dimanche 25 juillet 2010

25 juillet : saint Jacques le majeur



Cette année 2010 est une année "jacquaire", c'est-à-dire que le 25 juillet tombe un dimanche.

Saint Jacques le majeur est le frère de saint Jean l'évangéliste, fils de Zébédée, pêcheur de la mer de Galilée, et de Marie Salomé. Surnommé fils du Tonnerre (Boanergès) pour sa fougue, comme son frère Jean, il est de ceux qui, répondant à l'appel du Christ, l'ont suivi. A l'intérieur du groupe de douze, il fut le témoin privilégié, avec Pierre et Jean, de ces événements marquants de la vie de Jésus que furent le retour à la vie de la fille de Jaïre (Mc 5, 37s), la transfiguration (Mt 17, 1s et //) et l'agonie (Mc 14, 33s et //).

Deux épisodes rapportés par l'Evangile nous montrent un homme fervent, mais encore imparfait, comme le remarque saint Jean Chrysostome. Lors de la montée de Jésus à Jérusalem, Jacques et son frère Jean sont prêts à vouer au feu du ciel une ville de Samarie qui a refusé de les recevoir. L'un et l'autre, peu avant la Passion, osent exprimer ouvertement leur prétention à s'élever au-dessus des autres apôtres en siégeant l'un à droite et l'autre à gauche du Christ glorifié. Jésus sut les remettre devant l'essentiel : le désir de boire à sa coupe, de "lui devenir conformes dans la mort pour ressusciter avec lui". Jacques est allé jusqu'au bout puisque, d'après le livre des Actes des Apôtres (12, 12), il mourut martyr à Jérusalem sous le roi Hérode Agrippa qui le fit décapiter.

Une légende fait de Jacques l'évangélisateur de l'Espagne où, depuis le IXème siècle, son tombeau est vénéré au "Champ de l'Etoile" (Campus Stellae : Compostelle). Son culte a donné lieu à un pèlerinage millénaire qui attire, encore aujourd'hui, des hommes et des femmes assoiffés de Dieu.

Source : missel Kephas.
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vendredi 16 juillet 2010

16 juillet : fête de Notre Dame du Mont-Carmel


Nous fêtons aujourd'hui, 16 juillet, Notre Dame du Mont-Carmel. Le Mont-Carmel rappelle le lieu où jadis le prophète Élie avait ramené le peuple d’Israël à adorer le Dieu vivant, lieu où, au temps des croisés, des ermites en recherche de solitude se retirèrent et constituèrent ensuite, au XIIIe siècle, un Ordre voué à la vie contemplative sous le patronage de la sainte Mère de Dieu. Le site du Carmel en France consacre à cette fête un bel article en cette année 2010.

Pourquoi le 16 juillet ? En 1245, saint Simon Stock devient supérieur général des Carmes. Dans la nuit du 16 juillet de cette année-là, il demande à Marie dans ses ferventes prières de prendre son institut sous sa protection. A l'aurore, Celle-ci lui apparut au milieu d'anges et cerclée de lumière. Elle était vêtue de l'habit de l'Ordre, et tenait dans sa main une étoffe marron qui était le scapulaire de l'Ordre. Elle le donna à saint Simon après s'en être revêtue en lui disant : "Ceci est un privilège pour toi et pour tous les Carmes. Quiconque mourra en portant cet habit ne souffrira pas le feu éternel".

Ainsi, ce vêtement sacré est un immense don qui préserve de l'Enfer quiconque meurt en l'ayant revêtu. Cette apparition et ce don, dans la foi catholique, comme de nombreux autres, montrent et confirment l'association de la sainte Vierge à l'oeuvre de la Rédemption.

Bref historique: Au XIIe siècle, des hommes choisissent de vivre en ermites dans les grottes du Mont Carmel, à la recherche de Dieu. Ils s'inspirent du prophète Elie, qui fonda une école des prophète au Mont Carmel et qui 800 ans avant le Christ, s'écrit : "Le Seigneur est vivant devant qui je me tiens".

Ces ermites sont les héritiers des disciples ce ces écoles. Ces derniers furent parmi les premiers convertis au christianisme naissant à l'époque de Jésus-Christ. Après la dispersion des Apôtres (en l'an 38) ils construisent une chapelle en l'honneur de la sainte Vierge Marie, et Lui portèrent une dévotion singulière. Plus tard, ils souffrirent beaucoup des Sarrasins et des musulmans, ainsi que des croisades qui furent un désastre. Ce lieu de vie monastique, appelé Ordre du Carmel, reçoit aux environs de 1209, une règle de vie par le patriarche Albert. La prière est au centre de cette règle pour vivre dans la dépendance du Christ et le servir d'un coeur pur.

Sources : Wikipedia, site du Carmel, site Nominis
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dimanche 11 juillet 2010

11 juillet : fête de saint Benoît de Nursie (+ 547)


Nous fêtons aujourd'hui saint Benoît de Nursie, déclaré saint patron de l'Europe par Paul VI en 1964. C'est en référence à saint Benoît et à Benoît XV que le pape Benoît XVI a choisi ce prénom de règne. Ce dernier a consacré un enseignement sur saint Benoît de Nursie lors de l'audience générale du 9 avril 2008.

Benoît de Nursie (né vers 480 ou 490 - †547), reconnu saint par les catholiques et les orthodoxes, est le fondateur de l'ordre bénédictin et a largement inspiré le monachisme occidental ultérieur.

Il est considéré par les catholiques et les orthodoxes comme le patriarche des moines d'Occident, à cause de sa Règle qui a eu un impact majeur sur le monachisme occidental et même sur la civilisation européenne médiévale.

Il est vénéré deux fois dans l'année en Occident, le 11 juillet (fête), date anniversaire de la translation de ses reliques à l'abbaye de Fleury (appelée aussi Saint-Benoît-sur-Loire), et le 21 mars (mémoire), anniversaire de sa mort, et le 14 mars en Orient.

Lorsque le calendrier romain fut fortement transformé par le pape Paul VI dans les années 1970, c'est la date du 11 juillet qui a été retenue.



Prière de Jean-Paul II en l'honneur de saint Benoît



O saint Patriarche, nous vous invoquons : levez vos bras paternels largement ouverts vers la Très Sainte Trinité et priez pour le monde, pour l'Eglise, et particulièrement pour l'Europe, pour votre Europe dont vous êtes le patron céleste : pour que celle-ci n'oublie pas, ne refuse pas, ne rejette pas l'extraordinaire trésor de la foi chrétienne qui, pendant des siècles a animé et fécondé l'histoire et le progrès moral, civil, culturel, artistique de ses différentes nations ; que, par la vertu de sa matrice chrétienne, elle soit porteuse et génératrice d'unité et de paix parmi les peuples du continent et ceux du monde entier ; qu'elle garantisse à tous ses citoyens la sérénité, la paix, le travail, la sécurité, les droits fondamentaux, comme ceux qui concernent la religion, la vie de famille, le mariage.



Sources : Wikipedia, Zenit et site missel.free
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