mardi 22 décembre 2015

Joyeux Noël !



Joyeux Noël à tous ceux qui passent sur ce blog !

Iconographie : la Nativité (Les Très Riches Heures du duc de Berry, musée Condé à Chantilly)

mardi 8 décembre 2015

8 décembre 2015 : Ouverture de l'année de la Miséricorde



Ce 8 décembre 2015, jour le la fête de l'Immaculée Conception et 50ème anniversaire de la clôture du concile Vatican II, s'ouvre le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, promulguée par le pape François. La bulle d'indiction a été publiée le 11 avril 2015, veille de la fête de la Divine Miséricorde (2ème dimanche de Pâques).

Elle s'achèvera le 20 novembre 2016, jour de la fête du Christ-Roi.

Source : Bulle d'indiction Misericordiae Vultus.

mercredi 25 novembre 2015

Entrée dans l'Avent - Veillée pour la vie



Samedi 28 novembre à 20h00, une veillée de prière pour la vie aura lieu à la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier. Elle répond à l'appel des papes Benoît XVI et François, pour l'entrée dans l'Avent.

Elle sera présidée par Mgr Pierre-Marie Carré, Archevêque de Montpellier. L'organisation est assurée par l
e groupe Ecclesiola et les associations familiales catholiques.

dimanche 22 novembre 2015

Fête du Christ Roi



Une fête du Christ Roi un peu particulière cette année, après une succession d'attentats horribles : contre l'avion russe, à Beyrouth, à Paris, à Bamako.

"Ma royauté ne vient pas de ce monde" (Jn 18, 36).

Si j'ai bien compris ce qu'a dit le père François-Emmanuel ce matin, ceci signifie : 1 que sa royauté vient du Père, 2 que celle-ci laisse toute responsabilité aux hommes (légitimité de la séparation du pouvoir politique et du pouvoir spirituel) et 3 que cette royauté guide vers la Vérité, Vérité qui est le Christ lui-même, lui qui n'appelle pas à la violence (il a arrêté saint Pierre qui avait sorti son épée au jardin des Oliviers).

samedi 14 novembre 2015

14 novembre 1945, témoignage de Marcel Van : prière pour la France



Il y a exactement 70 ans, le 14 novembre 1945, Le jeune novice rédemptoriste vietnamien Marcel Van (1928-1959) témoignait avoir reçu cette prière du Christ.

Prière pour la France

"Seigneur Jésus, aie pitié de la France !
Daigne la serrer sur ton Cœur ; montre-lui combien tu l'aimes.
Purifie-la ; fortifie-la dans ton Esprit Saint.
Que la France contribue à Te faire aimer de toutes les nations !
O Jésus, nous autres Français Te promettons fidélité.
Oui, nous nous engageons à travailler d'un cœur ardent à l'extension de ton Règne sur la terre, ne comptant en rien sur nous, mais uniquement sur Toi.
Amen."

C'est assez  émouvant cette coïncidence de date, au lendemain des massacres terroristes de cette nuit à Paris.

Source : site consacré à Marcel Van

dimanche 1 novembre 2015

Bonne fête de la Toussaint à tous !


Albrecht Dürer : le retable Landauer, la Toussaint

Bonne fête de la Toussaint à tous !

dimanche 11 octobre 2015

Les signes essentiels du sacrement eucharistique sont le pain de blé et le vin du vignoble



En ce début du mois d'octobre, lors d'une séance de lecture commune du catéchisme de l'Eglise catholique, encadrée par un frère carme, nous avons abordé la question du sacrement de l'Eucharistie. Un point m'a interpellé sur la matière des deux espèces de ce sacrement : le pain de froment et le vin de la vigne. Le catéchisme, au numéro 1412, dit :

1412 Les signes essentiels du sacrement eucharistique sont le pain de blé et le vin du vignoble, sur lesquels est invoquée la bénédiction de l’Esprit Saint et le prêtre prononce les paroles de la consécration dites par Jésus pendant la dernière cène : « Ceci est mon corps livré pour vous... Ceci est la coupe de mon sang... »

C'est une question qui a son importance, car il y a des pays où le blé tendre (froment) et la vigne ne poussent pas. Donc le problème a dû se poser aux missionnaires dans ces pays.

Un auteur a abordé cette question de façon explicite, saint Thomas d'Aquin, dans la Somme Théologique IIIa. Il dit :

"Bien que le blé ou le vin ne soient pas produits dans toutes les régions, on peut les transporter facilement partout, autant que c'est nécessaire pour l'usage qu'on en fait dans ce sacrement. Et si l'un des deux manque, on ne doit pas consacrer l'un sans l'autre, parce que ce ne serait pas alors un sacrement complètement achevé."

A la question "le pain de froment est-il requis à la matière de ce sacrement?", l'auteur répond :

"Ce sacrement contient le Christ qui se compare au grain de froment, lorsqu'il dit (Jn 12, 24): "Si le grain de froment tombé en terre, ne meurt pas, il reste seul." Donc le pain de froment est la matière de ce sacrement."

Et à la question "le vin de la vigne est-il la matière propre de ce sacrement?", l'auteur répond :

"De même que le Seigneur s'est comparé au grain de froment, il s'est comparé à la vigne lorsqu'il dit (Jn 15, 1): "je suis la vraie vigne." Mais seul le pain de froment est la matière de ce sacrement, nous l'avons vu. Donc seul le vin de la vigne est la matière propre de ce sacrement."

Sources : Catéchisme de l'Eglise Catholique, Somme Théologique IIIa Pars de saint Thomas d'Aquin.



mardi 29 septembre 2015

Joyeuse fête des saints Archanges Michel, Gabriel et Raphaël


Tableau de Francesco Botticini (1470, Galerie des Offices à Florence)


Saint Michel Archange,

Défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon.

Que Dieu lui commande, nous vous le demandons en suppliant.

Et vous, Prince de la Milice Céleste, repoussez en enfer, par la puissance divine, Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde pour perdre nos âmes.

Amen !


Prière à saint Michel du pape Léon XIII


dimanche 6 septembre 2015

Les effets de la Confirmation


Pentecôte, les apôtres et la Vierge Marie étant dans la "chambre haute" (le cénacle), fresque d'Andrea di Bonaiuto (chapelle des Espagnols à Santa Maria Novella). Photo que j'ai prise en avril 2015 à Florence.


Lors d'une séance de lecture commune du catéchisme de l'Eglise catholique, encadrée par un frère carme, nous avons abordé la question du sacrement de la confirmation. Celle-ci permet d'augmenter la grâce baptismale sous l'action de l'Esprit Saint. D'après ce que j'ai compris, tout s'enracine dans les missions invisibles du Verbe et de l'Esprit. La mission du Verbe porte surtout sur l'intelligence de l'homme, dont l'objet est la vérité. La mission de l'Esprit porte surtout sur la volonté de l'homme, dont l'objet est le bien et l'amour (au sens de la charité ou agapé). Ainsi, par l'action particulière de l'Esprit, "le confirmé reçoit la puissance de confesser la foi du Christ publiquement". Et j'ajoute, au vu de ce que je crois avoir compris : tout en tenant ensemble la vérité et la charité.

Mais je préfère citer in extenso une partie de la lecture que nous avons approfondie, celle sur les "effets de la confirmation".


1302 Il ressort de la célébration que l’effet du sacrement de Confirmation est l’effusion spéciale de l’Esprit Saint, comme elle fut accordée jadis aux Apôtres au jour de la Pentecôte.

1303 De ce fait, la Confirmation apporte croissance et approfondissement de la grâce baptismale :

– elle nous enracine plus profondément dans la filiation divine qui nous fait dire " Abba, Père " (Rm 8, 15) ;

– elle nous unit plus fermement au Christ ;

– elle augmente en nous les dons de l’Esprit Saint ;

– elle rend notre lien avec l’Église plus parfait (cf. LG 11) ;

– elle nous accorde une force spéciale de l’Esprit Saint pour répandre et défendre la foi par la parole et par l’action en vrais témoins du Christ, pour confesser vaillamment le nom du Christ et pour ne jamais éprouver de la honte à l’égard de la croix (cf. DS 1319 ; LG 11 ; 12) :

Rappelle donc que tu as reçu le signe spirituel, l’Esprit de sagesse et d’intelligence, l’Esprit de conseil et de force, l’Esprit de connaissance et de piété, l’Esprit de la sainte crainte, et garde ce que tu as reçu. Dieu le Père t’a marqué de son signe, le Christ Seigneur t’a confirmé et il a mis en ton cœur le gage de l’Esprit (S. Ambroise, myst. 7, 42 : PL 16, 402-403).

1304 Comme le Baptême dont elle est l’achèvement, la Confirmation est donnée une seule fois. La Confirmation imprime en effet dans l’âme une marque spirituelle indélébile, le " caractère " (cf. DS 1609), qui est le signe de ce que Jésus-Christ a marqué un chrétien du sceau de son Esprit en le revêtant de la force d’en haut pour qu’il soit son témoin (cf. Lc 24, 48-49).

1305 Le " caractère " perfectionne le sacerdoce commun des fidèles, reçu dans le Baptême, et " le confirmé reçoit la puissance de confesser la foi du Christ publiquement, et comme en vertu d’une charge (quasi ex officio) " (S. Thomas d’A., s. th. 3, 72, 5, ad 2).


Source : Catéchisme de l'Eglise Catholique.

samedi 15 août 2015

Bonne et joyeuse fête de l'Assomption !



Bonne et joyeuse fête de l'Assomption !

En ce jour nous avons atteint le terme de la neuvaine de prière pour la France. Elle a duré 9 mois et avait commencé le 15 novembre 2014. Merci à tous ceux qui l'ont organisée, la qualité des textes choisis a été remarquable, et merci aussi à tous ceux qui ont proposé des méditations.

Lien sur le site de la Neuvaine



jeudi 13 août 2015

Les cloches sonneront le 15 août pour les chrétiens d’Orient





Dans plusieurs diocèses, les cloches sonneront dans toutes les églises le samedi 15 août 2015. Et pour cause, les évêques ont appelé leurs fidèles à se rassembler sur les parvis de leurs églises à midi, pour manifester leur soutien fraternel aux chrétiens d’Orient en proie à des persécutions dans leurs pays à cause de leur foi.

Source : site de la Conférence des Évêques de France




A ce jour, les diocèses qui s'associent à cette action sont recensés sur cette carte :



Source : site Facebook de l'opération

dimanche 26 juillet 2015

26 juillet : sainte Anne et saint Joachim



Nous fêtons, aujourd'hui 26 juillet, sainte Anne et saint Joachim, parents de la Vierge Marie. Le pape (maintenant émérite) Benoît XVI en avait parlé il y a quelques années lors de l’Angélus du 26 juillet 2009. Il avait insisté sur le thème de l'éducation et sur la prière pour les grands-parents.

Les évangiles ne nous disent rien de sainte Anne et de saint Joachim. Par contre la littérature apocryphe, en particulier le Protévangile de Jacques, s'intéresse beaucoup à eux. Ils nous sont présentés comme des juifs fidèles à la loi de leurs pères, en attente des promesses faites à Israël. Une tradition nous rapporte qu'ils mettaient en pratique le double commandement de l'amour : aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force (Deutéronome 6, 5) et le prochain comme soi-même (Lévitique 19, 18), divisant leurs ressources en trois parts : l'une pour le Temple, l'autre pour les pauvres, et la dernière pour leurs propres besoins.

Anne et Joachim auraient connu l'épreuve de la stérilité. Par conséquent, l'enfant qu'ils eurent au bout de 20 ans de mariage fut reçue comme un don de Dieu et présentée au Temple en signe de reconnaissance.

La liturgie nous invite à les reconnaître comme ces justes de l'Ancien Testament qui ont préparé la venue du Christ par leur foi et leur disponibilité : "Par eux est venue la bénédiction promise à tous les peuples". Plus encore, nous leur sommes redevables de "celle à qui deviendrait la mère du Fils de Dieu" (saint Jean Damascène), la Toute Pure, la Toute Sainte que l'Eglise aime chanter.

Le culte de sainte Anne s'est très vite répandu en Orient. Dès le VIe siècle, elle est honorée à Constantinople. Mais il faut attendre l'époque des croisades pour qu'il se développe avec quelque ampleur en Occident. Au XVIIe siècle, les apparitions à Yves Nicolazic lui ont donné un regain de vigueur comme en témoigne, entre autres, le sanctuaire de Sainte-Anne d'Auray (en Bretagne). C'est par l'intermédiaire des marins et missionnaires bretons que le culte de saint Anne a touché le Nouveau Monde où elle est honorée comme patronne du Québec. Quant au culte de saint Joachim, il ne s'est joint que tardivement à celui de son épouse.

Source : site de la Bible des Peuples (missel Kephas).

dimanche 21 juin 2015

Laudato si : la création est un don de Dieu le Père



Le pape François vient de publier l'encyclique intitulée "Loué sois-tu". Elle a été préfacée de façon très intéressante, dans une des éditions, par Nicolas Hulot et par le Cardinal Philippe Barbarin. Dans sa préface, ce dernier dit, en particulier : "Pendant des siècles, les travaux des conciles et les enseignements des papes ont affronté les multiples hérésies théologiques contre lesquelles l’Église devait lutter pour préserver la pureté de la Révélation. La première ligne du Credo, évoquant « le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre », est celle qui a été le moins contestée. Sans doute est-ce pour cela que la théologie de la création a connu trop peu de développement après l’époque patristique. Mais c’est probablement l’affirmation la plus blessée dans les faits, une « hérésie pratique » si l’on peut dire, qui abîme, dénature et détruit le cadeau que Dieu nous fait. Une hérésie dont le pape nous partage la gravité et le drame, en même temps qu’il esquisse les pistes pour retrouver, face à la création, un élan de louange et de joie : « Les sommets des montagnes sont à lui ; à lui, la mer, c’est lui qui l’a faite, et les terres, car ses mains les ont pétries » (Ps 94, 4-5)."

Un point de l'encyclique m'a, à ce propos, particulièrement frappé : au numéro 76 (dans le deuxième chapitre, sur l’Évangile de la création), où le pape François dit que la création est plus que la nature. C'est un don de Dieu le Père.

76. Pour la tradition judéo-chrétienne, dire “création”, c’est signifier plus que “nature”, parce qu’il y a un rapport avec un projet de l’amour de Dieu dans lequel chaque créature a une valeur et une signification. La nature s’entend d’habitude comme un système qui s’analyse, se comprend et se gère, mais la création peut seulement être comprise comme un don qui surgit de la main ouverte du Père de tous, comme une réalité illuminée par l’amour qui nous appelle à une communion universelle.

C'est un très beau passage, bien dans l'esprit de saint François d'Assise, me semble-t-il.

Sources : site du Vatican et site de l'Eglise catholique à Lyon

samedi 13 juin 2015

Message du pape François pour l'Église de France


Le pape François, a adressé un mot aux catholiques français, à la demande du groupe Glorious, venu le visiter à la maison Sainte-Marthe avec le groupe Hopen et 2 lycéens de Lyon. Il a déclaré : « Je prie pour vous, je prie le Seigneur pour que vous soyez heureux, que vous ayez la joie de la foi. Par la joie, vous donnez le témoignage qu'être chrétien est beau et bon. Je prie pour vous et je vous demande de prier pour moi, j'en ai besoin. »

Merci au pape François !

Source : article de "La Vie".

dimanche 7 juin 2015

Au sujet de la fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ




Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il [Jésus] le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Lc 22, 19 (AELF).

Saint Cyrille d’Alexandrie, à ce sujet, déclare : "Ne va pas te demander si c’est vrai, mais accueille plutôt avec foi les paroles du Seigneur, parce que lui, qui est la Vérité, ne ment pas".

C'est par la foi que l'on apprend la présence du véritable Corps du Christ et du véritable Sang du Christ dans ce sacrement.

Source : catéchisme de l'Eglise Catholique

dimanche 24 mai 2015

Joyeuse fête de la Pentecôte !


Pentecôte, les apôtres et la Vierge Marie étant dans la "chambre haute" (le cénacle), fresque d'Andrea di Bonaiuto (chapelle des Espagnols à Santa Maria Novella). Photo que j'ai prise en avril 2015 à Florence.


Joyeuse fête de la Pentecôte à tous ceux qui passent par ce blog !

samedi 16 mai 2015

Fête de Mgr Vladimir Ghika


Statue de Mgr Vladimir Ghika, à côté de l'entrée du musée national d'art de Bucarest (photo que j'ai prise en août 2011)


Aujourd'hui, 16 mai, ce n'est pas seulement la fête de saint Honoré, le patron des boulangers, mais aussi celle de Mgr Vladimir Ghika, bienheureux et martyr. Il est en effet décédé le 16 mai 1954 à la prison de Jilava, près de Bucarest.

Une notice lui est consacrée sur le site Nominis.

jeudi 14 mai 2015

Très bonne fête de l'Ascension !


Ascension de Jésus-Christ, fresque de Giotto (chapelle des Scrovegni, Padoue)


Joyeuse fête de l'Ascension à tous ceux qui passent par ce blog !

mardi 28 avril 2015

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (+ 28 avril 1716)



Nous fêtons aujourd'hui 28 avril saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Il a été béatifié le 22 janvier 1888 par Léon XIII et canonisé le 20 juillet 1947 par Pie XII. Le pape Jean-Paul II tient de lui sa devise "Totus Tuus". Elle est extraite d’un passage d’une prière présente dans le Traité de la Vraie Dévotion à Marie : « Totus Tuus ego sum et omnia mea tua sunt. Accipio Te in mea omnia ! » (Je suis tout à toi, et tout ce que j'ai est à toi. Sois mon guide en tout). »

Né à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) le 31 janvier 1673, il devint prêtre à l'âge de vingt-sept ans. A la suite de saint Jean-Eudes, il fut missionnaire en France, parcourant les diocèses de l'Ouest, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Nantes, Poitiers, Luçon, Bayeux et Coutances. Il fondait des écoles, plantait des croix, se juchait dans les arbres pour prêcher à une assistance passionnée. Clément VI le déclara missionnaire apostolique, ce qui n'empêcha pas certains évêques - dont celui d'Avranches - de le repousser et même de lui interdire de célébrer la messe. Il fut en revanche très bien accueilli à Villedieu-les Poêles, à Saint-Lô et dans tout le diocèse de Coutances. Le Mesnil-Hermant conserve le souvenir de son passage. Vouant une immense piété à la Vierge Marie, il est considéré comme l'un des maîtres modernes de la théologie mariale. Fondateur des Sœurs de la Sagesse et des Prêtres de la Compagnie de Marie, il était à Saint-Laurent-sur-Sèvres en Vendée lorsqu'il fut terrassé par la maladie. Sa fin montre sa simplicité et sa joie de vivre : mourant, il trouva la force de se redresser pour chanter un cantique de sa composition.

"Allons, mes bons amis,
Allons en paradis
Quoiqu'on gagne en ces lieux,
Le Paradis vaut mieux..."


Sources : site du diocèse de Coutances et Avranches (Manche) et Wikipédia.

dimanche 19 avril 2015

Dix ans avec Benoît XVI



Il y a tout juste 10 ans, le 19 avril 2005, le cardinal Joseph Ratzinger était élu. Il devenait le pape Benoît XVI. Il est maintenant pape émérite.

Merci à Benoît XVI, "humble ouvrier dans la Vigne du Seigneur", pour son action et son enseignement au service de l'Eglise !

dimanche 5 avril 2015

Joyeuses Pâques !



La Résurrection (1700), Noël Coypel, musée des beaux-arts de Rennes


Le Christ est ressuscité ; il est vraiment ressuscité ; Alleluia !

Joyeuses fêtes de Pâques à tous ceux qui passent...


jeudi 2 avril 2015

Qu’est ce que le Triduum pascal ?

La Dernière Cène (Dalí)


Triduum est un mot latin signifiant « un espace de trois jours » (tres : « trois » et dies : « jour »). Le Triduum pascal, qui va de la messe du soir le Jeudi saint au dimanche de Pâques inclus, est le centre de gravité de l’année liturgique.

De la Cène à la Résurrection s’écoulent ces trois jours auxquels le Seigneur a souvent fait allusion (cf. Mt 12, 40 ; 26, 61 ; Jn 2, 19) dans l’Évangile et qui, ensemble, constituent le Mystère pascal. Il couvre 4 jours calendaires : Jeudi saint, Vendredi saint, Samedi saint, Pâques.

Le premier jour du Triduum, celui de la Passion, commence le jeudi soir et comprend toute la journée du vendredi jusqu'à la mise au tombeau. Le deuxième, jour du Tombeau, commence donc vendredi soir et se prolonge jusqu'à la vigile pascale, samedi soir. Enfin, le troisième jour, jour de la résurrection, commence dans la nuit du samedi au dimanche et comprend tout le dimanche.

Sources : site du portail de la liturgie catholoique et site de croire.com

samedi 28 mars 2015

28 mars 2015 : 500ème anniversaire de la naissance de Sainte Thérèse d'Avila



Nous avons fêté aujourd'hui, 28 mars 2015, le 500ème anniversaire de la naissance de sainte Thérèse de Jésus, docteur de l'Eglise, réformatrice du Carmel. Elle est en effet née le 28 mars 1515, année bien connue des écoliers français.

Au couvent des Carmes de Montpellier, l'archevêque Mgr Carré est venu présider une messe et il a donné une conférence ce samedi 28 mars 2015.

11h messe pontificale présidée par Monseigneur Pierre-Marie Carré

15h conférence de Monseigneur Pierre-Marie Carré (ouverte à tous) sur la famille

Source : site de la cathédrale de Montpellier

jeudi 19 mars 2015

mercredi 18 février 2015

Message de carême 2015 : non à la mondialisation de l'indifférence !


Photo trouvée sur www.cath.ch


Nous entrons aujourd'hui, mercredi des Cendres, dans le carême. Cela va nous mener jusqu'à Pâques, le 5 avril prochain. Le pape François a préparé, il y a déjà plusieurs mois, le message de ce carême. Il a été daté du 4 octobre 2014, fête de saint François d'Assise. Ceci permet au pape d'insister sur la charité entre frères.

Le message est intitulé "Tenez ferme (Jc 5, 8)", citation de la lettre de saint Jacques qui se continue ainsi : "tenez ferme car la venue du Seigneur est proche". Le thème abordé par le pape est celui de "la mondialisation de l'indifférence".

Le pape nous dit : "L’indifférence envers son prochain et envers Dieu est une tentation réelle même pour nous, chrétiens". Dieu n'est pas indifférent : "Dans l’incarnation, dans la vie terrestre, dans la mort et la résurrection du Fils de Dieu, la porte entre Dieu et l’homme, entre ciel et terre, s’ouvre définitivement". Mais le monde réagit différemment : "le monde tend à s’enfermer sur lui-même et à fermer cette porte par laquelle Dieu entre dans le monde et le monde en lui".

Pour le pape le renouveau passe par 3 pistes : l'Eglise dans son entier, les paroisses (et les communautés) et chaque fidèle.

Pour l'Eglise, le pape s'appuie sur une citation de saint Paul : " Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance (1Co 12, 26)". Il considère qu'en Eglise, "celui qui est du Christ appartient à un seul corps et en lui personne n’est indifférent à l’autre". Mais cette sollicitude va au-delà des limites de l'Eglise : "nous pouvons faire quelque chose aussi pour ceux qui sont loin, pour ceux que nous ne pourrions jamais rejoindre par nos propres forces, parce que nous prions Dieu avec eux et pour eux afin que nous nous ouvrions tous à son œuvre de salut".

Dans les paroisses et les communautés ("Où est ton frère ? (Gn 4, 9)"), le pape appelle à "dépasser les frontières de l’Église visible dans deux directions : d'une part "en nous unissant à l’Église du ciel dans la prière", de façon à atteindre la "communion dans laquelle l’indifférence est vaincue par l’amour" (j'ai apprécié la référence à sainte Thérèse de Lisieux), d'autre part en appelant à "franchir le seuil qui la met en relation avec la société qui l’entoure, avec les pauvres et ceux qui sont loin". Il a cette belle image "des îles de miséricorde au milieu de la mer de l’indifférence".

Et pour chaque fidèle ("Tenez ferme (Jc 5, 8)"), pour lutter contre la tentation de l'indifférence, "nous pouvons prier dans la communion de l’Église terrestre et céleste" et "aider par des gestes de charité, rejoignant aussi bien ceux qui sont proches que ceux qui sont loin, grâce aux nombreux organismes de charité de l’Église".

Mais le pape François va plus loin : il nous faut "résister à la tentation diabolique qui nous fait croire que nous pouvons nous sauver et sauver le monde tout seuls". Ceci me rappelle le message de carême du pape Benoit XVI en 2010. Et il cite explicitement Benoit XVI pour nous appeler à "vivre ce temps de Carême comme un parcours de formation du cœur" (cf. Lett. Enc. Deus caritas est, n. 31). Enfin, il appelle chaque fidèle à nous tourner vers le Sacré Cœur de Jésus (« Rends notre cœur semblable au tien »), de cette façon "nous aurons un cœur fort et miséricordieux, vigilant et généreux, qui ne se laisse pas enfermer en lui-même et qui ne tombe pas dans le vertige de la mondialisation de l’indifférence".

Source : site du Vatican

mardi 10 février 2015

10 février 1638 : vœu de Louis XIII (consécration de la France à la Vierge)



C'est aujourd'hui le 377ème anniversaire du vœu de Louis XIII, qui publie le 10 février 1638 l'Edit officiel qui consacre solennellement la France à Marie.


Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre.

A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Salut.

Dieu qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l'esprit qu'il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre état, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne, sans y voir autant d'effets merveilleux de sa bonté, que d'accidents qui nous pouvaient perdre.

Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d'en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l'on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l'artifice des hommes et la malice du diable ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables au repos de notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice.

La rébellion de l'hérésie ayant aussi formé un parti dans l'Etat, qui n'avait d'autre but que de partager notre autorité, il s'est servi de nous pour en abattre l'orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques.

Quand nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes, qu'à la vue de toute l'Europe, contre l'espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs états dont ils avaient été dépouillés.

Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne, se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins pour faire voir à toutes les nations que, comme sa providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve et sa puissance le défend.

Tant de grâces si évidentes font que pour n'en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra sans doute de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l'accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du fils de Dieu en notre chair, de nous consacrer à la grandeur de Dieu par son fils rabaissé jusqu'à nous, et à ce fils par sa mère élevée jusqu'à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte-Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n'étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables et c'est chose bien raisonnable qu'ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et de défendre avec tant de soin ce royaume contre l'effort de tous ses ennemis, que, soit qu'il souffre du fléau de la guerre ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés en ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de la cathédrale de Paris avec une image de la Vierge qui tienne dans ses bras celle de son précieux Fils descendu de la Croix , et où nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère comme leur offrant notre couronne et notre sceptre.

Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris et néanmoins lui enjoignons que tous les ans le jour et fête de l'Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand'messe qui se dira en son église cathédrale, et qu'après les vêpres du dit jour, il soit fait une procession en la dite église à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et le corps de ville, avec pareille cérémonie que celle qui s'observe aux processions générales les plus solennelles ; ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales que celles des monastères de la dite ville et faubourg, et en toutes les villes, bourgs et villages du dit diocèse de Paris.

Exhortons pareillement tous les archevêques et évêques de notre royaume et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales et autres églises de leur diocèse ; entendant qu'à la dite cérémonie les cours de Parlement et autres compagnies souveraines et les principaux officiers de la ville y soient présents ; et d'autant qu'il y a plusieurs épiscopales qui ne sont pas dédiées à la Vierge, nous exhortons les dits archevêques et évêques en ce cas de lui dédier la principale chapelle des dites églises pour y être fait la dite cérémonie et d'y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre et d'admonester tous nos peuples d'avoir une dévotion particulière à la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection afin que sous une si puissante patronne notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu'il jouisse largement d'une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement à la dernière fin pour laquelle nous avons été créés ; car tel est notre bon plaisir.

Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l'an de grâce mil six cent trente-huit, et de notre règne le vingt-huit.


Source : Wikipédia pour la photo de l'oeuvre de Coysevox à Notre Dame de Paris, et le site Salve Regina pour le texte du vœu.

samedi 31 janvier 2015

31 janvier : saint Jean Bosco (+ 1888)



Aujourd'hui, 31 janvier, nous fêtons saint Jean Bosco. Nous célèbrerons le bicentenaire de sa naissance le 16 août prochain.

Né le 16 août 1815 à 40 km de Turin dans une famille paysanne, Jean doit trouver un emploi d’ouvrier de ferme à 13 ans, avant de poursuivre ses études en vue du sacerdoce. Dès cette époque, Jean sait rassembler et mobiliser l’énergie des jeunes qui l’entourent.

Ordonné prêtre en 1841, il exerce son premier apostolat auprès des adolescents pauvres et laissés à eux-mêmes de la ville de Turin. En 1841, il ouvre un « oratoire », l’Oratoire-Saint-François-de-Sales pour catéchiser, alphabétiser, donner un peu de chaleur humaine à ces jeunes dont la détresse l’a profondément touché. En 1847, il ouvre un foyer d’hébergement pour les jeunes sans abris. D’autres foyers verront bientôt le jour auxquels s’ajouteront des centres d’apprentissage.

Puis il fonde une congrégation religieuse ayant pour mission de promouvoir et de travailler dans ces institutions : la Société Saint-François-de-Sales (18 décembre 1859) dont les Constitutions seront approuvées par le Saint-Siège en 1874. Entre temps, Jean fonde avec Maria Domenica Mazarello les Filles de Marie-Auxiliatrice qui se consacreront à l’éducation des jeunes filles. Enfin en 1874, Jean regroupe les coopérateurs salésiens en une sorte de tiers ordre. Son œuvre connaît une extension considérable entre 1875 et 1888, en Italie, dans toute l’Europe occidentale et jusqu’en Amérique latine. Son intuition en matière d’éducation apparaît comme une réponse adaptée à une société en mutation qui doit faire face aux problèmes liés à l’industrialisation et à l’apparition d’une classe ouvrière urbaine.

Jean Bosco écrit aussi des ouvrages, généralement courts, destinés à fortifier la piété, à faire connaître l’histoire religieuse. Il est également renommé pour ses qualités de thaumaturge et de voyant.

Toute son activité a été vivifiée par une prière profonde qui se nourrissait de l’eucharistie et du sacrement de pénitence. Attentif à la pratique concrète du détachement et de la charité, c’est dans la joie qu’il s’est toujours efforcé de servir le Seigneur et de marcher dans les pas du Christ, lui, « le modèle que chaque chrétien doit imiter ». Jean Bosco meurt à Turin le 31 janvier 1888. Il est proclamé bienheureux en 1929, puis canonisé en 1934 par Pie XI. Jean Bosco reste un saint très populaire.

Source : missel Kephas