Le 1er octobre, c’est la fête de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, patronne secondaire de la France, protectrice de la Russie, du Mexique, patronne des missions et docteur de l’Eglise. Thérèse est la plus connue des saintes françaises à l’étranger, alors que presque personne n’avait assisté à ses funérailles.
Thérèse naît le 2 janvier 1873 à Alençon. Elle entre au Carmel à 15 ans. Il n’aura fallu que 24 ans à Thérèse Martin pour devenir « la plus grande sainte des temps modernes » (selon le pape saint Pie X). Morte le 30 septembre 1897 au carmel de Lisieux, elle y était entrée le 9 avril 1888.
Elle a été canonisée en 1925 par le pape Pie XI et déclarée patronne secondaire de la France en 1944 - au moment de la bataille de Normandie - par le pape Pie XII.
Le 19 octobre 1997, sur la place Saint-Pierre de Rome, le pape Jean-Paul II l’a proclamée « Docteur de l’Église ». Un titre réservé à ceux et à celles qui ont particulièrement bien compris et mis en valeur le message de l’Évangile. C’est la plus jeune des 33 « docteurs ».
La basilique érigée en son honneur sur la colline qui surplombe la ville de Lisieux a été construite en un temps record grâce aux offrandes venues du monde entier. Commencée en 1929, elle était pour l’essentiel achevée en 1937.
La statue qui la représente portant un crucifix dans les mains et faisant tomber une pluie de roses sur la terre existe à plus de 300.000 exemplaires. On la trouve un peu partout dans le monde, jusque dans les plus petites églises de village ou de brousse.
Priant pour "faire du bien sur la terre, après sa mort, jusqu'à la fin du monde", prophétisant humblement que sa mission posthume sera de "donner sa petite voie aux âmes" et de "passer son Ciel à faire du bien sur la terre", elle meurt le 30 septembre 1897.
Un an après sa mort, paraissait un livre composé à partir de ses écrits : l'Histoire d'une Âme qui allait conquérir le monde et faire connaître cette jeune sœur carmélite qui avait aimé Jésus jusqu'à "mourir d'amour". Cette vie cachée allait rayonner sur l'univers. Cela dure depuis plus de cent ans...
Thérèse, sans le savoir, a ouvert des chemins d'oecuménisme : sa lecture de l'épître aux Romains séduit les luthériens ; l'orthodoxie l'aime avec saint François d'Assise (les symboles universels utilisés par ces deux saints facilitent leur inculturation en d'autres civilisations).
Avant même sa canonisation (1925), furent construits les premiers monuments dédiés à « la petite Thérèse ». En 1923, le P. Daniel Brottier, qui venait d'être nommé Directeur de l'œuvre des Orphelins Apprentis d'Auteuil, décide la construction d'une chapelle dédiée à la « Bienheureuse Thérèse de l'Enfant Jésus ». Le Bienheureux Daniel Brottier est convaincu d'avoir été protégé par elle pendant la Grande Guerre et qu'elle l'a gardé pour qu'il s'occupe de ses enfants d'Auteuil. Sa conviction est renforcée quand il apprend que Thérèse priait déjà pour les enfants d'Auteuil avant sa mort. Elle sera la « petite maman des enfants d'Auteuil ». La chapelle sera terminée en un temps record et la messe y sera célébrée dès 1925. C'est le premier sanctuaire en France créé et dédié à sainte Thérèse. Aujourd'hui encore, au sein de la Fondation d'Auteuil (40 rue Jean de la Fontaine, Paris XVIe) elle abrite des reliques de sainte Thérèse et est ouverte toute l'année au public.
Lettre apostolique pour la proclamation de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face Docteur de l'Église universelle (Jean-Paul II) 19 octobre 1997 : http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/apost_letters/documents/hf_jp-ii_apl_19101997_divini-amoris_fr.html
Sources : site Web du Carmel en France, site Nominis, Wikipedia et site Web du sanctuaire de Lisieux.
« Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c’est impossible, mais je veux chercher le moyen d’aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle. Et j’ai lu : Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi. Alors, je suis venue »
Sainte Thérèse - Histoire d’une âme
Textes de sainte Thérèse :
http://www.carmel.asso.fr/-Manuscrit-A-.html
http://www.carmel.asso.fr/-Manuscrit-B-.html
http://www.carmel.asso.fr/-Manuscrit-C-.html
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