jeudi 30 janvier 2014

2 février 2014 : manifestations européennes en faveur de la famille et de l'enfant



A Lyon, à Paris, à Bruxelles, à Rome, à Madrid, à Varsovie et dans différentes villes de l'Europe, des manifestations sont organisées à l'appel de la Manif pour Tous pour défendre la famille et l'enfant. C'est urgent compte tenu des projets législatifs anti-familles en cours, en France comme dans le reste de l'Europe.

Intervenants prévus à Lyon :
- Luca Volonté, Italien, député européen, président du PPE,
- Anne-Claude Venot, présidente des Adoptés pour l'Enfance, juriste.
- Gregor Puppinck, lobbyiste pour la famille à Bruxelles, qui expliquera les manœuvres du lobby LGBT à Bruxelles, ses conséquences, et les moyens pour les contrer.
- Tugdual Derville, qu'on ne présente plus (cf. son message "Durer c'est capital").



Il faut noter que le pape a diagnostiqué une crise culturelle profonde de la famille dans la « Joie de l’Évangile » (n° 66):

La famille traverse une crise culturelle profonde, comme toutes les communautés et les liens sociaux. Dans le cas de la famille, la fragilité des liens devient particulièrement grave parce qu’il s’agit de la cellule fondamentale de la société, du lieu où l’on apprend à vivre ensemble dans la différence et à appartenir aux autres et où les parents transmettent la foi aux enfants. Le mariage tend à être vu comme une simple forme de gratification affective qui peut se constituer de n’importe quelle façon et se modifier selon la sensibilité de chacun. Mais la contribution indispensable du mariage à la société dépasse le niveau de l’émotivité et des nécessités contingentes du couple. Comme l’enseignent les Évêques français, elle ne naît pas « du sentiment amoureux, par définition éphémère, mais de la profondeur de l’engagement pris par les époux qui acceptent d’entrer dans une union de vie totale ».

Il a ainsi cité un texte de la Conférences des évêques de France en septembre 2012 : "Élargir le mariage aux personnes de même sexe ? Ouvrons le débat !, note du Conseil Famille et Société".


Mais un autre document me semble important à citer aussi : Famille, mariage et "union de fait", du Conseil Pontifical pour la Famille, publié en juillet 2000, sous le pontificat de Jean-Paul II (au n° 8).

Dans ce processus de déstructuration culturelle et humaine de l’institution matrimoniale, il ne faut pas sous-estimer l’incidence de l’idéologie du «genre». Le fait d’être un homme ou une femme ne serait pas déterminé fondamentalement par le sexe, mais par la culture. C’est une idéologie qui sape les fondements de la famille et des relations interpersonnelles. Il convient l’examiner plus en détail, en raison de son importance dans la culture contemporaine et de son influence sur le phénomène des unions de fait.

Dans le processus d’intégration de la personnalité humaine, l’identité est un facteur très important. Pendant l’enfance et l’adolescence, la personne prend peu à peu conscience de son «moi», de son identité propre. Cette conscience identitaire s’inscrit dans le processus de reconnaissance de soi-même, et donc de sa propre dimension sexuelle. Il s’agit d’une conscience d’identité et de différence. Les experts distinguent habituellement entre identité sexuelle (c’est-à-dire la conscience de l’identité psycho-biologique de son propre sexe et de la différence par rapport à l’autre sexe) et identité générique (c’est-à-dire la conscience de l’identité psycho-sociale et culturelle du rôle que les personnes d’un sexe déterminé remplissent dans la société). Dans un processus d’intégration correct et harmonieux, l’identité sexuelle et l’identité du genre se complètent, puisque les personnes qui vivent en société obéissent aux modèles culturels correspondant à leur propre sexe. La catégorie d’identité sexuelle du «genre» (gender) est, par conséquent, d’ordre psycho-social et culturel. Elle se fond harmonieusement avec l’identité sexuelle, d’ordre psycho-biologique, lorsque l’intégration de la personnalité s’accompagne de la reconnaissance de la plénitude de la vérité intérieure de la personne, unité d’âme et de corps.

Dans la décennie 1960-1970, s’est répandue une théorie (que les experts qualifient généralement aujourd’hui de «constructioniste») selon laquelle l’identité sexuelle du «genre» (gender) ne serait pas seulement le produit de l’interaction entre la communauté et l’individu, mais serait même indépendante de l’identité sexuelle personnelle. En d’autres termes, dans la société, les genres masculin et féminin seraient exclusivement le produit de facteurs sociaux, sans aucune relation avec la dimension sexuelle de la personne. Toute attitude sexuelle serait ainsi justifiable, même l’homosexualité. C’est à la société de changer, pour faire place, dans l’organisation de la vie sociale, à d’autres genres, outre le masculin et le féminin.

L’idéologie du genre a trouvé dans l’anthropologie individualiste du néolibéralisme radical un milieu propice. La revendication d’un statut similaire pour le mariage et les unions de fait (même homosexuelles) est généralement justifiée aujourd’hui par le recours à des catégories et des termes empruntés à l’idéologie du genre. C’est ainsi que certains en viennent même à donner le nom de «famille» à toute union consensuelle, en faisant fi de l’inclination naturelle de la liberté humaine au don réciproque et de ses caractéristiques essentielles, fondement de ce bien commun de l’humanité qu’est l’institution matrimoniale.

samedi 25 janvier 2014

25 janvier : fête de la Conversion de saint Paul

La conversion de saint Paul sur le chemin de Damas (le Caravage, église Santa-Maria del Popolo à Rome)


En ce jour, nous faisons mémoire de la conversion de saint Paul, c’est-à-dire de sa rencontre avec Jésus ressuscité sur le chemin de Damas, une rencontre qui a bouleversé sa vie.

Paul est né à Tarse en Cilicie, entre 5 et 10 après Jésus Christ. « Hébreu, fils d’hébreu » tout en étant citoyen romain, il a été élevé dans la stricte tradition de ses pères. Nous savons qu’il a été disciple du célèbre rabbi Gamaliel à Jérusalem. Pharisien, et donc juif fervent, Paul devient persécuteur de l’Église, cette secte dissidente au regard du judaïsme de l’époque.

L’événement de Damas l’amène à découvrir que Jésus est Seigneur, le Seigneur présent en chacun des membres de son Corps avec lesquels il ne fait qu’un : Saül, Saül, pourquoi me persécuter ? « Saisi par le Christ », Paul accepte de perdre toutes ses certitudes (Philippiens 3.12) et de se laisser renouveler pour devenir, par sa parole et par sa vie, « le témoin de ce qu’il a vu et entendu », l’apôtre des nations proclamant sans relâche que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu.

Selon la tradition, Paul aurait rendu le témoignage suprême du martyre, à Rome vers l’an 67.

Source : missel Kephas

jeudi 2 janvier 2014

Bonne et heureuse année 2014 !

Bassin aux nymphéas dans le jardin de Claude Monet à Giverny

En ce premier jour de l'année, recevez mes vœux de belle, bonne et heureuse année 2014. Qu'elle soit pleine de confiance et d'espérance.