lundi 29 avril 2013

Sainte Catherine de Sienne (+ 29 avril 1380)



Sur le site Nominis : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1054/Sainte-Catherine-de-Sienne.html

La photo ci-dessus représente la maison natale de sainte Catherine de Sienne, actuellement un sanctuaire (prise l'an dernier lors de mon voyage à Assise)

Très belle homélie du pape François aux Confrmands (28 avril 2013)



Homélie du pape François sur la place Saint-Pierre, dimanche 28 avril 2013, 5ème dimanche de Pâques. Elle était à l'attention des confrimands. Il leur livre 3 pensées.

1. "(L’Esprit Saint)... nous apporte la nouveauté de Dieu".

2. « il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le royaume de Dieu » (Ac 14, 22).

3. "Demeurez solides sur le chemin de la foi avec une ferme espérance dans le Seigneur... Lui nous donne le courage d’aller à contre-courant."

Source : site web du Saint-Siège

dimanche 28 avril 2013

Chanson très juste à propos du mariage pour tous




Très juste chanson, dont j'ai dû remplacer le lien sur Youtube, car elle avait été retirée.

Source : Youtube

samedi 27 avril 2013

Sainte Zita de Lucques (+ 27 avril 1278)



Sainte Zita était une petite vendeuse de légumes qui s'en allait au marché de Lucques pour ses parents. A douze ans, elle fut placée dans une famille comme servante, la famille Fatinelli, et ne la quitta plus. Pour ne pas déranger son service, elle se levait plus tôt afin d'aller entendre la sainte messe, jeûnait pour donner aux pauvres une part de sa nourriture, supportait avec patience et sourire les jalousies des autres domestiques qui parfois même la dénonçaient avec calomnie. Sa sainteté fut reconnue après sa mort tant étaient grandes les faveurs que le petit peuple obtenait en lui demandant son intercession.

Ses reliques sont dans l'église San-Frediano de Lucques en Toscane (cf. photo ci-dessus de cette église que j'ai prise l'an dernier).

Source : site Nominis

mercredi 24 avril 2013

Saint Fidèle de Sigmaringen, Capucin, prêtre et martyr (✝ 1622)




 Illustration: peinture murale église Saint Venance, Pfärrenbach, Allemagne

Marc Roy est né à Sigmaringen en Souabe (Allemagne). Il étudia d'abord la philosophie et le droit et commença à Colmar une brillante carrière d'avocat. Il l'abandonne à 34 ans pour entrer chez les Capucins de Fribourg-en-Brisgau, se dépouillant de tous ses biens et prenant le nom de Fidèle. En ce temps-là, la réforme protestante s'étendait dans les pays germaniques. Fidèle se lança dans la controverse, par le ministère de la prédication. Sa parole et son exemple gagnèrent de nombreuses conversions. Même les protestants convaincus étaient séduits par ses paroles et l'appelaient "l'ange de la paix". Pendant dix ans, il parcourut ainsi l'Allemagne du Sud, l'Autriche et la Suisse. Soucieux de la vie spirituelle des fidèles, il rédigea des "Exercices spirituels" selon l'esprit franciscain. Il fut finalement victime de son zèle apostolique. Au cours d'une mission dans le canton des Grisons en Suisse, il fut mis à mort par un petit groupe de protestants fanatiques. Le 24 avril 1622, dans le bourg de Sévis, il fut arrêté par une bande d'hérétiques fanatisés qui voulurent le contraindre à renier le catholicisme: "Je ne ne crains pas la mort, répondit-il, je défends la vérité qu'ont soutenue les martyrs; ma cause est la leur, leur sort sera le mien". Il fut tué à coups de sabre.

Source : site Nominis

mardi 23 avril 2013

Le mariage n'est pas une union quelconque entre personnes humaines


Ce texte de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi date du 3 juin 2003, et il est signé du cardinal Joseph Ratzinger (pas encore le pape Benoît XVI) et de l'archevêque Angelo Amato, sous l'autorité du pape Jean-Paul II.

Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles


Quelques passages :

"3. La vérité naturelle sur le mariage a été confirmée par la Révélation dans les récits bibliques de la création, expression même de la sagesse humaine originaire où se fait entendre la voix de la nature elle-même. Le livre de la Genèse parle de trois données fondamentales du dessein créateur sur le mariage.

En premier lieu, l'homme, image de Dieu, a été créé «  homme et femme  » (Gn 1, 27). L'homme et la femme sont égaux en tant que personnes et complémentaires en tant que «  masculin et féminin  ». D'une part, la sexualité fait partie de la sphère biologique; de l'autre, elle se trouve élevée, dans la créature humaine, à un autre niveau, le niveau personnel, où s'unissent corps et esprit.

Ensuite, le mariage est institué par le Créateur comme un état de vie dans lequel s'effectue la communion de personnes qui engage l'exercice des facultés sexuelles. «  Aussi l'homme laisse-t-il son père et sa mère pour s'attacher à sa femme et ils deviennent une seule chair  » (Gn 2, 24).

Enfin, Dieu a voulu conférer à l'union de l'homme et de la femme une participation spéciale à son œuvre créatrice. C'est pourquoi, il les a bénis en ces termes: «  Soyez féconds et multipliez vous  » (Gn 1, 28).

Dans le dessein du Créateur, la complémentarité des sexes et la fécondité appartiennent donc à la nature même de l'institution du mariage.

En outre, l'union matrimoniale entre l'homme et la femme a été élevée par le Christ à la dignité de sacrement. L’Église enseigne que le mariage chrétien est signe efficace de l'alliance du Christ et de l'Église (cf. Ep 5, 32). Ce sens chrétien du mariage, loin de diminuer la valeur profondément humaine de l'union matrimoniale entre l'homme et la femme, la confirme et la renforce (cf. Mt 19, 3-12; Mc 10, 6-9)."

Et en conclusion :

"11. L’Église enseigne que le respect envers les personnes homosexuelles ne peut en aucune façon conduire à l'approbation du comportement homosexuel ou à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles. Le bien commun exige que les lois reconnaissent, favorisent et protègent l'union matrimoniale comme base de la famille, cellule primordiale de la société. Reconnaître légalement les unions homosexuelles ou les assimiler au mariage, signifierait non seulement approuver un comportement déviant, et par conséquent en faire un modèle dans la société actuelle, mais aussi masquer des valeurs fondamentales qui appartiennent au patrimoine commun de l'humanité. L’Église ne peut pas ne pas défendre de telles valeurs pour le bien des hommes et de toute la société."


dimanche 21 avril 2013

Enquête sur les photos de la Préfecture de Police



La preuve de la falsification des photos de la manifestation du 24 mars 2013, diffusées par la Préfecture de Police, donc la minoration du nombre de manifestants.

samedi 20 avril 2013

Lettre des 67 injustement gardés à vue pendant 17h





"Exclusif. Incarcérés pour rien…
Nous étions soixante‐sept. Des jeunes aux casiers intacts, des jeunes dont la politesse dispute l’honnêteté, des jeunes qui ne vont dans les commissariats que pour recourir à la protection des forces de l’ordre contre les malfaiteurs. Nous étions la France enfermée parce qu’elle veut exprimer calmement son opposition à la loi Taubira. Détention de tentes, baisers de fiancés révoltés par la répression policière, réveil citoyen ? Nous cherchons encore l’intitulé factuel qui motiva ce qu’il convient d’appeler une rafle. Dix‐sept heures, dix-sept longues heures à attendre dans un commissariat étriqué, dix‐sept heures dans la puanteur, la chaleur, l’exaspération. Incarcérés pour rien.

Justice à la carte !
Comment décrire ce que nous avons subi ? Des larmes de jeunes filles épuisées, la tension, l’attente. Comment concevoir que soixante‐sept étudiants soient raflés en France ? Comment concevoir que les Femen soient libérées à l’œil quand leur violence répond à notre pacifisme ? Comment concevoir que la Police charge tandis qu’un sénateur est parmi nous ? Comment concevoir cette violence de l’État contre des jeunes qui s’engagent pour leur pays ?

Police Politique
Nous accusons Manuel Valls de détourner les forces de l’ordre de leur vocation première qui est la sécurité des citoyens, et d’utiliser ainsi le ministère de l’Intérieur à des fins purement idéologiques. Les soixante‐sept « salopards » tout à fait pacifiques furent placés en garde à vue dans le seul but de réprimer l’élan général contre le projet de Loi Taubira. Cette réaction excessive souligne l’hystérie gouvernementale au sujet d’une réforme qui, de son propre aveu, représente un véritable « changement de civilisation ».

Violence.
Nous accusons enfin Manuel Valls de mettre en danger la sécurité de notre pays en concentrant des policiers et des gendarmes mobiles face à des manifestants sympathiques. Nous dénonçons les excès dont nous avons étés les victimes; les jeunes filles molestées et les garçons brutalisés. De nombreux fonctionnaires des forces de l’ordre sont scandalisés par ces méthodes, qui les dégoûtent de leur vocation et éveillent leur liberté de conscience. Un vent de contestation se lève, et il risque de se changer en tempête.

Nous sommes le Peuple !
Vous êtes des idéologues, des penseurs d’un nouveau monde néolibéral qui ne se réalisera pas parce qu’il n’existe que dans votre esprit, dans votre vision égoïste de la civilisation, dans votre mépris du monde réel, enfermés que vous êtes dans vos dangereuses utopies. Vous essayez le passage en force des idées de Liberté et d’Égalité, au mépris de la liberté et de l’égalité réelle. Vous nous vantez le nouveau surhomme : « égalitarisé », « libéralisé », « androgyné », mais que pensez‐vous de l’homme qui veut rester lui‐même, unique et libre ? À votre impopularité grandissante, vous ne répondez que par votre ton dominateur et vous ne doutez de rien.

La vérité guidant le Peuple
C’est la vérité qui doit guider le peuple en politique, c’est‐à‐dire la conformité de la pensée avec le réel, avec le pays réel, le quotidien des français. Cette vérité que tous les manifestants portent avec paix et détermination. Nous respectons l’opinion des partisans du projet de loi, mais force est de constater que ses thuriféraires ont préféré l’affrontement au dialogue, la répression plutôt que la convivialité. Tout serait tellement plus simple pour François Hollande s’il acceptait la transparence et le référendum plutôt que les manigances et l’autisme.

Panique partout, Justice nulle part
L’égalité réelle c’est la justice, la considération de chacun à la mesure de son besoin. Que faites‐vous pour ceux qui ont le plus besoin de l’État ? Que faîtes‐vous pour le bien du peuple ? A la soif de liberté et de justice vous répondez par les menaces, les gardes‐à‐vue, les coups de matraques et les gazages. Ne savez-vous pas que la France a toujours refusé d’être réduite à un clan ou à un parti ? Qu’êtes‐vous sinon des chefs de clan qui divisent la France au lieu de la rassembler? Clan de la « France d’en haut » plongée dans les « affaires » mais aussi clan au service de lobbies minoritaires qui imposent leurs intérêts à la majorité de moins en moins silencieuse.

Nous sommes Légion
Nous les jeunes, nous avons conscience de l’issue fatale de votre politique. Nous avons conscience de l’extrême gravité de la situation de notre pays, et c’est pourquoi nous nous battons. La seule certitude que nous avons c’est qu’il n’y a qu’un seul moyen pour rassembler un peuple en politique ; la conformité de la pensée avec le réel. Nous nous battons contre cette absurde révolution anthropologique, qui achève de détruire tous les repères d’une société enracinée dans le réel, les repères indispensables à la construction d’un avenir stable et paisible pour tous. Nous nous insurgeons dans toutes les villes de France, nous désobéissons avec joie, sans haine et sans peur, parce que c’est le premier des devoirs face à un gouvernement qui bafoue les droits du peuple et conduit notre pays à la ruine à grand renfort d’illusions.

Nous ne lâcherons rien !
Nous ne revendiquons aucune attache politique, aucune idéologie : nous recherchons la vérité, et pour certains nous avons voté pour vous. Nous combattrons tant qu’il le faudra. Vous ne materez jamais la jeunesse de France, celle qui espère encore en la justice et le bien commun, celle qui est prête à ne rien abandonner et à tout donner pour ses valeurs. Vous pouvez user de l’intimidation, de la force et des abus de pouvoir, vous n’aurez pas notre liberté de penser ! Déterminés, on ne lâchera jamais et on ne vous lâchera pas !

Collectif des 67 « Salopards », contact Presse : Charlotte, presse@lecampingpourtous.fr"

Source : Facebook, dommage de "confier cette magnifique, vraie et ancrée dans la réalité "lettre des 67 salopards", en exclusivité aux Nouvelles de France dont la ligne éditoriale est clairement peu charitable". En effet, pourquoi s'en prendre à Frigide Barjot, sans qui le mouvement de la Manif pour tous ne serait sans doute pas ce qu'il a été ?

jeudi 18 avril 2013

Les Veilleurs sur l'Esplanade des Invalides



Très émouvant témoignage de la nuit du 17 au 18 avril 2013 : les Veilleurs sur Radio Espérance dans la chronique hebdomadaire de Guillaume de Prémare.

Source : les Veilleurs sur Facebook

mercredi 17 avril 2013

Elections de la présidence de la Conférence des évêques de France - Église Catholique en France




Source: Elections de la présidence de la Conférence des évêques de France - Église Catholique en France

Les évêques, réunis en Assemblée plénière à Paris du 16 au 18 avril 2013, ont élu une nouvelle présidence de la Conférence des évêques de France qui prendra ses fonctions au 1er juillet 2013. Elle est composée de :
- Président :
Mgr Georges Pontier
Archevêque de Marseille, jusqu'à présent président du comité « Etudes et Projets » de la CEF.
- Vice-Présidents :
Mgr Pascal Delannoy
Evêque de Saint-Denis, jusqu'à présent président de la commission Episcopale financière et du conseil pour les affaires économiques, sociales et juridiques de la CEF.

Mgr Pierre-Marie Carré
Archevêque de Montpellier, jusqu'à présent président de la commission doctrinale de la CEF.

samedi 13 avril 2013

Interpellation de Jean-Paul II à la France le 1er juin 1980





"Alors permettez-moi, pour conclure, de vous interroger:
France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême?

Permettez-moi de vous demander:
France, Fille de l’Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la sagesse éternelle?

Pardonnez-moi cette question. Je l’ai posée comme le fait le ministre au moment du baptême. Je l’ai posée par sollicitude pour l’Eglise dont je suis le premier prêtre et le premier serviteur, et par amour pour l’homme dont la grandeur définitive est en Dieu, Père Fils et Saint-Esprit."

Jean-Paul II, le Bourget, 1er juin 1980

Source : site du Vatican

vendredi 12 avril 2013

Référence du pape François à Léon Bloy



Lors de la première homélie du pape François aux cardinaux, le 14 mars dans la Chapelle Sixtine, il a cité Léon Bloy, grand auteur catholique français, "celui qui ne prie pas le Seigneur prie le diable". Cette citation, approximative car issue de la traduction d'une traduction, est à la page 18 de l'ouvrage : "Le Révélateur du Globe : Christophe Colomb et sa béatification future", chez A.Sauton, Paris, 1884.


La citation exacte est : "Quand nous ne parlons pas à Dieu, ou pour Dieu, c'est au Diable que nous parlons". Et la suite est : "et il nous écoute... dans un formidable silence. Il empoisonne les fleuves de la vie et les sources de la mort, il creuse des précipices au milieu de tous nos chemins, il arme contre nous la nature entière, à ce point que Dieu a dû confier la garde de chacun de nous à un esprit céleste pour que nous ne périssions pas dès le premier instant de notre naissance".

Source : site Gallica de la BNF (Bibliothèque Nationale de France)

jeudi 11 avril 2013

lundi 8 avril 2013

Fête de l'Annonciation (reportée cette année le lundi 8 avril)



Fête de l'Annonciation: cette année, l'Annonciation à la Vierge Marie est fêtée lundi 8 avril car le 25 mars, date habituelle, tombait pendant la Semaine Sainte. Cette fête est d'abord celle de l'Incarnation puisque Dieu commence en Marie sa vie humaine qui conduira Jésus jusqu'à la Croix et la Résurrection, jusqu'à la Gloire de Dieu.

D’un point de vue liturgique, la semaine qui suit la fête de Pâques ne fait qu’un avec la fête elle-même. Pour cette raison, la fête de l’Annonciation est reportée au lundi qui suit le dimanche de la Miséricorde (deuxième dimanche de Pâques).

Source : Portail de l’Église Catholique en France

dimanche 7 avril 2013

Remède du pape François pour que la foi ne soit pas « à l’eau de rose »



Pour que la foi des baptisés ne soit pas « à l’eau de rose », le pape François suggère de dire cette prière tous les jours : « Seigneur, merci pour la foi. Protège ma foi, fais-la grandir. Que ma foi soit forte, courageuse. Et aide-moi dans les moments où, comme Pierre et Jean, je dois la rendre publique. Donne-moi le courage ».

Source : site de l'agence Zenit

mercredi 3 avril 2013

Remarquable interview de Tugdual Derville



Le délégué général de l'association Alliance Vita a été interviewé par Frédéric Aimard. Ce texte remarquable, que je reproduis ici, est publié par le site d’Alliance Vita. Il a des paroles à la fois vraies et apaisantes.


Nous gagnerons par la paix

Par Tugdual Derville, Porte-parole de la manif pour tous et délégué général d’Alliance VITA, Tugdual Derville commente le risque de radicalisation d’une opposition à la loi Taubira exaspérée par l’obstination du gouvernement. Propos recueillis par Frédéric Aimard.
Comment pensez-vous que le pouvoir considère le mouvement de résistance à la loi Taubira ?
Il ne dispose visiblement pas du logiciel permettant de nous comprendre. Est-ce de l’ignorance ? De l’entêtement ? Du mépris ? Le ministre Arnaud Montebourg a osé parler d’une « poignée d’individus ». D’autres ont moqué « une manif de Marie-Chantal », déni quasi-raciste de la réalité d’un mouvement qui s’ancre chaque jour davantage dans la diversité.
Nous sentons le pouvoir en place singulièrement coupé de cette réalité. Est-ce parce que notre mouvement de résistance n’est pas fondé sur la défense d’intérêts catégoriels, mais porté par des convictions altruistes universelles ? L’exécutif en paraît sidéré. Il voulait nous décourager en minimisant par avance notre nombre (la veille du 24 mars, les services du ministère de l’Intérieur annonçaient 100 000 personnes, ce qui aurait été vu comme un baroud d’honneur)… Et voilà que nos rangs ont encore grossi. La presse internationale le reconnaît. Des éditorialistes ont commencé à mettre en garde le gouvernement, à l’image de Philippe Labro qui a lancé : « Attention, le mois de mai n’est pas très loin. » Et c’est vrai qu’une manifestation encore plus grande est possible.
Mais pensez-vous, après les quelques échauffourées du 24 mars aux Champs-Élysées, que tout cela va se terminer sur des barricades ?
Ce n’est pas ce que nous souhaitons et c’est toujours à redouter. Il me semble que le pourrissement serait une aubaine pour le gouvernement. C’est à se demander si la stratégie du ministère de l’Intérieur n’a pas été en ce sens, quand on découvre la facilité avec laquelle une partie de foule a pu se rendre — le plus souvent innocemment — sur les Champs-Élysées : un simple cordon de police s’est effacé devant la pression de quelques dizaines de manifestants. Plus tard la foule enfermée a été dégagée sans sommation par des jets de gel lacrymogène à bout portant. Certains observateurs ne sont pas dupes de ces abus, mais ces échauffourées sont à double tranchant : les téléspectateurs qui n’ont pas participé au 24 mars et ne sont pas impliqués sur les réseaux sociaux risquent de ne garder de notre immense rassemblement pacifique qu’une image de la violence vue à la télévision. Peu importe à leurs yeux qu’elle vienne de quelques groupuscules (que nous avions signalés à la police) ou de forces de l’ordre débordées. Ces images ternissent l’image sympathique et bon enfant de nos rassemblements…
Quand j’ai remonté l’avenue de la Grande-Armée aux côtés de Frigide Barjot, j’ai bien mesuré le degré d’attente et d’exaspération de la foule. Nous lui avons toujours donné des messages d’apaisement, les enjoignant sur le podium à rester dans la zone autorisée. Je pense que le rejet par le CESE, sur le conseil du Premier ministre, de la pétition attestée de 730 000 personnes a été une lourde faute politique. On a tué dans l’œuf la démocratie participative… Mais quelle extraordinaire réponse que cette foule du 24 mars, remplissant un espace immense, de l’Arche de la Fraternité à l’Arc de Triomphe, mais aussi les grandes avenues adjacentes ! Le Préfet de police n’avait même pas imaginé devoir les rendre disponibles lors des négociations avec la Manif pour tous… C’est d’ailleurs sur l’une de ces avenues que les forces de l’ordre ont commencé à diffuser du gaz lacrymogène, sur les premiers rangs d’une foule dense qui se pressait sur des barrières. Il aurait suffi d’une phrase sur le podium « Aux Champs-Élysées ! » pour que tous y affluent…
Cette phrase que beaucoup attendaient, pourquoi les organisateurs ne l’ont-ils pas prononcée ?
Nous aurions porté une très lourde responsabilité, et je ne pense pas d’abord à la responsabilité juridique. Il y aurait peut-être eu des victimes, par bousculade et piétinement, comme on en a vu dans des stades de football ou certains rassemblements immenses. Une foule doit avoir des leaders paisibles. L’ordre public est une question grave. Le pouvoir en place avait le droit de nous refuser les Champs-Élysées, comme nous avions le droit de les lui demander. Même si nous nous sentons bâillonnés — et que nous ne lâcherons pas sur le sujet qui nous tient à cœur — nous jouissons de la liberté de manifester, de nous exprimer dans les médias, de débattre.
Et heureusement que les forces de l’ordre sont aussi là pour nous protéger contre certains débordements. Ce n’est pas parce qu’une cause est juste que tout est permis. Souvenons-nous des excès de la théologie de la libération… Prenons plutôt exemple sur les mouvements paisibles qui ont changé le monde.
Est-ce à dire que vous récusez la comparaison avec le printemps arabe et la place Tahrir du Caire ?
Personne ne peut tenir pareille comparaison. Car il nous faut bien distinguer ce qui relève d’un régime totalitaire où les opposants sont mis en prison, où il n’existe pas de liberté de la presse ou d’expression, et notre démocratie, certes imparfaite, mais où nous ne risquons ni notre vie, ni notre liberté quand nous nous opposons. Ceux qui veulent éteindre notre mouvement ont tout intérêt à le faire apparaître comme une menace sérieuse à l’ordre public, car ils savent que la majorité des Français considéreront que le pouvoir en place doit le réprimer et le contenir. C’est un piège au moment où nous sommes en passe de rallier la grande majorité des Français, par un extraordinaire travail d’explication sur le terrain qui fait grossir notre mouvement.
Mon ambition est au­jourd’hui immense, car ce mouvement est en train de faire naître une espérance nouvelle pour notre pays. La Manif pour tous n’a jamais eu pour but, ni de faire tomber le gouvernement, ni de se jeter dans les bras de l’opposition…
Quand je dis que la non-violence intérieure est une arme de construction massive de la paix sociale, ce n’est pas une idée à l’eau de rose, c’est une conviction profonde. Je l’expérimente dans les débats quand je regarde avec bienveillance nos adversaires, jusqu’à chercher ce qui est juste et vrai dans ce qu’ils disent.
Je suis prêt à aider Jean-Luc Romero quand il se bat pour que les trithérapies soient disponibles en Afrique, un continent abandonné par le Nord. Je le lui ai dit, et il m’en a remercié publiquement. Voilà un beau sujet d’écologie humaine… S’ils sentent que nous portons une réponse qui ouvre une espérance, les Français ne s’y tromperont pas…
En défendant le repère anthropologique précieux de l’altérité sexuelle dans l’engendrement, nous répondons à la quête de la liberté véritable. C’est un souffle nouveau pour notre société qui a longtemps été abusée par le mirage libéral-libertaire. Je veux donc redire à tous ceux que guette l’exaspération : nous ne gagnerons que par la paix !


Source : Site d'Alliance Vita

mardi 2 avril 2013

Le gender une idéologie dangereuse et menaçante




Dire aujourd’hui que le mariage entre un homme et une femme est égal au mariage entre deux femmes ou deux hommes, c’est entrer dans une confusion des genres, sans prendre le temps de poser un regard en profondeur sur le mariage comme institution et sur la filiation réelle. Patrice André dévoile quel est l'enjeu de civilisation, comme le font les 3 auteurs de l'ouvrage ci-dessous, Béatrice Bourges, Aude Mirkovic et Elizabeth Montfort.

http://www.amazon.fr/Theorie-Genre-Mariage-Meme-Sexe/dp/2907655922/ref=sr_1_fkmr0_2?ie=UTF8&qid=1360340438&sr=8-2-fkmr0






lundi 1 avril 2013

Sixième commandement : tu ne commettras pas d'adultère




487. Quel est le devoir de la personne humaine en ce qui concerne son identité sexuelle?

Dieu a créé l’homme, homme et femme, avec la même dignité personnelle. Il a inscrit en chacun la vocation à l’amour et à la communion. Il revient à chacun d’accepter sa propre identité sexuelle, en en reconnaissant l’importance pour toute la personne, la spécificité et la complémentarité.


488. Qu’est-ce que la chasteté?

La chasteté est l’intégration réussie de la sexualité dans la personne. La sexualité devient vraiment humaine quand elle est intégrée de manière juste dans la relation de personne à personne. La chasteté est une vertu morale, un don de Dieu, une grâce, un fruit de l’Esprit.

[...]


492. Quels sont les principaux péchés contre la chasteté?

Sont des péchés gravement contraires à la chasteté, chacun selon la nature de son objet : l’adultère, la masturbation, la fornication, la pornographie, la prostitution, le viol, les actes homosexuels. Ces péchés sont l’expression du vice de la luxure. Commis sur des mineurs, de tels actes sont un attentat encore plus grave contre leur intégrité physique et morale.

[...]


494. Quel est le devoir des autorités civiles en ce qui concerne la chasteté?

Parce qu’elles sont tenues de promouvoir le respect de la dignité de la personne, les autorités civiles doivent contribuer à créer un climat favorable à la chasteté, même en empêchant, par des lois appropriées, la diffusion de certaines des graves offenses à la chasteté précédemment évoquées, surtout en vue de protéger les mineurs et les personnes les plus fragiles.

[...]


499. Pourquoi l’insémination et la fécondation artificielles sont-elles immorales?

Elles sont immorales parce qu’elles dissocient la procréation de l’acte par lequel les époux se donnent l’un à l’autre, instaurant de ce fait une domination de la technique sur l’origine et la destinée de la personne humaine. En outre, l’insémination et la fécondation hétérologues, par le recours à des techniques qui font intervenir une personne étrangère au couple, lèsent le droit de l’enfant à naître d’un père et d’une mère connus de lui et liés entre eux par le mariage et ayant le droit exclusif de ne devenir parents que l’un par l’autre.

500. Comment doit-on considérer un enfant?

L’enfant est un don de Dieu, le don le plus excellent du mariage. Il n’existe pas un droit d’avoir des enfants (l’enfant dû à tout prix). Il existe au contraire le droit pour l’enfant d’être le fruit de l’acte conjugal de ses parents ainsi que le droit d’être respecté comme personne dès le moment de sa conception.

501. Que peuvent faire les époux, lorsqu’ils n’ont pas d’enfants?

Si le don de l’enfant ne leur a pas été fait, les époux, après avoir épuisé les recours légitimes de la médecine, peuvent marquer leur générosité par l’accueil ou par l’adoption, ou encore par l’accomplissement de services exigeants à l’égard d’autrui. Ils réalisent ainsi une précieuse fécondité spirituelle.





Source : Compendium du Catéchisme de l'Eglise Catholique sur le site du Vatican