mardi 28 octobre 2014

28 octobre: Saints Simon le Cananéen (le zélote) et Jude Thaddée, apôtres (1er siècle)



Nous fêtons aujourd'hui 28 octobre les saints Simon et Jude, apôtres. Le premier était surnommé le Zélote et le second, fils de Jacques, était appelé aussi Thaddée.

Nous les considérons ensemble, non seulement parce que dans les listes des Douze, ils sont toujours rappelés l'un à côté de l'autre (cf. Mt 10, 4; Mc 3, 18; Lc 6, 15; Ac 1, 13), mais également parce que les informations qui les concernent ne sont pas nombreuses, en dehors du fait que le Canon néo-testamentaire conserve une lettre attribuée à Jude Thaddée.

Simon reçoit un épithète qui varie dans les quatre listes:  alors que Matthieu et Marc le qualifient de "cananéen", Luc le définit en revanche comme un "zélote". En réalité, les deux dénominations s'équivalent, car elles signifient la même chose:  dans la langue juive, en effet, le verbe qana' signifie:  "être jaloux, passionné" et peut être utilisé aussi bien à propos de Dieu, en tant que jaloux du peuple qu'il a choisi (cf. Ex 20, 5), qu'à propos des hommes qui brûlent de zèle en servant le Dieu unique avec un dévouement total, comme Elie (cf. 1 R 19, 10). Il est donc possible que ce Simon, s'il n'appartenait pas précisément au mouvement nationaliste des Zélotes, fût au moins caractérisé par un zèle ardent pour l'identité juive, donc pour Dieu, pour son peuple et pour la Loi divine.

En  ce  qui  concerne ensuite Jude Thaddée, il est ainsi appelé par la tradition qui réunit deux noms différents:  en effet, alors que Matthieu et Marc l'appellent simplement "Thaddée" (Mt 10, 3; Mc 3, 18), Luc l'appelle "Jude fils de Jacques" (Lc 6, 16; Ac 1, 13) [...] On ne connaît que peu de choses de lui. Seul Jean signale une question qu'il posa à Jésus au cours de la Dernière Cène. Thaddée dit au Seigneur:  "Seigneur, pour quelle raison vas-tu te manifester à nous, et non pas au monde?". C'est une question de grande actualité, que nous posons nous aussi au Seigneur:  pourquoi le Ressuscité ne s'est-il pas manifesté dans toute sa gloire à ses adversaires pour montrer que le vainqueur est Dieu? Pourquoi s'est-il manifesté seulement à ses Disciples? La réponse de Jésus est mystérieuse et profonde. Le Seigneur dit:  "Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui" (Jn 14, 22-23). Cela signifie que le Ressuscité doit être vu et perçu également avec le cœur, de manière à ce que Dieu puisse demeurer en nous. Le Seigneur n'apparaît pas comme une chose. Il veut entrer dans notre vie et sa manifestation est donc une manifestation qui implique et présuppose un cœur ouvert. Ce n'est qu'ainsi que nous voyons le Ressuscité.

A Jude Thaddée a été attribuée la paternité de l'une des Lettres du Nouveau Testament, qui sont appelées "catholiques" car adressées non pas à une Eglise locale déterminée, mais à un cercle très vaste de destinataires. Celle-ci est en  effet  adressée  "aux appelés, bien-aimés de Dieu le Père et réservés pour Jésus Christ" (v. 1).

Que Simon le Cananéen ainsi que Jude Thaddée nous aident à redécouvrir toujours à nouveau et à vivre inlassablement la beauté de la foi chrétienne, en sachant en donner un témoignage à la fois fort et serein.


Sources : audience générale donnée par la pape Benoît XVI le 11 octobre 2006 pour le texte et site "réflexion chrétienne" pour l'image du vitrail

samedi 25 octobre 2014

L’Apôtre, un film juste et réaliste sur un sujet sensible



L'Apôtre est un film français écrit, réalisé et produit par Cheyenne-Marie Carron, sorti début octobre 2014. Il a obtenu le prix spécial de la fondation Capax Dei au festival Mirabile Dictu 2014. Son sujet, la conversion d’un musulman au christianisme, est très sensible, voire explosif. De ce fait, la réalisatrice n’a pas pu trouver de distributeur pour son film ; il ne passe que dans 2 salles à Paris, le Lincoln et les 7 parnassiens. Il est par ailleurs distribué par DVD.

Ma femme et moi avons reçu le DVD cette semaine et nous avons vu le film hier soir. Ce film vaut la peine d’être vu, vraiment !

Akim et Youssef sont deux frères, jeunes musulmans qui se destinent à devenir imams. Dans leur quartier la sœur d'un prêtre catholique est assassinée par un voisin de culture arabo-musulmane. Ce prêtre décide de continuer à vivre auprès de la famille de l'assassin, car il sent que cela les aide à vivre. Interpellé par cet acte de charité chrétienne, Akim s'engage dans un chemin de conversion au christianisme, aidé par quelques rencontres : celle de Julien, jeune garagiste qui l’invite à la cérémonie où ce prêtre baptise sa fille, et celle d’un autre converti de l’Islam qui va lui permettre de partager et sa nouvelle foi et ses souffrances. Ce chemin de conversion va opposer Akim à son frère et à l'ensemble de sa communauté. Le film met en évidence la déstabilisation de la famille d'Akim suite à sa conversion, mais aussi les liens familiaux très forts de cette famille qui veut malgré tout conserver des relations avec lui. Le film se termine sur une note plutôt optimiste d’acceptation du choix d’Akim.

L’auteur a su traiter un sujet très sensible, voire explosif, avec beaucoup de tact, en étant à la fois juste et réaliste. L’itinéraire de foi d’Akim est traité de façon très intéressante, mettant en lumière l’universalité de la charité chrétienne qui le séduit. Quant à la réaction de la famille, elle me semble abordée de façon bienveillante; les personnages sont sympathiques, y compris le frère d’Akim. Et Cheyenne Carron ne masque pas la violence des exaltés musulmans qui rendent le parcours de conversion si dangereux pour ceux qui viennent de l’Islam. Cet itinéraire avait été décrit de façon saisissante par Joseph Fadelle dans son livre « le prix à payer »; c’était dramatique, mais ici nous sommes en France où il y a une plus grande retenue, malgré tout. De plus les interventions de l’oncle d’Akim, imam, sont présentées sous un jour très favorable ; on est très loin d’une caricature de l’Islam.

En conclusion, il faut voir ce film, c’est un bon moment, on ne sent pas passer le temps (1h57), c’est un éclairage très intéressant sur une partie de la communauté arabo-musulmane de France et c’est un hommage original à la foi catholique en Jésus-Christ.

mercredi 22 octobre 2014

Prière pour la famille de saint Jean-Paul II



Nous fêtons pour la première fois, ce 22 octobre 2014, saint Jean-Paul II. Cette date de l'année a été choisie car elle est le jour anniversaire de l'inauguration de son pontificat (22 octobre 1978).


Prière pour la famille

O Dieu, de qui vient toute paternité au ciel et sur la terre,
Toi, Père, qui es Amour et Vie,
fais que sur cette terre,
par ton Fils, Jésus-Christ, «né d’une Femme»,
et par l’Esprit Saint, source de charité divine,
chaque famille humaine devienne
un vrai sanctuaire de la vie et de l’amour
pour les générations qui se renouvellent sans cesse.

Que ta grâce oriente les pensées et les actions des époux
vers le plus grand bien de leurs familles,
de toutes les familles du monde.

Que les jeunes générations
trouvent dans la famille un soutien inébranlable
qui les rende toujours plus humaines
et les fasse croître dans la vérité et dans l’amour.

Que l’amour, affermi par la grâce du sacrement de mariage,
soit plus fort que toutes les faiblesses et toutes les crises
que connaissent parfois nos familles.

Enfin, nous te le demandons 
par l’intercession de la sainte Famille de Nazareth,
qu’en toutes les nations de la terre
l’Église puisse accomplir avec fruit sa mission
dans la famille et par la famille.

Toi qui es le Chemin, la Vérité et la Vie
dans l’unité du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Jean Paul II

Sources : site du Vatican et site Nominis

dimanche 19 octobre 2014

Discours percutant du pape François en clôture du synode extraordinaire sur la famille



D'après Radio Vatican, en conclusion du Synode extraordinaire sur les défis pastoraux de la famille, le Pape François a tiré un bilan positif de cette expérience synodale, vécue dans une liberté de parole inédite.

Il a fait allusion aux échos médiatiques suscités par les discussions synodales : «Tant de commentateurs, ou de gens qui parlent, ont imaginé de voir une Eglise en conflit où une partie contre l’autre, en doutant même de l’Esprit Saint, le vrai promoteur et garant de l’unité et de l’harmonie dans l’Église. L’Esprit Saint qui au long de l’Histoire a toujours mené la barque, à travers ses ministres, aussi quand la mer était contraire et agitée et les ministres infidèles et pécheurs. Et comme je vous l’ai dit au début du Synode, c’était nécessaire de vivre tout cela avec tranquillité, avec paix intérieure aussi parce que le Synode se déroule cum Petro et sub Petro et que la présence du Pape est garantie pour tous. »

Et le Pape a précisé que la "Relatio Synodi" votée ce samedi après-midi servirait de "Lineamenta", donc de fil rouge pour la réflexion des conférences épiscopales dans la perspective du Synode de 2015.

Source : Radio Vatican en français

samedi 18 octobre 2014

Message de l'Assemblée du Synode aux familles du monde



"L'amour de l'homme et de la femme nous enseigne que chacun des deux a besoin de l'autre pour être soi-même, chacun demeurant pourtant différent de l'autre dans son identité qui s'ouvre et se révèle dans le don réciproque."

"Cet amour se déploie au travers de la fécondité qui n'est pas seulement procréation mais aussi don de la vie divine dans le baptême, éducation et catéchèse des enfants."


Ci-dessous, l'intégralité du message de la IIIe Assemblée générale extraordinaire du synode des évêques :

Nous, Pères synodaux réunis à Rome autour du Pape François pour l'Assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques, nous nous adressons à toutes les familles des divers continents, et en particulier à celles qui suivent le Christ, Chemin, Vérité et Vie. Nous manifestons notre admiration et notre gratitude pour le témoignage quotidien que vous nous offrez, ainsi qu’au monde, par votre fidélité, votre foi, votre espérance et votre amour.

Nous aussi, pasteurs de l'Église, nous sommes nés et avons grandi dans des familles aux histoires et vicissitudes les plus diverses. En tant que prêtres et évêques, nous avons rencontré et avons vécu aux côtés de familles qui nous ont raconté en parole et révélé en actes toute une série de merveilles mais aussi de difficultés.

La préparation même de cette assemblée synodale, à partir des réponses au questionnaire envoyé aux Églises du monde entier, nous a permis de nous mettre à l’écoute de nombreuses expériences familiales. Notre dialogue durant les jours du Synode nous a ainsi enrichis mutuellement, nous aidant à regarder la réalité vivante et complexe dans laquelle évoluent les familles.

À vous, nous proposons cette parole du Christ : « Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. » (Ap 3, 20). Comme il le faisait durant ses pérégrinations sur les routes de la Terre Sainte, entrant dans les maisons des villages, Jésus continue à passer aussi aujourd’hui par les rues de nos villes. Dans vos foyers, vous faites l’expérience d’ombres et de lumières, de défis exaltants, mais parfois aussi d’épreuves dramatiques. L'obscurité se fait encore plus épaisse, jusqu'à devenir ténèbres, lorsque le mal et le péché s'insinuent au cœur même de la famille.

Il y a, avant tout, le grand défi de la fidélité dans l'amour conjugal. L’affaiblissement de la foi et des valeurs, l'individualisme, l'appauvrissement des relations, le stress d’une frénésie qui empêche la réflexion marquent aussi la vie familiale. On assiste alors à de nombreuses crises matrimoniales, affrontées souvent de façon expéditive, sans avoir le courage de la patience, de la remise en question, du pardon mutuel, de la réconciliation et même du sacrifice. Ces échecs sont ainsi à l’origine de nouvelles relations, de nouveaux couples, de nouvelles unions et de nouveaux mariages, qui créent des situations familiales complexes et problématiques quant au choix de la vie chrétienne.

Parmi ces défis, nous souhaitons ensuite évoquer les épreuves de l’existence même. Pensons à la souffrance qui peut apparaître lorsque qu’un enfant est handicapé, lors d’une grave maladie, lors de la dégénérescence neurologique due à la vieillesse, lors de la mort d'une personne chère. La fidélité généreuse de tant de familles qui vivent ces épreuves avec courage, foi et amour est admirable, lorsqu’elles les considèrent non comme quelque chose qui leur a été arrachée ou imposée, mais comme quelque chose qui leur a été donné et qu'ils offrent à leur tour, voyant en toutes ces personnes éprouvées le Christ souffrant lui-même.

Nous pensons aux difficultés économiques causées par des systèmes pervers, par le « fétichisme de l'argent » et par « la dictature de l’économie sans visage et sans un but véritablement humain » (Evangelii gaudium, 55) qui humilie la dignité de la personne. Nous pensons aux pères et aux mères sans emploi, impuissants face aux besoins les plus élémentaires de leur famille ; et à ces jeunes qui se trouvent devant des journées désœuvrées et sans espérance, proies potentielles des dérives de la drogue et de la criminalité.

Nous pensons enfin à la foule des familles pauvres, à celles qui s'agrippent à une barque pour atteindre des moyens de survie, aux familles de réfugiés qui émigrent sans espoir à travers des déserts, à celles qui sont persécutées simplement à cause de leur foi et de leurs valeurs spirituelles et humaines, à celles qui sont frappées par la brutalité des guerres et des oppressions. Nous pensons aussi aux femmes qui subissent la violence et sont soumises à l’exploitation, à la traite des personnes, aux enfants et aux jeunes victimes d’abus même de la part de ceux qui devraient en prendre soin et les faire grandir en confiance, aux membres de tant de familles humiliées et en difficulté. «La culture du bien-être nous anesthésie et […] toutes ces vies brisées par manque de possibilités nous semblent un simple spectacle qui ne nous trouble en aucune façon. (Evangelii gaudium, 54). Nous faisons appel aux gouvernements et aux organisations internationales pour promouvoir les droits de la famille en vue du bien commun.

Le Christ a voulu que son Église soit une maison avec la porte toujours ouverte et accueillante, sans exclure personne. Nous sommes ainsi reconnaissants envers les pasteurs, les fidèles et les communautés prêts à accompagner et à porter les déchirures internes et sociales des couples et des familles.

***
Cependant, il y a également la lumière qui brille le soir derrière les fenêtres dans les maisons des villes, dans les modestes résidences des périphéries ou dans les villages et même dans les baraquements : celle-ci brille et réchauffe les corps et les âmes. Cette lumière, dans les vicissitudes de la vie nuptiale des conjoints, s'allume grâce à une rencontre : il s'agit d'un don, d'une grâce qui s'exprime -comme le dit la Genèse (2,18)- quand deux visages se retrouvent chacun l'un « en face » de l'autre, comme une «aide qui lui corresponde », c'est-à-dire à la fois semblable et complémentaire. L'amour de l'homme et de la femme nous enseigne que chacun des deux a besoin de l'autre pour être soi-même, chacun demeurant pourtant différent de l'autre dans son identité qui s'ouvre et se révèle dans le don réciproque. C’est ce qu’exprime de façon suggestive la femme du Cantique des Cantiques : « Mon bien-aimé est à moi, et moi, je suis à lui […] Je suis à mon bien-aimé, mon bien-aimé est à moi » (Ct 2, 16 ; 6,3).

Pour que cette rencontre soit authentique, le cheminement commence avec le temps des fiançailles, temps de l'attente et de la préparation. Il s'actualise pleinement dans le sacrement du mariage où Dieu appose son sceau, sa présence et sa grâce. Ce chemin passe aussi par la sexualité, la tendresse, la beauté, qui perdurent même au-delà de la vigueur et de la fraîcheur de la jeunesse. De par sa nature, l'amour tend à rimer avec toujours, jusqu'à donner sa vie pour la personne qu'on aime (cf. Jn 15,13). À cette lumière, l'amour conjugal, unique et indissoluble, persiste malgré les nombreuses difficultés des limites humaines ; c’est l’un des plus beaux miracles, bien qu’il soit aussi le plus commun.

Cet amour se déploie au travers de la fécondité qui n'est pas seulement procréation mais aussi don de la vie divine dans le baptême, éducation et catéchèse des enfants. Il s'agit aussi d'une capacité à offrir la vie, de l'affection et des valeurs. Cette expérience est possible même pour ceux qui n'ont pu avoir d'enfant. Les familles qui vivent cette aventure lumineuse deviennent pour tous un témoignage, en particulier pour les jeunes.

Durant ce cheminement, qui s'avère parfois un sentier ardu avec ses difficultés et ses chutes, on retrouve toujours la présence et l'accompagnement de Dieu. La famille en fait l'expérience dans l'affection mutuelle et le dialogue entre époux et épouse, entre parents et enfants, entres frères et sœurs. Elle le vit aussi en se mettant ensemble à l’écoute de la Parole de Dieu et en partageant la prière commune : petite oasis spirituelle à mettre en place à un moment chaque jour. Il y a aussi l'engagement quotidien de l'éducation à la foi, à la beauté de la vie évangélique et à la sainteté. Ce devoir est souvent partagé et exercé avec beaucoup d'affection et de dévouement aussi par les grands-parents. Ainsi la famille se présente comme une authentique Église domestique, qui s'ouvre sur cette famille de familles qu'est la communauté ecclésiale. Les époux chrétiens sont alors appelés à devenir des maîtres dans la foi et dans l'amour également auprès des jeunes couples.

Il y a ensuite une autre expression de la communion fraternelle, celle de la charité, du don, de la proximité auprès des laissés pour compte, des marginalisés, des pauvres, des personnes seules, des malades, des étrangers, des familles en crise, gardant en mémoire la parole du Seigneur : « Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir » (Ac 20,35). Il s'agit d'un don de biens partagés, de présence, d'amour et de miséricorde et aussi d’un témoignage de vérité, de lumière, de sens donné à la vie.

Le sommet qui recueille et récapitule tous ces liens de la communion avec Dieu et le prochain est l'Eucharistie dominicale, lorsque, avec toute l’Église, la famille prend place à la table du Seigneur. Lui-même se donne à nous tous, pèlerins de l'histoire en route vers la rencontre ultime lorsque le «Christ sera tout en tous» (Col 3,11). Pour cela, dans la première étape de notre chemin synodal, nous avons réfléchi à l’accompagnement pastoral et à la question de l’accès aux sacrements des personnes divorcées-remariées.

Nous, pères synodaux, vous demandons de cheminer avec nous vers le prochain synode.

Que demeure sur vous la présence de la famille de Jésus, Marie et Joseph réunis dans leur modeste maison. Ensemble, tournés vers la Famille de Nazareth, faisons monter vers notre Père à tous notre invocation pour les familles de la terre.
Père, donne à toutes les familles la présence d'époux courageux et remplis de sagesse, qui soient source d'une famille libre et unie.
Père, donne aux parents d'avoir une maison où vivre dans la paix avec leur famille.
Père, donne aux enfants d'être signes de confiance et d'espérance, et aux jeunes le courage de l’engagement stable et fidèle.
Père, donne à tous de pouvoir gagner leur pain de leurs propres mains, de jouir de la sérénité d’esprit et de garder allumé le flambeau de la foi même dans les moments d'obscurité.
Père, donne-nous de voir fleurir une Église toujours plus fidèle et crédible, une cité juste et humaine, un monde qui aime la vérité, la justice et la miséricorde.

Source: Radio Vatican en Français et Vatican Information Service

jeudi 16 octobre 2014

16 octobre : sainte Marguerite-Marie Alacoque, vierge


Portrait de Marguerite-Marie du site mater-amabilis.net


Aujourd'hui, 16 octobre, nous fêtons sainte Marguerite-Marie Alacoque, visitandine de Paray-le-Monial.

Le nom de sainte Marguerite-Marie est lié à la dévotion du Sacré-Cœur de Jésus. Née en 1647 au diocèse d’Autun, Marguerite-Marie a eu une enfance difficile marquée par le deuil, les humiliations, la maladie. Dès cette époque, elle éprouve un attrait pour la solitude et un très grand amour pour Jésus crucifié, et pour la Vierge, ce qui ne l’empêche pas de s’investir au service des enfants pauvres et abandonnés, nombreux à cette époque.

En 1671, elle entre au monastère de la Visitation à Paray-le-Monial malgré les oppositions de sa famille, à l’égard de laquelle elle sait se montrer ferme. Professe en 1672, elle exercera entre 1685 et 1690, date de sa mort, les charges d’assistante et de maîtresse des novices. Son cheminement s’il est ponctué de tentations terribles, de maladies graves, de souffrances et d’humiliations venues de son entourage, est aussi comblé de grâces mystiques qu’elle reçoit sous forme de révélations ou de visions... Une grande fidélité à l’oraison, en présence du Saint-sacrement, marque sa vie de foi.

A partir de 1673, le Christ commence à lui ouvrir les secrets de son divin cœur : « abîme de bien..., abîme de joie..., abîme de miséricorde..., abîme d’amour ». En juin 1675, le Christ lui montre son cœur en lui disant : « Voilà ce cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes... » Craignant toujours d’être en proie aux illusions, elle accueille avec reconnaissance l’aide du père jésuite Claude La Colombière pour faire instaurer cette fête du Sacré-Cœur demandée par Jésus lui-même. Cela dit, elle doit tout de même affronter ses supérieures et ses sœurs, peu enclines à reconnaître dans cette révélation le travail de l’Esprit. La fête sera néanmoins célébrée à la Visitation en 1686, mais il faudra attendre le XVIIIe siècle pour qu’elle prenne son plein essor.

Source : missel Kephas.

dimanche 12 octobre 2014

Très belle prière de Padre Pio dite par Michaël Lonsdale



Restez avec moi Seigneur...

Avec cette prière de Padre Pio, Michaël Lonsdale nous fait par ailleurs découvrir ou redécouvrir les prières les plus simples, mais aussi les plus profondes de plusieurs saints dans un album intitulé "Prières" : François d'Assise, Thérèse de Lisieux, Thérèse d'Avila, Augustin, Thomas d'Aquin...

vendredi 10 octobre 2014

3 minutes en vérité avec le père Daniel-Ange, fondateur de Jeunesse Lumière



Interpellation du père Daniel Ange

De passage à Paris pour fêter les 30 ans de Jeunesse-Lumière dont il est le fondateur, le père Daniel-Ange, "enfant de Dieu fier et heureux de l’être", adresse aux évêques et aux pasteurs responsables de l’Église un appel au courage.

Fermement hostile à l'enseignement de l'idéologie du genre à l'école, au recours aux mères porteuses ou à l'adoption d'enfant par les couples homosexuels, le père Daniel Ange encourage le vaste mouvement du "bon sens" et de la protection des enfants incarné par La Manif Pour Tous.

samedi 4 octobre 2014

#5oct La Manif Pour Tous - Teaser



Demain 5 octobre La Manif pour Tous mobilise, à Paris et à Bordeaux, pour protester contre la marchandisation de l'humain.


Oui au droit de l'enfant, non au droit à l'enfant.

Nous sommes toujours devant un choix de société d'une extrême importance. L'enfant n'a pas à être considéré comme un bien de consommation. Or c'est ce qui se passe lorsqu'on "fabrique" un enfant sans père par PMA avec donneur anonyme ou bien sans mère par GPA, qui est en réalité une grossesse pour l'abandon.

Un droit très important d'un enfant c'est de connaître et d'être élevé par son père et sa mère (c'est rappelé dans la convention internationale des droits de l'enfant du 20 novembre 1989, à l'article 7). Or, à partir du moment où la loi accepte (ou entérine ce qui l'est à l'étranger) la fabrication d'enfant sans père par PMA ou bien d'enfant sans mère par GPA, elle contrevient à ce droit de l'enfant.

Lorsque des malheurs de la vie font qu'un enfant est abandonné, l'adoption est alors légitime et il a alors le droit d'avoir un père et une mère. Etre parents d'un enfant ce n'est pas seulement bien s'en occuper, mais c'est aussi l'introduire dans une filiation. On ne fournit pas un enfant à des adultes plus ou moins compétents, mais on offre une famille à un enfant.