lundi 31 mai 2010

31 mai : fête de la Visitation


Aujourd'hui se termine le mois de mai, aussi appelé mois de Marie. C'est aussi la fête de la Visitation de la Vierge Marie.

La Visitation est la visite que rendit Marie, future mère du Christ, à sa cousine Élisabeth, enceinte de Jean Baptiste. Cette visite est rapportée par l'évangéliste saint Luc.

En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers le haut pays, dans une ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et salua Élisabeth. Or, dès qu'Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie du Saint Esprit. Alors elle poussa un grand cri et dit : « Tu es bénie entre les femmes, et béni le fruit de son sein ! Et comment m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? Car, vois-tu, dès l'instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein. Oui, bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! »

Les versets suivants présentent le si beau cantique de Marie: le Magnificat.


Source : Wikipedia
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dimanche 30 mai 2010

Fête de la sainte Trinité



La sainte Trinité est fêtée ce dimanche qui suit la Pentecôte. Ce jour est faste cette année où nous fêtons aussi sainte Jeanne d'Arc, toutes les mamans et où nous célébrons avec les AFC une journée nationale pour la vie.

La Trinité est affirmée comme Mystère: la raison, laissée à ses seules lumières, ne peut arriver à la connaître, ni même, après la Révélation et dans l'acte de foi, à épuiser son sens.

L'Ancien Testament n'a pas révélé explicitement la Trinité, mais en suggère quelques aspects (thèmes de l'Esprit, du Messie, de la paternité de Yahvé). Le Nouveau Testament (sans spéculer sur la Trinité) révèle le Père par le Fils dans l'Esprit.
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30 mai : sainte Jeanne d'Arc


Le 30 mai, nous fêtons sainte Jeanne d'Arc. Je reprends ci-dessous un petit article que j'avais rédigé sur mon ancien blog Orange, avant leur fermeture l'an dernier.

Avec la Vierge Marie, sainte patronne principale de la France, sainte Jeanne d'Arc est déclarée patronne secondaire de la France par Pie XI en 1922. Sainte Thérèse de Lisieux est l'autre patronne secondaire de la France, déclarée telle par Pie XII en 1944.

Le 27 janvier 1894 Jeanne est déclarée "vénérable" par Rome, le 18 avril 1909 elle est déclarée bienheureuse à Saint-Pierre de Rome, le 30 mai 1920 elle est canonisée.

Fille d'humbles paysans de Lorraine ("on m'appelait Jeannette"), elle entendit des voix mystérieuses alors qu'elle n'avait que 13 ans. Saint Michel, sainte Catherine et sainte Marguerite, pendant trois ans, lui demandèrent de libérer la France et de faire sacrer le roi à Reims. A Chinon, premier prodige, le roi donne une armée à cette bergère de 16 ans, ignorante des lois de la guerre. En huit jours, au début du mois de mai, elle délivre Orléans assiégée depuis sept mois. En juillet, Charles VII est sacré roi à Reims. Après les réussites difficiles, vint le temps des épreuves. Le roi abandonne Jeanne, un an après Orléans, elle est faite prisonnière à Compiègne, livrée aux Anglais, passe un an en prison, courageuse, héroïque dans sa pureté devant les tentatives des soldats. Sous prétexte qu'elle s'habille en homme, elle est condamnée comme hérétique. Seule lui reste la foi et l'encouragement de ses voix. Elle meurt brûlée vive à 19 ans, à Rouen le 30 mai 1431.

Extraits du procès de Jeanne d'Arc :



"Mon père s'appelait Jacques d'Arc. Ma mère, Isabelle. Chez moi, on m'appelait Jeannette. Depuis ma venue en France Jeanne."
- Quel âge avez-vous?
"A peu près dix-neuf ans. J'ai été baptisée en l'église de Domremy par maître Jean Minet, à ce que je crois. C'est de ma mère que j'ai appris Pater noster, Ave Maria, Credo. Je n'ai appris ma créance d'ailleurs que de ma mère. Quand je fus grande, après l'âge de raison, en général je ne gardais pas les bêtes, mais j'aidais à les mener au pré."
"Je ne suis venue en France que sur l'ordre de Dieu."
"Puisque Dieu le commandait, il le convenait faire. Si j'eusse eu cent pères et cent mères, et si j'eusse été fille de roi, je serais partie."
"Mon étendard était blanc, en toile blanche. Il y avait dessus écrit les noms de « Jhesus Marie », je crois. Mon étendard, je l'aimais plus, quarante fois plus que mon épée. Je portais mon étendard, quand j'attaquais, pour éviter de tuer personne. Jamais je n'ai tué personne."
En la semaine de Pâques dernière passée, elle étant sur les fossés de Melun, lui fut dit par ses voix qu'elle serait prise avant qu'il fût la saint Jean, et que ainsi fallait qu'il fût fait. Et qu'elle ne se esbahist. Mais qu'elle prît tout en gré, et que Dieu lui aiderait.
Et encore : "Prends tout en gré. Ne te chaille de ton martyre. Tu en viendras à fin en royaume de paradis. Très doux Dieu, en l'honneur de votre sainte Passion, je vous requiers, si vous m'aimez, que vous me révéliez ce que je dois répondre à ces gens d'Église."
- Savez-vous si vous êtes en la grâce de Dieu ?
"Si je n'y suis, Dieu m'y mette. Et si j'y suis, Dieu m'y garde ! Je serais la plus malheureuse du monde, si je savais ne pas être en la grâce de Dieu ! Je m'en remets à Dieu de tout."
- Ne croyez-vous pas être sujette à l'Église qui est sur la terre, notre Saint Père le Pape, cardinaux, évêques et autres prélats d'Église ?
"Oui, Notre Seigneur premier servi. Je m'en attends à mon juge, c'est le Roi du ciel et de la terre, j'en appelle à Dieu et à notre Seigneur le Pape."
"C'est ma mort, maître Jean? Donnez-moi les sacrements de pénitence, et la très sainte Eucharistie. Non, non, je ne suis pas hérétique, ni schismatique, mais une bonne chrétienne. Jésus, Jésus..."


Sources: site Nominis, de la Conférence des évêques de France, et Wikipedia
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samedi 22 mai 2010

22 mai : Veillée de Pentecôte à l'église Saint-Roch


A Montpellier, une veillée de Pentecôte aura lieu samedi 22 mai, de 21h à 22h30, à l’église Saint-Roch. La veillée sera présidée par fr. Thierry-Joseph, prieur du couvent des Carmes.
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23 mai 2010 : fête de la Pentecôte


Qu'est-il arrivé à la Pentecôte ?

Cinquante jours après sa Résurrection, à la Pentecôte, Jésus Christ glorifié a répandu l'Esprit à profusion et il l'a manifesté comme Personne divine, de sorte que la Trinité sainte est pleinement révélée. La mission du Christ et de l'Esprit devient la mission de l'Église, envoyée pour annoncer et pour répandre le mystère de la communion trinitaire.


Nous avons vu la vraie lumière, nous avons reçu l'Esprit céleste, nous avons trouvé la vraie foi : nous adorons la Trinité indivisible, car c'est elle qui nous a sauvés (Liturgie byzantine, tropaire de la Pentecôte)

Source: Abrégé du Catéchisme de l'Église catholique (n°144)
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mercredi 19 mai 2010

Saint Yves : Yves Hélory, prêtre et juge en Bretagne (+ 1303)


Il était le fils d'un pauvre chevalier breton. Orphelin très jeune, il est élevé par sa mère. Puis il s'en vient à l'Université de Paris. Très doué, il y étudie les arts, c'est-à-dire les lettres, la théologie pour être prêtre, et le droit. Ayant parachevé ses études dans la prestigieuse faculté de droit d'Orléns, il revient au pays. On le nomme à la fois curé de Trédrez, petite paroisse près de Saint Michel en Grèves et official (juge ecclésiastique) à Tréguier. Sous l'influence de moines franciscains avec qui il a de longues discussions sur la perfection et la pauvreté, il se décide à partager ses ressources avec les pauvres. Juge, il assume ses fonctions dans un esprit de conciliation et de justice et, gratuitement, se fait le conseiller ou le défenseur des plaideurs démunis, gardant, sous les attaques parfois acerbes de ses collègues d'en face, une joyeuse égalité d'humeur. Fidèle à l'exemple des saints, saint Martin entre autres, à une vie de prière centrée sur l'Eucharistie et l'étude de l'Ecriture Sainte, il s'adonne aussi à la prédication, souvent dans plusieurs paroisses le même jour, et à l'assistance spirituelle. Sa maison, le manoir de Minihy, devient un abri pour les pauvres. On l'appelle "le prêtre saint". Après sa mort, il connaîtra un culte populaire très fervent, en Bretagne et bien au-delà.


Le site du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier signale:

"La renommée d’Yves Hélory de Kermartin est mondiale.

Le 19 mai 1947, le VIe centenaire de sa canonisation par Clément VI (19 mai 1347) attirait à Tréguier, où la basilique–cathédrale garde son tombeau et ses reliques, cent mille pèlerins « de toute nation et de toute langue », deux cardinaux, le nonce apostolique, de nombreux archevêques et évêques, des centaines de prêtres, les représentants officiels du gouvernement français et de plusieurs gouvernements étrangers, les délégués des universités, des barreaux de France, de Belgique, de Hollande, du Luxembourg, d’Angleterre, des Etats–Unis…

Cet invraisemblable triomphe, suite et prélude à beaucoup d’autres, est la preuve de l’extraordinaire survie de Saint–Yves. Depuis plus de 600 ans, sa mémoire est en bénédiction."



Enfin le pape Jean-Paul II avait envoyé un message à Mgr Fruchaud, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, en 2003, à l'occasion du 7ème centenaire de la mort de saint Yves, patron des juristes (disponible sur le site Zenit).

 
Sources : site Nominis, image Wikipedia, lien Zenit.
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jeudi 13 mai 2010

13 mai : anniversaire de la première apparition à Fatima (1917)

Hier après midi le pape Benoît XVI s'est rendu à la chapelle des apparitions à Fatima et a prononcé une belle prière à la Vierge, disponible sur le site Zenit.
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mercredi 12 mai 2010

Jeudi 13 mai: fête de l'Ascension


Que représente l'Ascension ?
 Après quarante jours pendant lesquels il s'est manifesté à ses apôtres sous les traits d'une humanité ordinaire qui voilait sa gloire de ressuscité, le Christ est monté au ciel et s'est assis à la droite du Père. Il est le Seigneur qui règne désormais avec son humanité dans la gloire éternelle de Fils de Dieu et qui sans cesse intercède en notre faveur auprès du Père. Il envoie son Esprit et nous donne l'espérance de le rejoindre un jour, là où il nous a préparé une place.

Catéchisme de l'Eglise Catholique, Abrégé (n°132)
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lundi 3 mai 2010

Saint Philippe et saint Jacques le mineur (apôtres)

Statue de saint Philippe : photo que j'ai prise à Rome à Saint-Jean de Latran en 2009

Fête des saints Philippe et Jacques, apôtres. Philippe, né à Bethsaïde, disciple de Jean-Baptiste, comme Pierre et André, fut appelé par le Seigneur à le suivre. Jacques, fils d’Alphée, considéré chez les Latins comme le même que le frère du Seigneur, surnommé le Juste, dirigea le premier l’Église de Jérusalem et, quand s’éleva le débat au sujet de la circoncision, se rangea à l’avis de Pierre de ne pas imposer le joug de la Loi juive aux disciples venant du monde païen; il couronna peu après son apostolat par le martyre.

Les saints Philippe et Jacques le mineur sont fêtés ensemble car, selon la tradition, leurs reliques furent transférées le même jour dans la basilique romaine des douze apôtres, à l'occasion de la dédicace, le 1er mai 565.

Ils étaient donc fêtés le 1er mai. Récemment, ils ont laissé leur place à l'humble saint Joseph pour réconforter les travailleurs. Pas seulement ceux de notre Europe, mais tous les travailleurs obscurs, exploités et écrasés dans les ateliers d'Asie ou d'Amérique latine.

Philippe était de Bethsaïde, sur la rive nord du lac de Tibériade, comme André et son frère Pierre (Jn 1). Jean le Baptiste, qui se tenait à Béthanie au delà du Jourdain avec deux de ses disciples, leur dit en voyant Jésus: "Voici l'agneau de Dieu." Les deux disciples suivirent Jésus, l'un d'eux était André, le second sans doute Philippe. Jésus leur dit "Viens, suis-moi." Tout de suite Philippe évangélise Nathanaël : "Nous avons trouvé le Messie... viens et vois" (Jn 1, 45-46). On retrouve Philippe au moment de la multiplication des pains: "Jésus dit à Philippe: Où achèterons-nous des pains pour que tous ces gens puissent manger?" (Jn 6, 5). Peu avant la Passion, des Grecs qui veulent voir Jésus, s'adressent à lui: "Nous voulons voir Jésus" (Jn 12 20-22). Au soir de la dernière Cène, Philippe lui, veut voir Dieu: "Montre-nous le Père et cela nous suffit. - Philippe qui me voit, voit le Père" (Jn 14, 8-9). Philippe, le disciple qui veut voir et fait voir...

Jacques est moins connu. Les exégètes distinguent plusieurs Jacques autour du Seigneur: Jacques le majeur, fils de Zébédée et frère de Jean l'évangéliste, Jacques fils d'Alphée dont on sait qu'il fut apôtre et Jacques, frère du Seigneur, de sa parenté, fils de Marie de Cléophas et originaire de Nazareth (ces 2 derniers ont souvent été considérés comme la même personne). Il aurait dirigé l'Église de Jérusalem (Ga 2, 9) et serait mort martyr vers 62. C'est lui que nous fêtons aujourd'hui.



Quant à Philippe qui fut un des sept diacres (Ac 6, Ac 8 et Ac 21), saint Jérôme dit, dans son martyrologe, que le 8e des ides de juillet, il mourut à Césarée, illustre par ses miracles et ses prodiges ; à côté de lui furent enterrées trois de ses filles, car la quatrième repose à Ephèse. Le premier Philippe est différent de celui-ci, en ce que le premier fut apôtre, le second diacre; l’apôtre repose à Hiérapolis, le diacre à Césarée. Le premier eut deux filles prophétesses, le second en eut quatre, bien que dans l’Histoire ecclésiastique (d'Eusèbe de Césarée) on paraisse dire que ce fut saint Philippe, apôtre, qui eut quatre filles prophétesses : mais il vaut mieux s'en rapporter à saint Jérôme.


Source : site Nominis, missel Kephas et site de l'Abbaye de Saint-Benoît
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samedi 1 mai 2010

Joyeux 1er mai : saint Joseph travailleur, évocation de 2 saints de Turin


En ce premier mai, il faut évoquer cette belle figure de saint Joseph travailleur, ce grand saint que nous avons fêté le 19 mars.

Notre pape Benoît XVI sera à Turin, devant le linceul, ce dimanche 2 mai. Il a souhaité évoquer deux saints de Turin lors de l'audience générale de mercredi dernier 28 avril, "deux saints prêtres exemplaires dans leur don à Dieu et dans le témoignage de charité, vécu dans l'Eglise et pour l'Eglise, à l'égard de leurs frères les plus nécessiteux ; saint Léonard Murialdo et saint Joseph Benoît Cottolengo".

Joyeux 1er mai à tous !
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