon ministère et je demande pardon pour tous mes défauts. Maintenant, confions la Sainte Église de Dieu au soin de son Souverain Pasteur, Notre Seigneur Jésus-Christ, et implorons sa sainte Mère, Marie, afin qu’elle assiste de sa bonté maternelle les Pères Cardinaux dans l’élection du Souverain Pontife. Quant à moi, puissé-je servir de tout cœur, aussi dans l’avenir, la Sainte Église de Dieu par une vie consacrée à la prière.


BENEDICTUS PP XVI

Source : site du Vatican.

samedi 8 février 2014

Bienheureuse Jacqueline de Septisoles : 8 février



Nous fêtons aujourd'hui la bienheureuse Jacqueline de Septisoles, disciple de saint François d'Assise et décédée en 1274. Elle est fêtée le 8 février.

Elle est connue du fait d'une anecdote. Cette amie de saint François d'Assise s'appelait Jacomina de Settesoli et était veuve de Gratien Frangipani. Elle a donné son nom à la délicieuse frangipane, crème d'amande qu'elle confectionnait pour saint François quand il venait la voir à Rome. Cette même frangipane est utilisée dans les galette des rois, au moins traditionnellement dans le nord de la France (dans le sud la brioche des rois est plus traditionnelle).

La bienheureuse Jacqueline a été inhumée dans la basilique Saint-François à Assise, que j'ai eu l'occasion de visiter il y a 2 ans.



Source : site Nominis.

mercredi 5 février 2014

LMPT Intervention de Tugdual Derville à Lyon 2 février 2014





Merci à Lyon pour cette merveilleuse journée de mobilisation pour la protection des enfants et de la famille !