Panneau de la prédelle de la Pala di San Marco, par Fra Angelico, au Musée national San Marco, Florence.
Le 26 septembre, nous fêtons les frères jumeaux saint Côme et saint Damien, qui naquirent au IIIème siècle en Cilicie ou en Arabie et pratiquèrent la médecine dans le port maritime d'Égée (aujourd'hui Ayash) dans le golfe d'İskenderun (aujourd'hui en Turquie). Ils souffrirent vraisemblablement ensemble le martyre sous Dioclétien, en 303 ou 310. Ils sont les saints patrons des barbiers, des chirurgiens, des médecins et des apothicaires (pharmaciens).
Le culte des saints Côme et Damien, martyrs, est attesté par
l’évêque Théodoret de Cyr (Ve siècle), ville où l’empereur Justinien
leur fit élever une basilique au siècle suivant. Leur tombeau étant en effet un
lieu de prière fervente.
Comme les miracles qui s’y produisaient étaient surtout des guérisons, la légende en fit des médecins, soignant gratuitement. Cette dernière caractéristique a d’ailleurs été retenue par l’Église grecque qui honore en eux les saints « anargyres » (sans argent). En réalité, ces bienfaits posthumes n’impliquent pas qu’ils aient été médecins de leur vivant.
Comme les miracles qui s’y produisaient étaient surtout des guérisons, la légende en fit des médecins, soignant gratuitement. Cette dernière caractéristique a d’ailleurs été retenue par l’Église grecque qui honore en eux les saints « anargyres » (sans argent). En réalité, ces bienfaits posthumes n’impliquent pas qu’ils aient été médecins de leur vivant.
De Cyr (près d’Alep), leur culte se répandit très rapidement :
ils étaient vénérés en Orient dès le Ve siècle (à Jérusalem, Édesse)
et à Rome dès le VIe siècle où une basilique leur fut consacrée. Une
mosaïque les représente offrant leur couronne au Christ, geste symbolique pour
exprimer le martyre vécu librement par amour du Seigneur.
En eux, l’Église reconnaît un type particulier de sainteté, faite de zèle pour Dieu et d’amour concret pour les hommes souffrants. En eux, elle contemple la victoire du Christ, source et modèle de tout martyre, c’est-à-dire de tout témoignage, qu’il soit vécu dans la vie ou dans la mort.
En eux, l’Église reconnaît un type particulier de sainteté, faite de zèle pour Dieu et d’amour concret pour les hommes souffrants. En eux, elle contemple la victoire du Christ, source et modèle de tout martyre, c’est-à-dire de tout témoignage, qu’il soit vécu dans la vie ou dans la mort.
Sources : missel Kephas, Wikipédia et le site de la Société d'histoire de la pharmacie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire