samedi 30 juillet 2011

ZENIT - Intentions du pape en août : pour les JMJ et les chrétiens d’Occident



ZENIT - Intentions du pape en août : pour les JMJ et les chrétiens d’Occident

L'intention générale de prière de Benoît XVI pour le mois d'août est: "Pour que la Journée mondiale de la Jeunesse célébrée à Madrid encourage tous les jeunes du monde à enraciner et à fonder leur vie dans le Christ".

Son intention missionnaire est: "Pour que les chrétiens d'Occident, dociles à l'action du Saint-Esprit, retrouvent la fraîcheur et l'enthousiasme de leur foi".


Sources : agence Zenit et VIS
-

ZENIT - Le tombeau de saint Philippe pourrait avoir été retrouvé



ZENIT - Le tombeau de saint Philippe pourrait avoir été retrouvé

Il aurait été retrouvé à Pamukkale, ancienne Hierapolis, en Anatolie occidentale (Turquie), où l'apôtre Philippe mourut après avoir prêché en Grèce et en Asie mineure.

La découverte a été faite par la mission archéologique italienne qui travaille depuis 1957 et qui est aujourd'hui composée d'une équipe internationale dirigée depuis 2000 par Francesco D'Andria, professeur à l'université de Salento.

Source : agence Zenit
-

ZENIT - Nous sommes tous Norvégiens : édito du P. Podvin




ZENIT - Nous sommes tous Norvégiens : édito du P. Podvin


Après la terrible tuerie en Norvège, la Conférence des évêques de France a réagi par la bouche de son porte-parole, Mgr Podvin sur ce lien:


http://www.eglise.catholique.fr/actualites-et-evenements/les-1000-signes-du-porte-parole/nous-sommes-tous-norvegiens-12305.html


Mais je ne voudrais pas passer sous silence la note originale à propos de la tragédie norvégienne sur le blog de Malika Sorel. C'est une analyse intelligente et nuancée.


Sources : agence Zenit et blog de Malika Sorel
-

mercredi 27 juillet 2011

27 juillet : sainte Nathalie, saint Aurèle et leurs compagnons


Ceci s'est passé au IXème siècle ; il ne faisait pas bon vivre à Cordoue pour les chrétiens. La jeune Nathalie s'y est révélée martyre, avec Aurèle, son époux, Liliose et Félix, leurs amis, et Georges, un moine venant de Palestine. Le lien avec l'abbaye de Saint-Gernain-des-Près à Paris est dû au moine bénédictin, Usuard, de cette abbaye parisienne, qui s'est rendu en Espagne en 857 et a rapporté dans son monastère les reliques de Nathalie et d’Aurèle.

Plusieurs dizaines de chrétiens furent massacrés à Courdoue entre 850 et 859. Leur histoire est connue grâce aux récits de l'un d'entre eux, saint Euloge, évêque de Cordoue à cette période.

Un jour, Nathalie a vu Aurèle, son époux, revenir bouleversé du centre ville. Il venait de voir un jeune homme insulté et fouetté par des musulmans au long du chemin. Cet homme était paisible et priant. Cet épisode a rendu les jeunes époux déterminés à ne plus vivre en cachette et à vivre plus visiblement leur baptême. Ils savaient que leur décision entraînerait leur mort. Ils confièrent leurs deux enfants de 5 et 8 ans à une veuve de martyr, qui était dans un monastère non loin de la ville, ainsi que toute leur fortune pour leur éducation. Ils convainquirent leurs cousins Félix et son épouse Liliose de se joindre à eux. Ce dernier couple vivait sa foi de manière très cachée. Stimulés les uns par les autres, Nathalie et Liliose décidèrent de sortir dans la rue sans leur voile. Arrêtées immédiatement elles furent conduites devant le cadi pour être jugées. Leurs époux furent recherchés et mis au cachot. On arrêta également un vieux moine quêteur de Palestine qui vivait chez eux. Comme il n’était pas espagnol, il craignait d’être expulsé du pays au lieu de subir le martyr. Alors, devant le tribunal il traita Mahomet de « fidèle du diable, ministre de l’antichrist, labyrinthe de tous les vices ». Son compte était bon. On tua d’abord Félix, puis Georges, puis Liliose, et enfin Aurèle et Nathalie en dernier. C’était le 27 juillet 852.

Etymologie du nom :
Du latin « dies natalis » « jour de la naissance » de Jésus.

Source : site de l'émission Dieu merci !
-

vendredi 22 juillet 2011

22 juillet : sainte Marie-Madeleine




Aujourd'hui 22 juillet nous fêtons sainte Marie-Madeleine, ainsi nommée en l'évangile selon saint Luc parmi les femmes qui suivent Jésus depuis la Galilée, se retrouve dans les récits de la Passion et de la Résurrection. Son identité avec Marie de Béthanie et la pécheresse est depuis toujours discutée. Pour simplifier la tradition catholique identifie une seule personne, là où les traditions orthodoxes et protestantes y voient 3 personnes différentes. Si la chose était de nature à pouvoir être parfaitement éclaircie, elle devrait l'être à présent, puisque tant d'habiles personnages l'ont traitée.

Toutefois voici ce qu'en dit l'abbé L. Jaud, reprenant la tradition catholique occidentale (Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950).

"Marie Madeleine, sœur de Marthe et de Lazare, était d'une famille distinguée de Béthanie. Après la mort de ses parents, Marie avait reçu en héritage le château de Magdala, en Galilée, d'où lui vint le surnom de Madeleine, et elle y vivait dans le luxe et les plaisirs au point qu'elle devint le scandale de toute la Galilée, et qu'on ne la connut bientôt que sous le nom de la Pécheresse. En punition de ses débordements, elle fut possédée du démon jusqu'au jour où le Sauveur, lui remettant ses péchés, la délivra de la domination de Satan.
Dieu avait fait naître en ce cœur coupable le désir de voir Jésus; ce désir devait être son salut, car le Sauveur voulait donner en Madeleine un exemple frappant de Sa miséricorde infinie en même temps que de la plus parfaite pénitence. C'est elle qui, ayant un jour suivi le Seigneur chez Simon le Pharisien, versa sur les pieds de Jésus un vase de parfum précieux, les arrosa de ses larmes et les essuya avec ses cheveux, et qui entendit ensuite cette parole: "Beaucoup de péchés lui sont pardonnés, parce qu'elle a beaucoup aimé."
Nous la rencontrons, depuis lors, très souvent dans l'Évangile; elle contemple Jésus et L'écoute, dans la maison de Béthanie, pendant que sa sœur Marthe s'occupe seule du service de la maison: "Marie, dit le Sauveur, a choisi la meilleure part." Une autre fois, dans les derniers jours de sa vie, Jésus voit Madeleine répandre un parfum délicieux sur cette tête divine qui bientôt sera couronnée d'épines. Elle accompagne le Sauveur au sommet du Calvaire, assiste à Sa mort et à Sa sépulture, et bientôt reçoit l'une des premières visites du Christ ressuscité: "Marie!" S'écrie le Sauveur. Et Marie, reconnaissant Jésus, Lui répond dans une effusion d'amour: "O mon Maître!".
Peu après, les Juifs endurcis, fatigués de ses exhortations et de celles de Marthe et de Lazare, les exposèrent sur la mer par une tempête, dans une pauvre barque sans rames ni voiles. La nacelle voguait à la garde de Dieu, et vint aborder, après quelques jours, au rivage de Marseille. Les pieux disciples du Christ firent là de nombreuses conquêtes.
Quant à Madeleine, elle s'enfonça dans les montagnes sauvages et solitaires et fut transportée par les anges dans une grotte appelée depuis la Sainte-Baume, où elle mena une vie plus angélique qu'humaine, favorisée des grâces les plus merveilleuses, ne vivant que de la Sainte Communion, soupirant et versant des larmes de pénitence et d'amour."



Et, à l'appui de cette tradition, bien qu'il ne prenne pas définitivement parti, je souhaite signaler l'excellent livre de Roland Hureaux : "Jésus et Marie-Madeleine". Je le cite dans une recension qu'il a faite dans un article de la revue "Liberté politique" :

"Si l'on se cantonne aux Évangiles canoniques, une question préalable est à résoudre : les trois figures de femmes généralement identifiées à Madeleine, la pécheresse anonyme de saint Luc, Marie de Béthanie, sœur de Marthe et de Lazare, Marie de Magdala qui se trouve au pied de la croix sont-elles une seule et même personne ? Les Églises d'Orient pensent que non. L'Église latine pense généralement que oui. À vrai dire nul ne le sait. Une lecture littérale des textes inclinerait à la thèse de l'unité. C'est celle que firent saint Augustin et la plupart des auteurs du Moyen Âge occidental. Les exégètes contemporains, volontiers hypercritiques et par là presque tous partisans de trois Madeleine, en savent-ils vraiment plus qu'eux ? Dans le doute, j'ai opté pour l'unité, suivant une brillante démonstration d'André Feuillet, sachant qu'il ne s'agit là que d'une hypothèse."

...

"Que Marie-Madeleine soit absente des lettres de saint Paul et des Actes des Apôtres qui relatent ce qui se passa entre 30 et 60 environ, reste une énigme. Moins que par un retour de machisme (il semble que gravitent autour de saint Paul des disciples-femmes du même genre qu'elle), on peut l'interpréter par le fait qu'elle n'est plus en Palestine ni en Asie Mineure où, pour l'essentiel, se situent ces écrits. Cette absence peut conférer quelque vraisemblance aux récits médiévaux selon lesquels elle serait partie pour Marseille et y aurait fini ses jours. Même si le port provençal avait alors des relations commerciales suivies avec le Proche-Orient, cela ne suffit pourtant pas à garantir la véracité de ces traditions tardives."
 (note: traditions qui la font venir en Gaule, en Provence à la Sainte-Baume, voire en Bourgogne à Vézelay)

vendredi 15 juillet 2011

15 juillet : fête de saint Bonaventure, docteur de l'Eglise



Le pape Benoît XVI lui a consacré une catéchèse, lors de l'audience générale du 3 mars 2010. C'est un très grand saint franciscain, docteur de l'Eglise, auteur d'une oeuvre très importante au XIIIème siècle.

Une édition récente de ses oeuvres spirituelles est consultable sur le site de l'abbaye bénédictine de Saint-Benoît en Suisse.

Il naît de Giovanni da Fidanza et de Maria Ritella. Baptisé Giovanni à sa naissance, il prend par la suite le nom de « Bonaventure ». Nous ne savons rien de sa jeunesse, ni des raisons de son changement de nom. Selon une tradition du xve siècle, le jeune Giovanni, gravement malade, aurait été apporté à François d'Assise, lequel se serait écrié en le voyant : « O buona ventura! » (« quelle chance ! »).
Son père, médecin, l’envoie étudier les arts à la Sorbonne en 1236. Il rejoint l'Ordre des frères mineurs en 1243. Il entreprend les études de théologie sous la houlette d'Alexandre de Hales, grand théologien devenu franciscain. En 1248, Bonaventure obtient sa licence, ce qui l'autorise à enseigner à son tour à l'Université. En 1256, l'animosité montante des universitaires à l'égard des ordres mendiants l'oblige à quitter son poste. Après la condamnation de Guillaume de Saint-Amour, principal adversaire des Mendiants, Bonaventure reçoit son doctorat en 1257, en même temps que Thomas d'Aquin.
La même année, et malgré son jeune âge, Bonaventure avait été élu ministre général de son ordre, en succession de Jean de Parme. Il se trouve confronté à la querelle entre Spirituels et Conventuels, c'est-à-dire entre partisans de la pauvreté absolue et partisans d'une évolution de l'ordre, en particulier vers l'enseignement. Bonaventure condamne les Spirituels, en particulier les joachimistes, artisans des thèses de Joachim de Flore. Lors du chapitre général de Narbonne, il fait réviser les constitutions de l'ordre. Il s'attelle ensuite à une biographie de François d'Assise, qu'il présente en 1263 au chapitre général de Pise. À cette occasion, il redessine la carte des provinces de l'ordre. Il prescrit également la sonnerie des cloches à la tombée de la nuit, en l'honneur de l'Annonciation — pratique qui préfigure la prière de l'Angélus.
En 1265, Clément IV le nomme archevêque d'York, mais il refuse cette promotion et surtout entend demeurer à Paris, pour la défense des ordres mendiants. L'année suivante, le chapitre général de Paris ordonne la destruction de toutes les Vies de François d'Assise, à l'exception de celle rédigée par Bonaventure, déclarée la seule authentique et digne de foi. Cette mesure est condamnée par les zelanti, partisans d'un retour aux sources, qui y voient la confiscation par Bonaventure du personnage de François.
En 1267, à Rome, il crée un statut pour les laïcs agissant selon les règles de l’Amour du Christ : c’est la première confrérie de pénitents, qu'il nomme "Confrérie du Gonfalon", dont l’objet est l’amour du Christ et la proclamation de la foi catholique.
En 1271, Bonaventure intervient dans le conclave réuni à Viterbe après la mort de Clément IV. Sur ses conseils, les cardinaux élisent Tebaldo Visconti, qui prend le nom de Grégoire X. En 1273, Bonaventure est consacré cardinal-évêque d'Albano par le nouveau pape. L'année suivante, Bonaventure quitte la tête des franciscains. Il est remplacé à cet office par Jérôme d'Ascoli, futur Nicolas IV. Il est alors chargé par Grégoire X de préparer le IIe concile de Lyon, qui s'ouvre le 7 mai 1274.
Durant le concile, Bonaventure prend la parole à deux reprises devant les pères conciliaires, une fois pour accueillir la délégation byzantine et recommander la réunion des églises. Il meurt le 13 juillet, pendant la session (d'autres sources disent qu'il meurt dans la nuit du 14 au 15 juillet). Selon son secrétaire, Pérégrin de Bologne, il aurait été empoisonné. Il fut inhumé dans l'église franciscaine de Lyon, aujourd'hui nommée "Eglise St-Bonaventure". Son corps y a reposé longtemps, mais les sources ne concordent pas sur l'origine de la disparition de ses reliques: pendant les guerres de religion ou bien pendant la Révolution Française. Son oraison funèbre fut prononcée par son ami, le dominicain Pierre de Tarantaise, futur Innocent V, sur le thème "Elle est tombée la colonne de l'Église".
Quand, en 1434, ses restes furent transférés dans une nouvelle église dédiée à François d'Assise, le tombeau a été ouvert. Sa tête aurait alors été trouvée dans un parfait état de conservation, ce qui favorisa grandement la cause de sa canonisation. Le 14 avril 1482, Sixte IV, pape franciscain, l'inscrivit au nombre des saints. Bonaventure fut proclamé docteur de l'Église en 1587 par le pape franciscain Sixte Quint.

-

jeudi 14 juillet 2011

14 juillet : fête nationale française



Le blog d'un Pèlerin présente un très bel article, citant l'histoire de France de Jacques Bainville : "la France est une oeuvre de l'intelligence et de la volonté".


Le 14 juillet est devenue la fête nationale française par une loi de 1880. Elle a été établie pour fêter la fête de la Fédération (14 juillet 1790) et non la prise de la Bastille.


Sources : Blog d'un Pèlerin et Wikipedia
-

mardi 12 juillet 2011

12 juillet : Saint Olivier Plunkett (+ 1681)


Né le 1er novembre 1629 à Lougherew (Diocèse de Meath), Oliver Plunkett est élevé par un oncle bénédictin à Dublin. On l'envoie à Rome faire sa théologie au collège irlandais. Il est ordonné prêtre en 1654. Ne pouvant revenir dans son pays à cause de la persécution déclenchée par Cromwell, il exerce pendant trois ans son ministère dans la ville éternelle, et pendant douze ans il enseigne la théologie au Collège "De propaganda fide". En 1669, après la mort de Cromwell, il reçoit l'ordination épiscopale à Gand, et est nommé archevêque d'Armagh et Primat d'Irlande, fonction qu'il assure pendant douze ans, ranimant l'espérance du peuple de l'Ulster en ce temps d'épreuve. Accusé d'avoir comploté un débarquement de soldats français et de taxer son clergé pour armer des hommes contre l'Angleterre, il est envoyé à Londres, condamné à mort et, après avoir reçu l'assistance spirituelle d'un bénédictin, il est pendu à Tyburn puis décapité. C'était le 1er juillet, selon l'ancien calendrier julien, c'est-à-dire le 11 juillet de l'année 1681 (dans le calendrier grégorien). Son corps repose à l'abbaye de Downside.

Sa béatification eut lieu le 23 mai 1920 à Rome, par Benoît XV, et sa canonisation le 12 octobre 1975 à Rome par Paul VI. Il est fêté le 12 juillet.

Sources : site de l'Abbaye Saint-Benoît (Suisse) et Wikipedia
-