Simple fidèle de l'Église catholique à Montpellier (Hérault), assistant souvent aux offices du couvent des frères Carmes.
mercredi 19 mai 2010
Saint Yves : Yves Hélory, prêtre et juge en Bretagne (+ 1303)
Il était le fils d'un pauvre chevalier breton. Orphelin très jeune, il est élevé par sa mère. Puis il s'en vient à l'Université de Paris. Très doué, il y étudie les arts, c'est-à-dire les lettres, la théologie pour être prêtre, et le droit. Ayant parachevé ses études dans la prestigieuse faculté de droit d'Orléns, il revient au pays. On le nomme à la fois curé de Trédrez, petite paroisse près de Saint Michel en Grèves et official (juge ecclésiastique) à Tréguier. Sous l'influence de moines franciscains avec qui il a de longues discussions sur la perfection et la pauvreté, il se décide à partager ses ressources avec les pauvres. Juge, il assume ses fonctions dans un esprit de conciliation et de justice et, gratuitement, se fait le conseiller ou le défenseur des plaideurs démunis, gardant, sous les attaques parfois acerbes de ses collègues d'en face, une joyeuse égalité d'humeur. Fidèle à l'exemple des saints, saint Martin entre autres, à une vie de prière centrée sur l'Eucharistie et l'étude de l'Ecriture Sainte, il s'adonne aussi à la prédication, souvent dans plusieurs paroisses le même jour, et à l'assistance spirituelle. Sa maison, le manoir de Minihy, devient un abri pour les pauvres. On l'appelle "le prêtre saint". Après sa mort, il connaîtra un culte populaire très fervent, en Bretagne et bien au-delà.
Le site du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier signale:
"La renommée d’Yves Hélory de Kermartin est mondiale.
Le 19 mai 1947, le VIe centenaire de sa canonisation par Clément VI (19 mai 1347) attirait à Tréguier, où la basilique–cathédrale garde son tombeau et ses reliques, cent mille pèlerins « de toute nation et de toute langue », deux cardinaux, le nonce apostolique, de nombreux archevêques et évêques, des centaines de prêtres, les représentants officiels du gouvernement français et de plusieurs gouvernements étrangers, les délégués des universités, des barreaux de France, de Belgique, de Hollande, du Luxembourg, d’Angleterre, des Etats–Unis…
Cet invraisemblable triomphe, suite et prélude à beaucoup d’autres, est la preuve de l’extraordinaire survie de Saint–Yves. Depuis plus de 600 ans, sa mémoire est en bénédiction."
Enfin le pape Jean-Paul II avait envoyé un message à Mgr Fruchaud, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, en 2003, à l'occasion du 7ème centenaire de la mort de saint Yves, patron des juristes (disponible sur le site Zenit).
Sources : site Nominis, image Wikipedia, lien Zenit.
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