mercredi 27 janvier 2010

28 janvier: fête de saint Thomas d'Aquin, frère prêcheur, docteur de l'Eglise (1225-1274)


Le 28 janvier, nous fêtons saint Thomas d'Aquin. Son tombeau est situé à Toulouse, dans la belle église des Jacobins (cf. la photo ci-dessus). Je suis allé à plusieurs reprises dans cette église de Toulouse, à côté du lycée Fermat. L'histoire de ce grand saint et grand philosophe dominicain est racontée sur le site de l'Evangile au quotidien. La page qui lui est consacrée sur Wikipedia est bien développée. Ce petit article est repris de ce que j'avais publié l'an dernier sur mon ancien blog Orange.

Né dans une noble famille napolitaine, élevé à l'abbaye bénédictine du Mont-Cassin, Thomas choisit cependant, à 19 ans, d'entrer chez les Frères Prêcheurs. Ce n'est guère du goût de sa famille, qui le fait enlever et enfermer. L'ordre dominicain est un ordre mendiant, fondé quelques années plus tôt, et il n'avait pas bonne presse dans l'aristocratie.

Au bout d'un an, Thomas peut enfin suivre sa vocation. On l'envoie à Paris pour y suivre les cours de la bouillonnante Université. Il a comme professeur saint Albert le Grand. Pour ce dernier, il faut faire confiance à la raison et à l'intelligence de l'homme pour chercher Dieu. Le philosophe le plus approprié à cette recherche est Aristote. Saint Thomas retient la leçon.

Devenu professeur, il s'attelle à un gigantesque travail pour la mettre en oeuvre. Connaissant très bien Aristote et ses commentateurs, mais aussi la Bible et la tradition patristique chrétienne, il élabore une pensée originale, qu'il expose dans de multiples ouvrages, dont le plus connu est la "Somme Théologique".

Comme professeur, il doit aussi soutenir de véhémentes controverses avec des intellectuels chevronnés. Il voyage aussi à la demande des Papes. Mais c'est l'étude qui a toute sa faveur : à la possession de "Paris la grande ville", il dit préférer "le texte correct des homélies de saint Jean Chrysostome sur l'évangile de saint Matthieu.

Il meurt sur la route qui le conduisait au Concile de Lyon, le 7 mars 1274, dans l'abbaye cistercienne de Fossanuova. On célèbre sa mémoire au jour anniversaire du transfert de son corps au couvent des dominicains de Toulouse, les Jacobins, en 1369.

Il est le Saint Patron de l'Enseignement Catholique.


Source : l'Evangile au quotidien

Il est l'auteur d'une oeuvre considérable; la liste complète de ses ouvrages en français est disponible à partir de cette page sur le site docteurangelique.free.fr. Elle est aussi disponible en ligne sur le site des éditions du Cerf.
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vendredi 22 janvier 2010

Saint Vincent de Saragosse, patron des Vignerons (+ 22 janvier)




Vincent est un saint célèbre, diacre et martyr du IVe siècle. En tant que diacre, il est le pendant hispanique de saint Laurent et de saint Étienne. C'est un des saints patrons des vignerons.


Il est représenté, comme saint Laurent, en costume de diacre, ayant pour attribut un lit de fer à pointes aiguës, des ongles de fer, une meule. On le représente aussi portant un bateau, ceci rappelant qu'il fut embarqué pour être jeté au large. On le trouve souvent avec une serpette, un seau et des grappes de raisin, en sa qualité de patron des vignerons.


On connaît la vie de saint Vincent par le biais des écrits du poète Prudence (348-415). Son histoire est aussi racontée dans la Légende dorée, de Jacques de Voragine.


Saint Vincent est né à Saragosse, en Espagne, où il fut diacre de l'évêque Valère. Ce dernier souffrant d'un défaut d'élocution, Vincent était devenu son représentant. Lorsque vinrent les persécutions sous Dioclétien et Maximien, l'évêque et le diacre furent arrêtés et emprisonnés. Le procurateur Dacien les fit comparaitre, et Vincent prit la parole pour confesser leur foi commune. Dacien condamna alors Valère à l'exil et Vincent à la torture, en exemple. Ce dernier conserva un calme inaltérable, se réjouissant même selon la Légende dorée, avant de mourir le 22 janvier 304. N'ayant pu le vaincre de son vivant, Dacien chercha à triompher de lui mort en exposant son corps en pleine campagne et en le livrant aux bêtes, mais un corbeau protégea sa dépouille. Dacien ordonna alors de lester le corps d'une pierre et de le jeter à la mer, mais il regagna le rivage plus vite que les marins qui avaient été chargés de cette tâche. Vincent apparut alors en vision à une dame, à qui il indiqua la position de sa dépouille.


Ses restes auraient pu, selon certaines sources, être transportés à Saint-Benoît-du-Castre en 855 et à la Sé de Lisbonne en 1173. On raconte que durant ce dernier trajet, le navire les emportant aurait été escorté par deux corbeaux.


Saint Vincent est nommé dans le canon romain de la messe et son culte est universel. Il est fêté le 22 janvier.


Une « passion » en prose raconte le martyre de saint Vincent ; elle est mentionnée par saint Augustin. On a plusieurs sermons anciens en l'honneur de ce martyr.


Saint Vincent est notamment célébré pour la première fois par une hymne de Prudence dans son Peristephanon, « La couronne des martyrs ». Il est également mentionné par saint Paulin de Nole et des poèmes lui ont été consacrés par Pierre Damien, Hildebert de Lavardin, Adam de Saint-Victor notamment.


Une relique (peut-être une étole) de saint Vincent fut rapportée d'Espagne en France, vers 543, par le roi mérovingien Childebert Ier à la suite d'une campagne au-delà des Pyrénées contre les Wisigoths. Il fit édifier une église, aux portes du Paris de l'époque, près de la voie romaine de Sèvres, pour l'honorer ainsi qu'une abbaye à proximité. Initialement dédiée à saint Vincent, l'abbaye prendra le nom d'un évêque qui l'administra, saint Germain, pour devenir l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés.



Source : Wikipedia.

Plusieurs sites donnent des éléments concordants et complémentaires sur ce saint:

Texte de Dom Guéranger sur le site de l'Abbaye de Saint-Benoît en Suisse

Le site 1000questions.net

Et des éléments sur l'origine de la fête sur le site de l'Académie de Reims.

dimanche 17 janvier 2010

Les noces de Cana (évangile du jour): une épiphanie


Aujourd'hui (2ème dimanche du temps ordinaire), nous avons lu l'épisode des noces de Cana, rapporté par l'évangile selon saint Jean (Jn 2, 1-11). Le site Wikikto en donne une explication éclairante.

Les Noces de Cana sont le cadre du premier miracle du Christ, au début de son ministère public (cf. Jn 2, 1-11 ; cet épisode ne se trouve que dans l'Évangile selon saint Jean) et constituent le deuxième mystère lumineux du Rosaire. Traditionnellement, cette "manifestation" (étymologiquement "épiphanie") de la divinité du Christ est commémorée, en même temps que l'adoration des mages et que le baptême de Jésus, le 6 janvier, lors de la solennité de l'Épiphanie.

Cana est une ville de Galilée, près du lac de Tibériade. Des sanctuaires y commémorent cet épisode.

Cette association des 3 épiphanies est traditionnelle. En effet, une prière du soir de l'épiphanie dit: "Trois prodiges ont marqué ce jour que nous honorons. Aujourd'hui l'étoile a conduit les mages à la crèche; aujourd'hui l'eau a été changée en vin au festin nuptial; aujourd'hui le Christ a voulu être baptisé par Jean dans le Jourdain, pour notre salut, alléluia."

Dans la forme ordinaire de la liturgie latine, nous fêtons séparément l'adoration des mages (2ème dimanche après Noël), le Baptême du Christ (dimanche dernier) et les noces de Cana (deuxième dimanche du temps ordinaire, mais seulement de l'année C).

Le site Sel et Lumière (télévision catholique du Canada) développe toute une intéressante réflexion biblique sur cet épisode.

L’évangile de dimanche dernier fut l’occasion de réfléchir au baptême de Jésus dans le Jourdain de même qu’à notre propre engagement baptismal. Dans l’Évangile de ce dimanche (Jean 2, 1-11), les noces de Cana représentent une manifestation de la gloire de Dieu, la suite du thème de l’Épiphanie du Christ et l’inauguration de la mission divine sur terre par le Baptême de Jésus. Ce texte inspirant de la prière du soir (Vêpres) de la Fête de l’Épiphanie nous déclare : trois mystères distinguent ce jour saint; aujourd’hui, l’étoile mena les rois mages à l’enfant Jésus; aujourd’hui, l’eau se transforme en vin pour la fête du mariage; aujourd’hui, le Christ sera baptisé par Jean dans la rivière du Jourdain pour que l’on puisse obtenir le salut. Chaque événement est lié à une théophanie, par les preuves irréfutables d’une intervention divine, l’étoile, l’eau en vin, la voix des cieux et la colombe.
(...)
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samedi 16 janvier 2010

Temps « per annum » ou temps ordinaire


Nous sommes entrés depuis lundi dernier dans le "temps ordinaire". Le site ceremoniaire.net donne quelques explications sur ce temps de l'année liturgique.


En dehors des temps possédant leur caractère propre, il reste dans le cycle de l'année, 33 ou 34 semaines où l'on ne célèbre aucun aspect particulier du mystère du Christ. On y commémore plutôt le mystère même du Christ dans sa plénitude, particulièrement le dimanche. Cette période est appelée temps « per annum ».
Le temps per annum commence le lundi qui suit le dimanche tombant après le 6 janvier, et se poursuit jusqu'au mardi avant le Carême inclusivement ; il commence de nouveau le lundi après le dimanche de Pentecôte et s'achève avant les premières vêpres du premier dimanche de l'Avent.

C'est ainsi que demain dimanche, nous serons dans le deuxième dimanche du temps ordinaire. Nous serons au 6ème dimanche du temps ordinaire le 14 février. Ce temps s'interrompra après le mardi gras le 16 février prochain. Il reprendra le lundi de Pentecôte le 24 mai. Après les dimanches de la sainte Trinité (30 mai) et du Saint-Sacrement (6 juin), le 13 juin sera le 9ème dimanche de ce temps. Il se finit à la fin de l'année liturgique le samedi de la 34ème semaine de ce temps (inaugurée avec le dimanche du Christ-Roi qui cette année sera le 21 novembre), et précède l'avent (année suivante).

 
Le temps ordinaire est une période d'attente et d'espérance, d'où le choix de la couleur liturgique verte.

Sources: site ceremoniaire.net et le missel Kephas.
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jeudi 14 janvier 2010

Terrible tremblement de terre à Haïti



Un terrible séisme de magnitude 7 a frappé l'ouest d'Haïti le 12 janvier 2010. Il aurait fait plus de 100 000 morts selon le premier ministre haïtien.

Je ne connais pas personnellement Haïti; je n'y suis jamais allé. Mais les quelques personnes que j'ai rencontrées et qui connaissaient ce pays, ont témoigné de ce qu'il est extrêmement attachant, en dépit de ses difficultés politiques, sociales et économiques persistantes.

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Mise à jour (15/01/2010).
Une messe sera célébrée pour Haïti à Notre-Dame de Paris, samedi 16 janvier, annonce le diocèse de Paris. Cette information est rapportée par l'agence Zenit. La même agence relaie l'appel aux dons du Secours Catholique.
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Mise à jour (23/01/2010)
Des sources officielles (le gouvernement haïtien?) font état, au vendredi 22 janvier, de 111.500 morts et 190.000 blessés. C'est le bilan actuel de la catastrophe, sans compter les destructions et la désorganisation du pays. Des photos et vidéos témoignant de l'action de quelques organisations sont disponibles sur ce lien, sur celui-ci ou encore sur celui-ci. Un album consacré à Marie-Cécile Dumontier qui était à la Villa Manrèse à Haïti (dépêche de l'agence Misna à propos des personnes décédées dans la villa Manrèse). Des photos prises à Jacmel. Et également des photos provenant de la communauté de La Mennais et un blog qui raconte comment ces événements ont été vécus.
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Mise à jour (02/02/2010)
Les autorités haïtiennes parlent de 170.000 morts et 1 million de sans-abri (une personne sur 9 à Haïti !). En ce qui concerne les Français, le ministère des Affaires étrangères parle de 25 morts et 9 disparus.
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samedi 9 janvier 2010

Quatre mots grecs pour dire aimer



Le grec utilise quatre termes pour dire aimer : stergein, eran, philein, agapan. D'après le cours de théologie morale du P. Michel LABOURDETTE (op) :

Stergein, spécialisé dans l'amour des parents pour les enfants, ne paraît pas dans la Bible grecque. Eran, “aimer passionnément, désirer avoir”, était trop compromis dans l'idée de l'amour charnel (seule conservée dans les dérivations françaises : érotisme). Platon l'avait élevé à des significations plus pures, en développant la dialectique de l'amour. La Septante (traduction de la Bible en grec avant la naissance du Christ) l'a utilisé quelquefois pour désigner l'amour passionné de la Sagesse (Prov. 4, 6 ; Sap. 8, 2). Le Nouveau Testament ne l'emploie pas.

Restent les deux verbes agapan et philein, dont les nuances sont instructives. philein, c'est l'affection vive, le sentiment profond d'attachement ; agapan met en avant l'idée de choix, d'élection libre, d'amour qui donne plus qu'il ne s'éprouve. Pour exhorter à aimer un ennemi, on ne dira pas philein, car, même si le sentiment d'affection vient, il n'est pas premier ; on dira agapan, parce que c'est avant tout une volonté, un choix.

Le
Père Réal sur son blog dit à peu près la même chose.

1- Stergein : désigne l’amour des parents pour leurs enfants.

2- Eran (du mot eros) : désigne l’amour qui désire quelque chose, amour centré sur soi.

3- Philein : désigne l’amour chargé de sensibilité, d’affection entre amis, d’amitié. C’est de ce mot que vient le mot philosophie qui veut dire amour de la sagesse.

4- Agapan : désigne un amour de préférence, un amour de choix, où l’intelligence et la volonté portent à aimer quelqu’un plus qu’un autre.

C’est le mot “agapan” que saint Paul a utilisé dans son hymne à l’amour. C’est cet amour intelligent et volontaire que saint Paul nous invite à faire grandir dans notre vie pour vraiment accomplir quelque chose. Avec la foi et l’espérance, l’amour “agapan” est une vertu théologale [...]

Alors, cet amour saint Paul nous montre bien que c’est un amour actif et non pas perdu dans les vapeurs. Saint Paul écrit : “l’amour prend patience; l’amour rend service; l’amour ne jalouse pas; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil; il ne fait rien de malhonnête; il ne cherche pas son intérêt; il ne s’emporte pas; il n’entretient pas de rancune; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.”

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mardi 5 janvier 2010

Joyeuse année 2010 !

A tous ceux qui passent sur ce blog:

Que l'année 2010 vous comble de joie !

"Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous."

Epître de saint Paul aux Philippiens: 4, 4

samedi 2 janvier 2010

Épiphanie


Je me permets de remettre un article que j'avais posté dans mon blog Orange l'an dernier à propos de l'Épiphanie, mais remis à jour.

L'Épiphanie est une fête chrétienne, traditionnellement le 6 janvier, qui célèbre la manifestation de Jésus, le Messie dans le monde. Voici ce qu'en dit le Catéchisme de l'Eglise Catholique. Il me semble important de noter le lien qui est fait de l'adoration des mages avec le baptême du Christ et les noces de Cana. Ici en France, nous célébrons demain dimanche 3 janvier l'adoration des mages, nous célébrerons le dimanche suivant (10 janvier) le baptême du christ.

"528 L'Épiphanie est la manifestation de Jésus comme Messie d'Israël, Fils de Dieu et Sauveur du monde. Avec le Baptême de Jésus au Jourdain et les noces de Cana (...), elle célèbre l'adoration de Jésus par des "mages" venus d'Orient (Mt 2, 1). Dans ces "mages", représentants des religions païennes environnantes, l'Évangile voit les prémices des nations qui accueillent la Bonne Nouvelle du salut par l'Incarnation. La venue des mages à Jérusalem pour "rendre hommage au roi des Juifs" (Mt 2, 2) montre qu'ils cherchent en Israël, à la lumière messianique de l'étoile de David (cf. Nb 24, 17 ; Ap 22, 16), celui qui sera le roi des nations (cf. Nb 24, 17-19). Leur venue signifie que les païens ne peuvent découvrir Jésus et l'adorer comme Fils de Dieu et Sauveur du monde qu'en se tournant vers les juifs (cf. Jn 4, 22) et en recevant d'eux leur promesse messianique telle qu'elle est contenue dans l'Ancien Testament (cf. Mt 2, 4-6). L'Épiphanie manifeste que "la plénitude des païens entre dans la famille des patriarches" (S. Léon le Grand, serm. 33, 3 : PL 54, 242) et acquiert la Israelitica dignitas (MR, Vigile Pascale 26 : prière après la troisième lecture)".

En ce qui concerne l'Église latine, la situation varie selon les pays. La célébration liturgique de la fête peut être reportée à un dimanche, en vertu d'un indult papal. Il s'agit de permettre aux gens de célébrer la fête dans les cas où ils doivent travailler le 6 janvier si ce jour n'est pas férié. Ainsi, en France et en Belgique, cette fête est célébrée le deuxième dimanche après Noël. En Espagne, la célébration de l'Épiphanie est particulièrement importante, le jour en effet est férié. De fait, les petits Espagnols doivent attendre le passage des mages pour trouver leurs présents en se levant.

Dans les Églises byzantines, la fête commémore le baptême du Christ dans le Jourdain, la descente du Fils de Dieu au milieu de sa création, la stupeur de cette création qui reconnaît son créateur (le Jourdain retourne en arrière) et la manifestation de la Divine Trinité (la voix du Père et la colombe rendent témoignage au Fils). (...) La fête s'appelle généralement Théophanie et elle est préparée par un jeûne strict le 5 janvier. À Jérusalem, à l'Athos, en Russie, en Serbie et en Géorgie, la fête est célébrée le 6 janvier selon le calendrier julien qui coïncide actuellement avec le 19 janvier du calendrier grégorien.

Dans l'Église arménienne, la fête est une des plus grandes fêtes de l'année car Noël n'est pas fêté le 25 décembre mais, selon l'usage chrétien ancien, le 6 janvier.

sources : Catéchisme de l'Église Catholique et Wikipedia
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