mercredi 31 décembre 2014

31 décembre : saint Sylvestre 1er, pape (+ 335)



Aujourd'hui, 31 décembre, nous fêtons saint Sylvestre 1er, qui fut le premier pape élu pendant l'ère constantinienne, le 31 janvier 314, après l'édit de Milan tolérant la religion chrétienne en avril 313. Il est décédé le 31 décembre 335. Ainsi il est fêté chaque 31 décembre, dernier jour de l'année civile.

 Il est souvent accusé d'avoir été trop effacé dans ses interventions, ne venant ni au concile d'Arles (314), ni au concile de Nicée (325) mais il les confirma par ses légats.

Ces réticences avaient peut-être pour raison qu'ils n'étaient pas convoqués par le Pape lui-même, mais par l'empereur Constantin. Il fut très respectueux de l'autonomie des Eglises orientales. Il entreprit de grands travaux dans la Rome impériale.

C'est sous son pontificat que Constantin fait édifier les basiliques Saint-Jean de Latran, Saint-Paul hors les Murs et Saint-Pierre à Rome, la basilique de Sainte-Croix de Jérusalem, la basilique de Saint Laurent. Saint Sylvestre intervint pour le mobilier liturgique, les ornements. Il aménagea les catacombes.

Il eut la tâche d'organiser l'Église dans une société enfin pacifiée. Il est un fait indéniable : il reste l'un des premiers confesseurs non martyrs dont le culte fut établi très tôt à Rome.

Sources : sites Nominis, Wikipédia pour les informations, et http://reflexionchretienne.e-monsite.com/ pour l'icone.

lundi 22 décembre 2014

Joyeux Noël !


Fra Angelico, La Nativité (couvent San Marco, Florence)


Joyeux Noël à tous ceux qui passent sur ce blog !

Source : site http://culture-religieuse-sainte-anne.over-blog.com/ pour la représentation du tableau de Fra Angelico

jeudi 18 décembre 2014

Citation du père Henri de Lubac



Il ne s'agit pas d'adapter le christianisme aux hommes, mais d'adapter les hommes au Christ.

Henri de Lubac, Paradoxes, livre III, Adaptation
 

Source : site catho.org
 

dimanche 7 décembre 2014

Fête des lumières à Erbil avec le cardinal Barbarin : très beau message du pape François

Lumières devant la crèche des réfugiés chrétiens à Erbil, au Kurdistan irakien


Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon a entamé vendredi soir une visite de trois jours à Erbil, au Kurdistan irakien, accompagné d’une délégation de près de 100 personnes : religieux et religieuses, entrepreneurs, élus de la région et de la ville de Lyon, mais aussi journalistes. Un déplacement, en signe de solidarité avec les réfugiés irakiens, qui constitue une nouvelle étape dans le jumelage initié en juillet dernier entre le diocèse de Lyon et celui de Mossoul.

A cette occasion, le pape François a adressé un très beau message aux réfugiés chrétiens à Erbil. "Le Pape, par message vidéo, encourage les chrétiens irakiens à résister".

"...et je pense à Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus qui disait qu’elle se sentait comme un roseau : quand vient le vent, la tempête, le roseau plie mais ne casse pas ! Vous êtes en ce moment ce roseau, vous pliez sous la douleur, mais vous avez cette force de conserver votre foi, qui pour nous est un témoignage. Vous êtes les roseaux de Dieu aujourd’hui ! Les roseaux qui se plient sous ce vent féroce, mais ensuite se redresseront !"

Sources : site erbilight.org pour la photo et site de radio vatican.

samedi 6 décembre 2014

Chansons historiques de France : la légende de Saint Nicolas fin XVIe




C'est aujourd'hui la saint Nicolas : cette chanson très ancienne se chantait sous forme de cantique dès la fin du 16e siècle. La présente version fut recueillie par Gérard de Nerval en 1842 dans le Valois (nord est de l’Île de France).

samedi 22 novembre 2014

22 novembre : sainte Cécile (martyre vers 250)


Tombeau de sainte Cécile (au Trastevere) et  sa célèbre représentation sculptée par Stefano Maderno


Nous fêtons aujourd'hui sainte Cécile, martyre au IIIe siècle à Rome. Son tombeau est dans une église de Rome, dans le quartier du Trastevere, proche du Tibre. Étonnamment une reproduction de cette sculpture est dans l'église de Bouvines, près de Lille, qui commémore la victoire du roi de France Philippe Auguste en 1214, il y a 800 ans cette année.



Photo que j'ai prise cet été à Saint-Pierre de Bouvines

Et il y a une célèbre cathédrale de France qui lui est consacrée : Sainte-Cécile d'Albi. Cette cathédrale fortifiée est magnifique, avec ses murs peints et son chœur gothique flamboyant, et avec un beau reliquaire de sainte Cécile.



Reliquaire et statue de sainte Cécile dans la cathédrale d'Albi


Sainte Cécile, dont nous célébrons la mémoire aujourd'hui, ne nous est connue que par sa Passion, texte relativement tardif, puisqu'il date du Ve siècle. Il est d’autant plus difficile d’en accepter tous les éléments que des documents plus anciens, datant du IVe, ignorent le nom de Cécile, alors qu’ils attestent le culte de sainte Agnès et d’autres martyrs romains. Nous pouvons cependant retenir que Cécile était une chrétienne de la famille des Cæcilii, propriétaire du terrain sur lequel saint Callixte fit aménager un cimetière pour l’Église de Rome (vers 210), Via Appia. En outre, elle mit sa maison du Transtévère à la disposition des chrétiens, à une époque où l’hostilité de l’État empêchait les fidèles d’avoir des lieux de culte publics.

Le témoignage de Cécile est une invitation à vivre jusqu'au bout de la grâce baptismale. Elle nous est présentée comme une femme de prière, « portant sans cesse l’évangile en son cœur ». La Passion nous raconte qu’aux jours de ses noces, elle chantait pour Dieu seul en son âme alors que retentissaient les instruments de musique, épisode qui lui a valu d’être proclamée patronne des musiciens et des chanteurs. Mariée contre son gré et désireuse de demeurer vierge à cause du Royaume des cieux, elle sut gagner au Christ son mari et son beau-frère Tiburce qui acceptèrent de recevoir le baptême, malgré les dangers que comportait un tel choix. Valérien et Tiburce furent les premiers à subir le martyre. « Invitée aux noces de l’Agneau », Cécile ne tarda pas à les suivre, donnant un ultime témoignage de la foi, de l’espérance et de la charité qui l’habitaient.

Source : missel Kephas et Wikipédia pour les 2 photos en dehors de la mienne.

jeudi 20 novembre 2014

Veillée de prière pour la Vie




Samedi 29 novembre à 20h00, une veillée de prière pour la vie aura lieu à la cathédrale de Montpellier. Elle répond à l'appel des papes Benoît XVI et François, pour l'entrée dans l'Avent.


Elle sera présidée par Mgr Pierre-Marie Carré, Archevêque de Montpellier. L'organisation est assurée par les associations familiales catholiques et le groupe Ecclesiola.


Source : site de la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier et le site des Veillées pour la Vie

samedi 15 novembre 2014

Neuvaine pour la France



Aujourd'hui commence une neuvaine de 9 mois sous le patronage du Cardinal Barbarin, Primat des Gaules :

Une longue chaîne de prière est proposée à tous les catholiques de France, à l’intention de leur pays. Durant neuf mois, les personnes, associations, paroisses, diocèses, communautés et mouvements sont appelés à prier chaque jour et à jeûner chaque mois pour la France et pour chacun de ses enfants.

Quand et où ?

Du 15 novembre 2014 au 15 août 2015, dans le cœur de tous ceux qui le souhaitent.

Quel engagement ?

1. S'engager à un temps de prière quotidien pour la France, spécialement grâce à la récitation du chapelet ou à une dizaine du chapelet conclu par la prière de la neuvaine :


Vierge Marie, Notre-Dame de France,
Accueillez nos cœurs d’enfants
Confiants en votre bienveillance.
Guidez-les vers Jésus notre Sauveur,
Pour recevoir de son Cœur
Les grâces de sa divine miséricorde.
Nous vous présentons notre pays
Ses souffrances, ses troubles, ses conflits
Mais aussi ses ressources et ses aspirations.
Recevez-les, purifiez-les,
Présentez-les à votre Fils,
Afin qu’Il intercède en notre faveur,
Qu’Il oriente nos actions vers le Bien
Et nous guide dans la Vérité.
Nous vous consacrons la France
Dans la fidélité à l’Espérance
Et la force de l’Esprit Saint
Reçues à notre baptême.
Amen

2. Jeûner le premier vendredi de chaque mois. Prier et jeûner sont les deux seuls engagements autour desquels se déploient de nombreuses propositions :

3. Afin de vivre la neuvaine en communion les uns avec les autres, le site sera enrichi de textes publiés quotidiennement sur les sujets suivants :

– De la nation et de la patrie dans le dessein divin
– De la vocation chrétienne de la France
– De la force de la prière en général et de la prière mariale en particulier
– De la sollicitude de la Vierge Marie envers la France (apparitions)
– Des saints « qui ont fait la France »
– Des lieux « qui ont fait la France »
– De la doctrine sociale pour évangéliser l'épaisseur de notre vie humaine

4. Se nourrir chaque vendredi des méditations de nos évêques, Pères Abbés, prêtres et moniales. Chaque semaine, l’un des contributeurs mentionnés ci-dessous, publiera une méditation sur le site de la neuvaine pour aider et guider chacun dans son cheminement intérieur.

5. Participer au rayonnement de la neuvaine en y invitant ses amis

6. Honorer la Sainte Vierge en affichant le logo de la neuvaine sur vos réseaux sociaux

7. Imprimer et diffuser dans sa paroisse les méditations hebdomadaires en accord avec son curé

8. Prier pour grandir, grandir pour s’affermir, s’affermir pour trouver l’Espérance

9. Être doux avec soi-même : un oubli, une prise en cours, une pratique allégée ne sont pas graves…la progression n’en est que plus belle et les fruits porteurs !

De nombreux évêques, prêtres, pères abbés, moniales ont répondu favorablement à l’appel. A ce jour, les contributeurs officiels sont : le Cardinal Barbarin, Mgr Rey, Mgr Legrez, Mgr d'Ornellas, Mgr Brouwet, Mgr Lebrun, Dom Dupont, Dom Pateau, Dom Courau, Dom Olive, Mère Anne, Père Guy Gilbert, Mgr Patrick Chauvet, Père François Daguet, Père Serge-Thomas Bonino, Abbe Guilhem Lecoq, Abbé Fabrice Loiseau, Père Matthieu Rougé, Père Michel-Marie Zanotti-Zorkine, Abbé Pierre-Hervé Grosjean, Père Bernard Peyrous, Mgr Antoine de Rochebrune, Mgr Pascal Ide, Abbé Ronan de Gouvello, Abbé Lepivain, Père Emmanuel Gobillard, Père Xavier Malle, Abbé Philippe de Maistre, Abbé Pierre Amar, Abbé Guillaume Seguin, Abbé Eric Ibora, Père Patrick Faure, Père Laurent-Marie Pocquet du Haut-Jussé, Père Brice de Malherbe, Père Jean-Emanuel de Gabory, Père Patrick de Laubier, Abbé Vincent Sauer, Mgr Guillaume Derville, Père Guillaume de Menthière, Père Daniel Ange, Père Christian Venard, Abbé Pierre Téqui, Abbé Hubert Lelièvre, Dom Louis-Hervé Marie, Père Benoît Guédas…et d’autres dont nous attendons les confirmations.

Le site officiel (http://www.laneuvaine.fr/), une page Facebook (La neuvaine), un compte twitter (@laneuvaine) assureront sa diffusion et soutiendront quotidiennement la prière de chacun. Des relais avec les sanctuaires et lieux de pèlerinages de France sont établis pour assurer une communion et une veille.

Nous vous invitons à partager cette belle aventure spirituelle et à la relayer sans modération durant neuf mois !

La NEUVAINE
http://www.laneuvaine.fr/

dimanche 2 novembre 2014

2 novembre : commémoration de tous les fidèles défunts


Photo prise à la Colline des Croix en Lituanie


Nous commémorons aujourd'hui 2 novembre tous les fidèles défunts.

La solennité de la Toussaint célèbre « la sainteté de tous les élus », connus et inconnus, qui sont parvenus jusqu’à la Jérusalem nouvelle. Vivant maintenant dans l’intimité de Dieu, ils « intercèdent pour nous ». Aujourd’hui, l’Église se souvient plus particulièrement des fidèles défunts qu’elle évoque d’ailleurs chaque jour, à la fin de la prière eucharistique : « souviens-toi de tes serviteurs qui nous ont précédés, marqués du signe de la foi... qu’ils entrent dans la joie, la paix et la lumière » (PE I) ; « reçois-les dans ta lumière auprès de toi » (PE II) ; « pour nos frères défunts, ... reçois-les dans ton Royaume » (PE III) ; « Souviens-toi aussi de nos frères qui sont morts dans la paix du Christ » (PE IV).
L’Église « a, depuis les premiers temps de la religion chrétienne, entouré d’une grande piété la mémoire des défunts » (Lumen Gentium 50). Ce faisant, elle s’inscrit dans la continuité des pratiques païennes qui consistaient à rendre hommage aux défunts un jour donné, mais elle les renouvelle profondément. Car elle vit cette commémoration dans la foi en la résurrection du Christ, source de l’espérance en notre propre résurrection. « La mort a été engloutie » dans la victoire pascale du Christ. « Et si la loi de la mort nous afflige encore, la promesse de l’immortalité nous apporte la consolation. »
Dans le Christ, nous sommes tous, vivants et défunts, « unis les uns aux autres par le mystère de son amour », et nous nous aidons à y grandir mutuellement.

Source : missel Kephas

samedi 1 novembre 2014

Heureuse fête de la Toussaint !


Photo prise à Voronet, en Bucovine (Roumanie)


Seigneur, en ce jour de céleste allégresse, nous te bénissons pour tous ceux que tu as rachetés par ton sang, qui partagent ta gloire dans la vision face à face et te connaissent comme tu les as connus pendant leur pèlerinage sur la terre. Nous te bénissons pour la bienheureuse espérance qui est en nous de partager le sort de cette foule immense des saints, des esprits bienheureux et de tous ceux qui sont parvenus jusqu’au trône de ta gloire, qui te chantent sans cesse et participent à l’indicible bonheur qui est en toi, Trinité Sainte. Donne-nous de voir les cieux ouverts comme tu nous l’as promis (Jean 1, 51), que la gloire du monde à venir nous aide à supporter joyeusement toutes les tristesses de ce monde et à considérer toutes choses comme passagères.

Source : missel Kephas

mardi 28 octobre 2014

28 octobre: Saints Simon le Cananéen (le zélote) et Jude Thaddée, apôtres (1er siècle)



Nous fêtons aujourd'hui 28 octobre les saints Simon et Jude, apôtres. Le premier était surnommé le Zélote et le second, fils de Jacques, était appelé aussi Thaddée.

Nous les considérons ensemble, non seulement parce que dans les listes des Douze, ils sont toujours rappelés l'un à côté de l'autre (cf. Mt 10, 4; Mc 3, 18; Lc 6, 15; Ac 1, 13), mais également parce que les informations qui les concernent ne sont pas nombreuses, en dehors du fait que le Canon néo-testamentaire conserve une lettre attribuée à Jude Thaddée.

Simon reçoit un épithète qui varie dans les quatre listes:  alors que Matthieu et Marc le qualifient de "cananéen", Luc le définit en revanche comme un "zélote". En réalité, les deux dénominations s'équivalent, car elles signifient la même chose:  dans la langue juive, en effet, le verbe qana' signifie:  "être jaloux, passionné" et peut être utilisé aussi bien à propos de Dieu, en tant que jaloux du peuple qu'il a choisi (cf. Ex 20, 5), qu'à propos des hommes qui brûlent de zèle en servant le Dieu unique avec un dévouement total, comme Elie (cf. 1 R 19, 10). Il est donc possible que ce Simon, s'il n'appartenait pas précisément au mouvement nationaliste des Zélotes, fût au moins caractérisé par un zèle ardent pour l'identité juive, donc pour Dieu, pour son peuple et pour la Loi divine.

En  ce  qui  concerne ensuite Jude Thaddée, il est ainsi appelé par la tradition qui réunit deux noms différents:  en effet, alors que Matthieu et Marc l'appellent simplement "Thaddée" (Mt 10, 3; Mc 3, 18), Luc l'appelle "Jude fils de Jacques" (Lc 6, 16; Ac 1, 13) [...] On ne connaît que peu de choses de lui. Seul Jean signale une question qu'il posa à Jésus au cours de la Dernière Cène. Thaddée dit au Seigneur:  "Seigneur, pour quelle raison vas-tu te manifester à nous, et non pas au monde?". C'est une question de grande actualité, que nous posons nous aussi au Seigneur:  pourquoi le Ressuscité ne s'est-il pas manifesté dans toute sa gloire à ses adversaires pour montrer que le vainqueur est Dieu? Pourquoi s'est-il manifesté seulement à ses Disciples? La réponse de Jésus est mystérieuse et profonde. Le Seigneur dit:  "Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui" (Jn 14, 22-23). Cela signifie que le Ressuscité doit être vu et perçu également avec le cœur, de manière à ce que Dieu puisse demeurer en nous. Le Seigneur n'apparaît pas comme une chose. Il veut entrer dans notre vie et sa manifestation est donc une manifestation qui implique et présuppose un cœur ouvert. Ce n'est qu'ainsi que nous voyons le Ressuscité.

A Jude Thaddée a été attribuée la paternité de l'une des Lettres du Nouveau Testament, qui sont appelées "catholiques" car adressées non pas à une Eglise locale déterminée, mais à un cercle très vaste de destinataires. Celle-ci est en  effet  adressée  "aux appelés, bien-aimés de Dieu le Père et réservés pour Jésus Christ" (v. 1).

Que Simon le Cananéen ainsi que Jude Thaddée nous aident à redécouvrir toujours à nouveau et à vivre inlassablement la beauté de la foi chrétienne, en sachant en donner un témoignage à la fois fort et serein.


Sources : audience générale donnée par la pape Benoît XVI le 11 octobre 2006 pour le texte et site "réflexion chrétienne" pour l'image du vitrail

samedi 25 octobre 2014

L’Apôtre, un film juste et réaliste sur un sujet sensible



L'Apôtre est un film français écrit, réalisé et produit par Cheyenne-Marie Carron, sorti début octobre 2014. Il a obtenu le prix spécial de la fondation Capax Dei au festival Mirabile Dictu 2014. Son sujet, la conversion d’un musulman au christianisme, est très sensible, voire explosif. De ce fait, la réalisatrice n’a pas pu trouver de distributeur pour son film ; il ne passe que dans 2 salles à Paris, le Lincoln et les 7 parnassiens. Il est par ailleurs distribué par DVD.

Ma femme et moi avons reçu le DVD cette semaine et nous avons vu le film hier soir. Ce film vaut la peine d’être vu, vraiment !

Akim et Youssef sont deux frères, jeunes musulmans qui se destinent à devenir imams. Dans leur quartier la sœur d'un prêtre catholique est assassinée par un voisin de culture arabo-musulmane. Ce prêtre décide de continuer à vivre auprès de la famille de l'assassin, car il sent que cela les aide à vivre. Interpellé par cet acte de charité chrétienne, Akim s'engage dans un chemin de conversion au christianisme, aidé par quelques rencontres : celle de Julien, jeune garagiste qui l’invite à la cérémonie où ce prêtre baptise sa fille, et celle d’un autre converti de l’Islam qui va lui permettre de partager et sa nouvelle foi et ses souffrances. Ce chemin de conversion va opposer Akim à son frère et à l'ensemble de sa communauté. Le film met en évidence la déstabilisation de la famille d'Akim suite à sa conversion, mais aussi les liens familiaux très forts de cette famille qui veut malgré tout conserver des relations avec lui. Le film se termine sur une note plutôt optimiste d’acceptation du choix d’Akim.

L’auteur a su traiter un sujet très sensible, voire explosif, avec beaucoup de tact, en étant à la fois juste et réaliste. L’itinéraire de foi d’Akim est traité de façon très intéressante, mettant en lumière l’universalité de la charité chrétienne qui le séduit. Quant à la réaction de la famille, elle me semble abordée de façon bienveillante; les personnages sont sympathiques, y compris le frère d’Akim. Et Cheyenne Carron ne masque pas la violence des exaltés musulmans qui rendent le parcours de conversion si dangereux pour ceux qui viennent de l’Islam. Cet itinéraire avait été décrit de façon saisissante par Joseph Fadelle dans son livre « le prix à payer »; c’était dramatique, mais ici nous sommes en France où il y a une plus grande retenue, malgré tout. De plus les interventions de l’oncle d’Akim, imam, sont présentées sous un jour très favorable ; on est très loin d’une caricature de l’Islam.

En conclusion, il faut voir ce film, c’est un bon moment, on ne sent pas passer le temps (1h57), c’est un éclairage très intéressant sur une partie de la communauté arabo-musulmane de France et c’est un hommage original à la foi catholique en Jésus-Christ.

mercredi 22 octobre 2014

Prière pour la famille de saint Jean-Paul II



Nous fêtons pour la première fois, ce 22 octobre 2014, saint Jean-Paul II. Cette date de l'année a été choisie car elle est le jour anniversaire de l'inauguration de son pontificat (22 octobre 1978).


Prière pour la famille

O Dieu, de qui vient toute paternité au ciel et sur la terre,
Toi, Père, qui es Amour et Vie,
fais que sur cette terre,
par ton Fils, Jésus-Christ, «né d’une Femme»,
et par l’Esprit Saint, source de charité divine,
chaque famille humaine devienne
un vrai sanctuaire de la vie et de l’amour
pour les générations qui se renouvellent sans cesse.

Que ta grâce oriente les pensées et les actions des époux
vers le plus grand bien de leurs familles,
de toutes les familles du monde.

Que les jeunes générations
trouvent dans la famille un soutien inébranlable
qui les rende toujours plus humaines
et les fasse croître dans la vérité et dans l’amour.

Que l’amour, affermi par la grâce du sacrement de mariage,
soit plus fort que toutes les faiblesses et toutes les crises
que connaissent parfois nos familles.

Enfin, nous te le demandons 
par l’intercession de la sainte Famille de Nazareth,
qu’en toutes les nations de la terre
l’Église puisse accomplir avec fruit sa mission
dans la famille et par la famille.

Toi qui es le Chemin, la Vérité et la Vie
dans l’unité du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Jean Paul II

Sources : site du Vatican et site Nominis

dimanche 19 octobre 2014

Discours percutant du pape François en clôture du synode extraordinaire sur la famille



D'après Radio Vatican, en conclusion du Synode extraordinaire sur les défis pastoraux de la famille, le Pape François a tiré un bilan positif de cette expérience synodale, vécue dans une liberté de parole inédite.

Il a fait allusion aux échos médiatiques suscités par les discussions synodales : «Tant de commentateurs, ou de gens qui parlent, ont imaginé de voir une Eglise en conflit où une partie contre l’autre, en doutant même de l’Esprit Saint, le vrai promoteur et garant de l’unité et de l’harmonie dans l’Église. L’Esprit Saint qui au long de l’Histoire a toujours mené la barque, à travers ses ministres, aussi quand la mer était contraire et agitée et les ministres infidèles et pécheurs. Et comme je vous l’ai dit au début du Synode, c’était nécessaire de vivre tout cela avec tranquillité, avec paix intérieure aussi parce que le Synode se déroule cum Petro et sub Petro et que la présence du Pape est garantie pour tous. »

Et le Pape a précisé que la "Relatio Synodi" votée ce samedi après-midi servirait de "Lineamenta", donc de fil rouge pour la réflexion des conférences épiscopales dans la perspective du Synode de 2015.

Source : Radio Vatican en français

samedi 18 octobre 2014

Message de l'Assemblée du Synode aux familles du monde



"L'amour de l'homme et de la femme nous enseigne que chacun des deux a besoin de l'autre pour être soi-même, chacun demeurant pourtant différent de l'autre dans son identité qui s'ouvre et se révèle dans le don réciproque."

"Cet amour se déploie au travers de la fécondité qui n'est pas seulement procréation mais aussi don de la vie divine dans le baptême, éducation et catéchèse des enfants."


Ci-dessous, l'intégralité du message de la IIIe Assemblée générale extraordinaire du synode des évêques :

Nous, Pères synodaux réunis à Rome autour du Pape François pour l'Assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques, nous nous adressons à toutes les familles des divers continents, et en particulier à celles qui suivent le Christ, Chemin, Vérité et Vie. Nous manifestons notre admiration et notre gratitude pour le témoignage quotidien que vous nous offrez, ainsi qu’au monde, par votre fidélité, votre foi, votre espérance et votre amour.

Nous aussi, pasteurs de l'Église, nous sommes nés et avons grandi dans des familles aux histoires et vicissitudes les plus diverses. En tant que prêtres et évêques, nous avons rencontré et avons vécu aux côtés de familles qui nous ont raconté en parole et révélé en actes toute une série de merveilles mais aussi de difficultés.

La préparation même de cette assemblée synodale, à partir des réponses au questionnaire envoyé aux Églises du monde entier, nous a permis de nous mettre à l’écoute de nombreuses expériences familiales. Notre dialogue durant les jours du Synode nous a ainsi enrichis mutuellement, nous aidant à regarder la réalité vivante et complexe dans laquelle évoluent les familles.

À vous, nous proposons cette parole du Christ : « Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. » (Ap 3, 20). Comme il le faisait durant ses pérégrinations sur les routes de la Terre Sainte, entrant dans les maisons des villages, Jésus continue à passer aussi aujourd’hui par les rues de nos villes. Dans vos foyers, vous faites l’expérience d’ombres et de lumières, de défis exaltants, mais parfois aussi d’épreuves dramatiques. L'obscurité se fait encore plus épaisse, jusqu'à devenir ténèbres, lorsque le mal et le péché s'insinuent au cœur même de la famille.

Il y a, avant tout, le grand défi de la fidélité dans l'amour conjugal. L’affaiblissement de la foi et des valeurs, l'individualisme, l'appauvrissement des relations, le stress d’une frénésie qui empêche la réflexion marquent aussi la vie familiale. On assiste alors à de nombreuses crises matrimoniales, affrontées souvent de façon expéditive, sans avoir le courage de la patience, de la remise en question, du pardon mutuel, de la réconciliation et même du sacrifice. Ces échecs sont ainsi à l’origine de nouvelles relations, de nouveaux couples, de nouvelles unions et de nouveaux mariages, qui créent des situations familiales complexes et problématiques quant au choix de la vie chrétienne.

Parmi ces défis, nous souhaitons ensuite évoquer les épreuves de l’existence même. Pensons à la souffrance qui peut apparaître lorsque qu’un enfant est handicapé, lors d’une grave maladie, lors de la dégénérescence neurologique due à la vieillesse, lors de la mort d'une personne chère. La fidélité généreuse de tant de familles qui vivent ces épreuves avec courage, foi et amour est admirable, lorsqu’elles les considèrent non comme quelque chose qui leur a été arrachée ou imposée, mais comme quelque chose qui leur a été donné et qu'ils offrent à leur tour, voyant en toutes ces personnes éprouvées le Christ souffrant lui-même.

Nous pensons aux difficultés économiques causées par des systèmes pervers, par le « fétichisme de l'argent » et par « la dictature de l’économie sans visage et sans un but véritablement humain » (Evangelii gaudium, 55) qui humilie la dignité de la personne. Nous pensons aux pères et aux mères sans emploi, impuissants face aux besoins les plus élémentaires de leur famille ; et à ces jeunes qui se trouvent devant des journées désœuvrées et sans espérance, proies potentielles des dérives de la drogue et de la criminalité.

Nous pensons enfin à la foule des familles pauvres, à celles qui s'agrippent à une barque pour atteindre des moyens de survie, aux familles de réfugiés qui émigrent sans espoir à travers des déserts, à celles qui sont persécutées simplement à cause de leur foi et de leurs valeurs spirituelles et humaines, à celles qui sont frappées par la brutalité des guerres et des oppressions. Nous pensons aussi aux femmes qui subissent la violence et sont soumises à l’exploitation, à la traite des personnes, aux enfants et aux jeunes victimes d’abus même de la part de ceux qui devraient en prendre soin et les faire grandir en confiance, aux membres de tant de familles humiliées et en difficulté. «La culture du bien-être nous anesthésie et […] toutes ces vies brisées par manque de possibilités nous semblent un simple spectacle qui ne nous trouble en aucune façon. (Evangelii gaudium, 54). Nous faisons appel aux gouvernements et aux organisations internationales pour promouvoir les droits de la famille en vue du bien commun.

Le Christ a voulu que son Église soit une maison avec la porte toujours ouverte et accueillante, sans exclure personne. Nous sommes ainsi reconnaissants envers les pasteurs, les fidèles et les communautés prêts à accompagner et à porter les déchirures internes et sociales des couples et des familles.

***
Cependant, il y a également la lumière qui brille le soir derrière les fenêtres dans les maisons des villes, dans les modestes résidences des périphéries ou dans les villages et même dans les baraquements : celle-ci brille et réchauffe les corps et les âmes. Cette lumière, dans les vicissitudes de la vie nuptiale des conjoints, s'allume grâce à une rencontre : il s'agit d'un don, d'une grâce qui s'exprime -comme le dit la Genèse (2,18)- quand deux visages se retrouvent chacun l'un « en face » de l'autre, comme une «aide qui lui corresponde », c'est-à-dire à la fois semblable et complémentaire. L'amour de l'homme et de la femme nous enseigne que chacun des deux a besoin de l'autre pour être soi-même, chacun demeurant pourtant différent de l'autre dans son identité qui s'ouvre et se révèle dans le don réciproque. C’est ce qu’exprime de façon suggestive la femme du Cantique des Cantiques : « Mon bien-aimé est à moi, et moi, je suis à lui […] Je suis à mon bien-aimé, mon bien-aimé est à moi » (Ct 2, 16 ; 6,3).

Pour que cette rencontre soit authentique, le cheminement commence avec le temps des fiançailles, temps de l'attente et de la préparation. Il s'actualise pleinement dans le sacrement du mariage où Dieu appose son sceau, sa présence et sa grâce. Ce chemin passe aussi par la sexualité, la tendresse, la beauté, qui perdurent même au-delà de la vigueur et de la fraîcheur de la jeunesse. De par sa nature, l'amour tend à rimer avec toujours, jusqu'à donner sa vie pour la personne qu'on aime (cf. Jn 15,13). À cette lumière, l'amour conjugal, unique et indissoluble, persiste malgré les nombreuses difficultés des limites humaines ; c’est l’un des plus beaux miracles, bien qu’il soit aussi le plus commun.

Cet amour se déploie au travers de la fécondité qui n'est pas seulement procréation mais aussi don de la vie divine dans le baptême, éducation et catéchèse des enfants. Il s'agit aussi d'une capacité à offrir la vie, de l'affection et des valeurs. Cette expérience est possible même pour ceux qui n'ont pu avoir d'enfant. Les familles qui vivent cette aventure lumineuse deviennent pour tous un témoignage, en particulier pour les jeunes.

Durant ce cheminement, qui s'avère parfois un sentier ardu avec ses difficultés et ses chutes, on retrouve toujours la présence et l'accompagnement de Dieu. La famille en fait l'expérience dans l'affection mutuelle et le dialogue entre époux et épouse, entre parents et enfants, entres frères et sœurs. Elle le vit aussi en se mettant ensemble à l’écoute de la Parole de Dieu et en partageant la prière commune : petite oasis spirituelle à mettre en place à un moment chaque jour. Il y a aussi l'engagement quotidien de l'éducation à la foi, à la beauté de la vie évangélique et à la sainteté. Ce devoir est souvent partagé et exercé avec beaucoup d'affection et de dévouement aussi par les grands-parents. Ainsi la famille se présente comme une authentique Église domestique, qui s'ouvre sur cette famille de familles qu'est la communauté ecclésiale. Les époux chrétiens sont alors appelés à devenir des maîtres dans la foi et dans l'amour également auprès des jeunes couples.

Il y a ensuite une autre expression de la communion fraternelle, celle de la charité, du don, de la proximité auprès des laissés pour compte, des marginalisés, des pauvres, des personnes seules, des malades, des étrangers, des familles en crise, gardant en mémoire la parole du Seigneur : « Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir » (Ac 20,35). Il s'agit d'un don de biens partagés, de présence, d'amour et de miséricorde et aussi d’un témoignage de vérité, de lumière, de sens donné à la vie.

Le sommet qui recueille et récapitule tous ces liens de la communion avec Dieu et le prochain est l'Eucharistie dominicale, lorsque, avec toute l’Église, la famille prend place à la table du Seigneur. Lui-même se donne à nous tous, pèlerins de l'histoire en route vers la rencontre ultime lorsque le «Christ sera tout en tous» (Col 3,11). Pour cela, dans la première étape de notre chemin synodal, nous avons réfléchi à l’accompagnement pastoral et à la question de l’accès aux sacrements des personnes divorcées-remariées.

Nous, pères synodaux, vous demandons de cheminer avec nous vers le prochain synode.

Que demeure sur vous la présence de la famille de Jésus, Marie et Joseph réunis dans leur modeste maison. Ensemble, tournés vers la Famille de Nazareth, faisons monter vers notre Père à tous notre invocation pour les familles de la terre.
Père, donne à toutes les familles la présence d'époux courageux et remplis de sagesse, qui soient source d'une famille libre et unie.
Père, donne aux parents d'avoir une maison où vivre dans la paix avec leur famille.
Père, donne aux enfants d'être signes de confiance et d'espérance, et aux jeunes le courage de l’engagement stable et fidèle.
Père, donne à tous de pouvoir gagner leur pain de leurs propres mains, de jouir de la sérénité d’esprit et de garder allumé le flambeau de la foi même dans les moments d'obscurité.
Père, donne-nous de voir fleurir une Église toujours plus fidèle et crédible, une cité juste et humaine, un monde qui aime la vérité, la justice et la miséricorde.

Source: Radio Vatican en Français et Vatican Information Service

jeudi 16 octobre 2014

16 octobre : sainte Marguerite-Marie Alacoque, vierge


Portrait de Marguerite-Marie du site mater-amabilis.net


Aujourd'hui, 16 octobre, nous fêtons sainte Marguerite-Marie Alacoque, visitandine de Paray-le-Monial.

Le nom de sainte Marguerite-Marie est lié à la dévotion du Sacré-Cœur de Jésus. Née en 1647 au diocèse d’Autun, Marguerite-Marie a eu une enfance difficile marquée par le deuil, les humiliations, la maladie. Dès cette époque, elle éprouve un attrait pour la solitude et un très grand amour pour Jésus crucifié, et pour la Vierge, ce qui ne l’empêche pas de s’investir au service des enfants pauvres et abandonnés, nombreux à cette époque.

En 1671, elle entre au monastère de la Visitation à Paray-le-Monial malgré les oppositions de sa famille, à l’égard de laquelle elle sait se montrer ferme. Professe en 1672, elle exercera entre 1685 et 1690, date de sa mort, les charges d’assistante et de maîtresse des novices. Son cheminement s’il est ponctué de tentations terribles, de maladies graves, de souffrances et d’humiliations venues de son entourage, est aussi comblé de grâces mystiques qu’elle reçoit sous forme de révélations ou de visions... Une grande fidélité à l’oraison, en présence du Saint-sacrement, marque sa vie de foi.

A partir de 1673, le Christ commence à lui ouvrir les secrets de son divin cœur : « abîme de bien..., abîme de joie..., abîme de miséricorde..., abîme d’amour ». En juin 1675, le Christ lui montre son cœur en lui disant : « Voilà ce cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes... » Craignant toujours d’être en proie aux illusions, elle accueille avec reconnaissance l’aide du père jésuite Claude La Colombière pour faire instaurer cette fête du Sacré-Cœur demandée par Jésus lui-même. Cela dit, elle doit tout de même affronter ses supérieures et ses sœurs, peu enclines à reconnaître dans cette révélation le travail de l’Esprit. La fête sera néanmoins célébrée à la Visitation en 1686, mais il faudra attendre le XVIIIe siècle pour qu’elle prenne son plein essor.

Source : missel Kephas.

dimanche 12 octobre 2014

Très belle prière de Padre Pio dite par Michaël Lonsdale



Restez avec moi Seigneur...

Avec cette prière de Padre Pio, Michaël Lonsdale nous fait par ailleurs découvrir ou redécouvrir les prières les plus simples, mais aussi les plus profondes de plusieurs saints dans un album intitulé "Prières" : François d'Assise, Thérèse de Lisieux, Thérèse d'Avila, Augustin, Thomas d'Aquin...

vendredi 10 octobre 2014

3 minutes en vérité avec le père Daniel-Ange, fondateur de Jeunesse Lumière



Interpellation du père Daniel Ange

De passage à Paris pour fêter les 30 ans de Jeunesse-Lumière dont il est le fondateur, le père Daniel-Ange, "enfant de Dieu fier et heureux de l’être", adresse aux évêques et aux pasteurs responsables de l’Église un appel au courage.

Fermement hostile à l'enseignement de l'idéologie du genre à l'école, au recours aux mères porteuses ou à l'adoption d'enfant par les couples homosexuels, le père Daniel Ange encourage le vaste mouvement du "bon sens" et de la protection des enfants incarné par La Manif Pour Tous.

samedi 4 octobre 2014

#5oct La Manif Pour Tous - Teaser



Demain 5 octobre La Manif pour Tous mobilise, à Paris et à Bordeaux, pour protester contre la marchandisation de l'humain.


Oui au droit de l'enfant, non au droit à l'enfant.

Nous sommes toujours devant un choix de société d'une extrême importance. L'enfant n'a pas à être considéré comme un bien de consommation. Or c'est ce qui se passe lorsqu'on "fabrique" un enfant sans père par PMA avec donneur anonyme ou bien sans mère par GPA, qui est en réalité une grossesse pour l'abandon.

Un droit très important d'un enfant c'est de connaître et d'être élevé par son père et sa mère (c'est rappelé dans la convention internationale des droits de l'enfant du 20 novembre 1989, à l'article 7). Or, à partir du moment où la loi accepte (ou entérine ce qui l'est à l'étranger) la fabrication d'enfant sans père par PMA ou bien d'enfant sans mère par GPA, elle contrevient à ce droit de l'enfant.

Lorsque des malheurs de la vie font qu'un enfant est abandonné, l'adoption est alors légitime et il a alors le droit d'avoir un père et une mère. Etre parents d'un enfant ce n'est pas seulement bien s'en occuper, mais c'est aussi l'introduire dans une filiation. On ne fournit pas un enfant à des adultes plus ou moins compétents, mais on offre une famille à un enfant.








lundi 29 septembre 2014

Bonne fête des saints Archanges Michel, Gabriel et Raphaël !

Saint Michel, sculpture de Fremiet en haut de la flèche de l'abbaye du Mont-Saint-Michel (source photo: site Panoramio)


L'archange saint Michel est l'objet historiquement d'une grande vénération en France. Même s'il y a des récupérations pas toujours évangéliques de cette vénération, le recours à lui me semble toutefois légitime grâce à sainte Jeanne d'Arc. En effet, saint Michel lui apparaît à l'âge de 13 ans.

Je cite Benoît XVI (à l'audience générale du 26 janvier 2011) : "A travers la «voix» de l'archange saint Michel, Jeanne se sent appelée par le Seigneur à intensifier sa vie chrétienne ainsi qu'à s'engager personnellement pour la libération de son peuple".

Bonne fête des saints Archanges, Michel, Gabriel et Raphaël, à tous ceux qui passent !

vendredi 26 septembre 2014

Saints Côme et Damien, martyrs : 26 septembre


Panneau de la prédelle de la Pala di San Marco, par Fra Angelico, au Musée national San Marco, Florence.




Le 26 septembre, nous fêtons les frères jumeaux saint Côme et saint Damien, qui naquirent au IIIème siècle en Cilicie ou en Arabie et pratiquèrent la médecine dans le port maritime d'Égée (aujourd'hui Ayash) dans le golfe d'İskenderun (aujourd'hui en Turquie).  Ils souffrirent vraisemblablement ensemble le martyre sous Dioclétien, en 303 ou 310. Ils sont les saints patrons des barbiers, des chirurgiens, des médecins et des apothicaires (pharmaciens).


Le culte des saints Côme et Damien, martyrs, est attesté par l’évêque Théodoret de Cyr (Ve siècle), ville où l’empereur Justinien leur fit élever une basilique au siècle suivant. Leur tombeau étant en effet un lieu de prière fervente.
Comme les miracles qui s’y produisaient étaient surtout des guérisons, la légende en fit des médecins, soignant gratuitement. Cette dernière caractéristique a d’ailleurs été retenue par l’Église grecque qui honore en eux les saints « anargyres » (sans argent). En réalité, ces bienfaits posthumes n’impliquent pas qu’ils aient été médecins de leur vivant.
De Cyr (près d’Alep), leur culte se répandit très rapidement : ils étaient vénérés en Orient dès le Ve siècle (à Jérusalem, Édesse) et à Rome dès le VIe siècle où une basilique leur fut consacrée. Une mosaïque les représente offrant leur couronne au Christ, geste symbolique pour exprimer le martyre vécu librement par amour du Seigneur.
En eux, l’Église reconnaît un type particulier de sainteté, faite de zèle pour Dieu et d’amour concret pour les hommes souffrants. En eux, elle contemple la victoire du Christ, source et modèle de tout martyre, c’est-à-dire de tout témoignage, qu’il soit vécu dans la vie ou dans la mort.



vendredi 29 août 2014

Martyre de saint Jean Baptiste

Décollation de saint Jean-Baptiste par le Caravage, Co-cathédrale Saint-Jean de La Valette à Malte



Le 29 août nous célébrons le martyre de saint Jean-Baptiste. Il fait partie de ces rares saints, avec la Vierge Marie, dont nous fêtons et la nativité et l'entrée dans la vie éternelle.

Aujourd’hui, l’Église nous invite à faire mémoire du martyre de celui qui fut le « précurseur du Seigneur dans sa naissance et dans sa mort ». Ascète formé à la rude école du désert, prophète à la parole de feu, refusant toute compromission, Jean Baptiste annonçait la proximité du jugement de Dieu, invitant les hommes à la conversion (Matthieu 3).

Comme le chante l’antienne d’ouverture, il a parlé « sans craindre la honte » devant le roi Hérode et sa compagne Hérodiade, s’exposant ainsi à la vindicte royale. Homme reconnu juste et saint, même par celui qui le fit périr, nous admirons aujourd’hui son courage et sa fidélité à la mission reçue de Dieu. « Le martyre mit un sceau final au témoignage qu’il a rendu au Seigneur. Nul ne doutera, en effet que saint Jean ait enduré la prison et la mort pour rendre témoignage à notre Sauveur qu’il avait pour mission d’annoncer. Ses persécuteurs ne lui ont pas enjoint de renier le Christ ; mais ils ont voulu lui faire taire la vérité, et le Christ a dit “Je suis la Vérité”. C’est donc bien pour le Christ qu’il a versé son sang » (Saint Bède). Dans sa vie comme dans sa mort, Jean a vécu ce qu’il affirmait : « il faut que lui grandisse et que moi je diminue ». Il est mort sans témoin, dans le cachot obscur d’une prison. D’après la tradition, les disciples de Jean transportèrent son corps à Sébaste où son tombeau était vénéré dès le quatrième siècle. Une basilique y fut édifiée deux siècles plus tard.

Source : missel Kephas (vol. 3). 

samedi 23 août 2014

23 août: Sainte Rose de Lima - Le blogue de Jacques Gauthier


Sainte Rose de Lima, émail sur cuivre par Noël II Laudin (1657-1727), Limoges. Collection du musée municipal de Châlons en Champagne (source: Wikipedia).


Très intéressant article à propos de saint Rose de Lima, fêtée aujourd'hui 23 août et première sainte du Nouveau Monde.

23 août: Sainte Rose de Lima - Le blogue de Jacques Gauthier


vendredi 22 août 2014

Fête de la Vierge Marie Reine


Le couronnement de la Vierge, par Enguerrand Quarton (1454), oeuvre conservée au Musée Pierre-de-Luxembourg à Villeneuve-lès-Avignon (source: Wikipedia).


Le 22 août nous fêtons la Vierge Marie Reine, une semaine après l'Assomption.

Les litanies le chantaient depuis des siècles: "Reine des anges... reine des patriarches ... reine des apôtres ..." Le Pape Pie XII n'a fait que reprendre cette longue tradition en instaurant la fête de "Marie, reine", en 1954.

Source : site Nominis

vendredi 15 août 2014

samedi 2 août 2014

Blog en pause

Ce blog est à nouveau en pause du fait de l'absence de son rédacteur.

Bonjour à tous ceux qui passent...

dimanche 27 juillet 2014

La Bataille de Bouvines (1214)


Il y a exactement 800 ans se déroulait la bataille de Bouvines, victoire du roi de France sur une coalition de l'empire d'Allemagne, de l'Angleterre... Cette victoire a été obtenue par l'ost royal de Philippe Auguste.

"Avec lui ont combattu ses barons, ses chevaliers et ses sergents, mais aussi les milices communales. Le dimanche de Bouvines, c'est la victoire de tout un peuple qui défend sa liberté. Un pas décisif vers la naissance de la nation française." Max Gallo

Ce 800ème anniversaire tombe aussi un dimanche, comme le 27 juillet 1214.

samedi 19 juillet 2014

Terrible période pour les Chrétiens du Nord de l'Irak



En Irak, hier vendredi, les dernières familles chrétiennes encore présentes à Mossoul ont quitté la ville en direction de Qaraqosh, ville majoritairement chrétienne dans la plaine de Ninive, mais aussi plus à l’est, vers Erbil ou Dohuk au Kurdistan irakien.

La veille, jeudi 17, le dirigeant de l’État islamique avait convoqué les dirigeants de la communauté chrétienne de Mossoul, dans le but de définir le statut des chrétiens dans l’État islamique. Aucun dirigeant de la communauté chrétienne n’était présent à cette convocation. Finalement un décret a été promulgué de la part de l’État islamique. Voici le décret (surréaliste):

« Nous avons informé les dirigeants des chrétiens de venir prendre connaissance de leur statut sous le régime de l’État du califat dans la province de Ninive. Ils ne se sont pas présentés au rendez-vous fixé. Nous avons prévu pour eux les trois choix suivants :

1. Se convertir à l’islam ; 2. Accepter le statut de dhimmi ; 3. En cas de refus du premier ou du deuxième choix, ils seront exécutés par l’épée.

Le prince des croyants, le calife Ibrahim a généreusement laissé aux chrétiens le choix de s’exiler par eux-mêmes à l’extérieur des frontières de l’État islamique. Cela doit être fait avant le dernier délai prévu pour le samedi 19 juillet 2014 à midi. Après ce délai, il n’y aura que l’épée. »


Ces personnes arrivent à Qaraqosh, arrivent dans les villages de la pleine de Ninive avec pour certains, uniquement leurs vêtements sur eux et ils ne savent pas quel est leur avenir dans cet Irak. C’est une grande tragédie parce qu’il faut rappeler que Mossoul, avant 2003, comptait au moins 20.000 chrétiens. Il y a vingt ans, c’était encore une des plus grandes villes chrétiennes de tout le Proche-Orient. Ce qui vient de se passer à Mossoul est extrêmement préoccupant parce qu’il y a un enjeu humanitaire vraiment urgent.

Sources : site de Fraternité en Irak, site de Radio Vatican et site de l'Observatoire de la Christianophobie.

lundi 14 juillet 2014

Fête nationale, prières pour la France



Ce jour du 14 juillet est celui de notre fête nationale. Elle me donne l'occasion de présenter 2 prières pour la France que j'aime particulièrement, celle de Marcel Van et celle de Marthe Robin.


Prière pour la France de Marcel Van, dictée par le Christ le 14 novembre 1945 au jeune novice rédemptoriste qu'il était.

« Seigneur Jésus, aie pitié de la France !
Daigne la serrer sur ton Cœur ;
Montre-lui combien tu l'aimes.
Purifie-la ; fortifie-la dans ton Esprit Saint.
Que la France contribue à Te faire aimer de toutes les nations !
O Jésus, nous autres Français Te promettons fidélité.
Oui, nous nous engageons à travailler d'un cœur ardent à l'extension de ton Règne sur la terre, ne comptant en rien sur nous, mais uniquement sur Toi.
Amen. »


Prière pour la France de Marthe Robin, en voici une transcription de l'original, daté du 15 octobre 1943.

« Ô Père, ô mon Dieu, délivrez, sauvez maintenant votre France ;
Préparez le cœur de ses enfants à la mission qu'ils vont avoir à accomplir pour elle, pour toutes les autres nations, pour l'Eglise tout entière.
Ô Père, ô mon Dieu, que le cœur de tous vos élus tressaille maintenant à votre appel, reconnaissant votre voix et votre commandement, votre invitation à agir ;
Conduisez-les, ô mon Dieu, chacun à sa place et chacun à sa mission
Et imposez-leur vous-même tout ce que vous voulez de chacun et de tous.
Que rien ne soit l'effet de leur choix, ô mon Dieu, mais de votre unique désir, de votre unique volonté d'amour.
Ô Maman chérie, ne les laissez ni s'égarer, ni se tromper.
Amen. »

Sources : site de Marcel Van et site officiel de Marthe Robin

samedi 5 juillet 2014

Terrible témoignage de Meriam, réfugiée à l'ambassade américaine de Khartoum



Meriam Yahia Ibrahim Ishag, jeune femme médecin, âgée de 27 ans, est actuellement réfugiée à l’ambassade américaine à Khartoum depuis le 27 juin, dans l’attente d’un passeport soudanais, en compagnie de son mari et de ses deux enfants: Martin, 21 mois, et Maya, née le 27 mai dernier, alors que sa mère était en prison.

Meriam, née le 3 novembre 1987 dans l'État d'Al Qadarif, est une chrétienne soudanaise accusée d'apostasie et de ce fait, condamnée à mort, mais libérée. Elle a toutefois été empêchée de quitter le Soudan.

Née d'un père musulman, élevée dans la tradition chrétienne par sa mère, la jeune femme a été condamnée à la mi-mai 2014 en référence à la loi islamique, la Charia, en vigueur au Soudan depuis 1983 et qui interdit les conversions sous peine de mort. Bien qu'elle n'ait jamais pratiqué la foi musulmane mais qu'elle ait été élevée dans la religion orthodoxe de sa mère, puis convertie au catholicisme lors de son mariage, elle est légalement considérée comme ayant hérité la religion de son père, bien qu'il ne l'ait pas élevée. Elle a également été condamnée à 100 coups de fouet pour "adultère" pour s’être mariée à un chrétien, Daniel Wani.

Le témoignage qu'elle livre sur les conditions de son accouchement en détention est terrifiant. Ce témoignage, donné à la chaîne CNN, est en partie rapporté dans cet article de l'agence Zenit : "Soudan : Meriam dans l'attente de nouveaux papiers".

Elle raconte:  « Ma fille est handicapée parce qu’on m’a obligée à accoucher avec mes chaînes ». « Je n’avais pas de menottes mais j’avais des chaînes aux jambes. Je n’arrivais pas à ouvrir les jambes et les femmes ont alors dû me lever de la table. Je n’ai pas accouché allongée sur la table et ma fille a souffert… elle aura peut-être besoin d’un soutien pour marcher ».

Par ailleurs elle poursuit : « Les femmes en prison m’insultaient ». « J’ai toujours été chrétienne, je n’aurais jamais pu être musulmane ». « Maintenant ils protestent contre moi dans la rue. Je n’arrive même plus à décider ce qu'il faut faire. Je voudrais m’en aller et en même temps je ne voudrais pas. Mais je suis obligée de m’en aller ».

Sources : Agence Zenit et Wikipédia