Pentecôte, les apôtres et la Vierge Marie étant dans la "chambre haute" (le cénacle), fresque d'Andrea di Bonaiuto (chapelle des Espagnols à Santa Maria Novella). Photo que j'ai prise en avril 2015 à Florence.
Lors d'une séance de lecture commune du catéchisme de l'Eglise catholique, encadrée par un frère carme, nous avons abordé la question du sacrement de la confirmation. Celle-ci permet d'augmenter la grâce baptismale sous l'action de l'Esprit Saint. D'après ce que j'ai compris, tout s'enracine dans les missions invisibles du Verbe et de l'Esprit. La mission du Verbe porte surtout sur l'intelligence de l'homme, dont l'objet est la vérité. La mission de l'Esprit porte surtout sur la volonté de l'homme, dont l'objet est le bien et l'amour (au sens de la charité ou agapé). Ainsi, par l'action particulière de l'Esprit, "le confirmé reçoit la puissance de confesser la foi du Christ publiquement". Et j'ajoute, au vu de ce que je crois avoir compris : tout en tenant ensemble la vérité et la charité.
Mais je préfère citer in extenso une partie de la lecture que nous avons approfondie, celle sur les "effets de la confirmation".
1302 Il ressort de la célébration que l’effet du sacrement de Confirmation est l’effusion spéciale de l’Esprit Saint, comme elle fut accordée jadis aux Apôtres au jour de la Pentecôte.
1303 De ce fait, la Confirmation apporte croissance et approfondissement de la grâce baptismale :
– elle nous enracine plus profondément dans la filiation divine qui nous fait dire " Abba, Père " (Rm 8, 15) ;
– elle nous unit plus fermement au Christ ;
– elle augmente en nous les dons de l’Esprit Saint ;
– elle rend notre lien avec l’Église plus parfait (cf. LG 11) ;
– elle nous accorde une force spéciale de l’Esprit Saint pour répandre et défendre la foi par la parole et par l’action en vrais témoins du Christ, pour confesser vaillamment le nom du Christ et pour ne jamais éprouver de la honte à l’égard de la croix (cf. DS 1319 ; LG 11 ; 12) :
Rappelle donc que tu as reçu le signe spirituel, l’Esprit de sagesse et d’intelligence, l’Esprit de conseil et de force, l’Esprit de connaissance et de piété, l’Esprit de la sainte crainte, et garde ce que tu as reçu. Dieu le Père t’a marqué de son signe, le Christ Seigneur t’a confirmé et il a mis en ton cœur le gage de l’Esprit (S. Ambroise, myst. 7, 42 : PL 16, 402-403).
1304 Comme le Baptême dont elle est l’achèvement, la Confirmation est donnée une seule fois. La Confirmation imprime en effet dans l’âme une marque spirituelle indélébile, le " caractère " (cf. DS 1609), qui est le signe de ce que Jésus-Christ a marqué un chrétien du sceau de son Esprit en le revêtant de la force d’en haut pour qu’il soit son témoin (cf. Lc 24, 48-49).
1305 Le " caractère " perfectionne le sacerdoce commun des fidèles, reçu dans le Baptême, et " le confirmé reçoit la puissance de confesser la foi du Christ publiquement, et comme en vertu d’une charge (quasi ex officio) " (S. Thomas d’A., s. th. 3, 72, 5, ad 2).
Source : Catéchisme de l'Eglise Catholique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire