vendredi 30 avril 2010

30 avril : saint Pie V


Ci-dessus, nous pouvons voir l'image (source: Wikipedia) d'un tableau du Greco, représentant saint Pie V, 223ème pape (1566-1572), de l’Ordre des Prêcheurs (Dominicains).

Antonio Ghislieri était un petit berger gardant les moutons dans la campagne lombarde. La générosité d'un voisin l'enverra à l'école chez les dominicains. A 14 ans, il entre dans l'Ordre des Prêcheurs sous le nom de Michele. Toute sa vie, il sera fidèle à ses vœux religieux et gardera la pauvreté jusque dans les fastes pontificaux. En 1550, il est nommé Grand Inquisiteur dans un diocèse très exposé à la prédication protestante. Six ans plus tard, il sera pape, grâce à l'opiniâtreté de saint Charles Borromée, archevêque de Milan qui sera d'ailleurs l'un de ses plus fidèles collaborateurs. Pie V consacrera son pontificat à l'application de la Réforme Catholique définie au Concile de Trente, dans toute l'Église, avec une attention particulière pour les diocèses du Nouveau Monde. Les prêtres doivent donner l'exemple de la pureté des mœurs et du dévouement. Les laïcs doivent fréquenter les sacrements et s'instruire dans la foi. Pour favoriser cette restauration de la piété, le pape fait refondre le missel, achever et traduire en plusieurs langues nationales le catéchisme officiel. Il lui faut aussi contrer la diffusion des thèses protestantes. Il encourage les théologiens, crée la Congrégation de l'Index pour protéger les fidèles contre les thèses hérétiques. Il n'hésite pas à excommunier la reine d'Angleterre Élisabeth 1ère. Il appelle les princes chrétiens à une croisade contre les Ottomans musulmans qui, un siècle plus tôt, avaient anéanti l'Empire chrétien d'Orient. La flotte turque, réputée invincible, sera écrasée à Lépante le 7 octobre 1571. Il est le pape dynamique de la réforme romaine qui marquera l'Église durant plusieurs siècles. Placé sur la chaire de Pierre, il apporta une grande piété et une vigueur apostolique pour appliquer les décrets du Concile de Trente, restaurer le culte divin, la doctrine chrétienne et la discipline de l’Église, et veiller à la propagation de la foi. Il s’endormit dans le Seigneur le 1er mai 1572.

Citations:

"Je préfère passer à la postérité par des exemples de vertu plutôt que de me trouver, en marbre ou en airain, sur une place publique !"


"Seigneur, augmentez mes maux, si vous le jugez bon. Mais augmentez en même temps ma patience."


Source : site Nominis
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dimanche 25 avril 2010

Saint Marc évangéliste (1er siècle: + v.75)

Second dans l'ordre des évangiles synoptiques, serait-il l'inventeur du genre évangélique ? C'est possible puisque son livre, en mauvais grec, semé de sémitismes, fut composé très tôt à Rome, selon les données orales de Saint Pierre. Sans doute au plus tard en 70. L'auteur en serait le jeune Jean, surnommé Marc, fils de Marie chez qui la première communauté chrétienne de Jérusalem se réunissait pour prier (Actes 12, 12). Il accompagne Paul et Barnabé dans leur mission à Chypre. Peu après, il refuse de suivre Paul, en partance pour l'Asie Mineure. Il préfère rentrer à Jérusalem. Saint Paul lui en voudra, un moment, de ce lâchage: il préféra se séparer de Barnabé plutôt que de reprendre Marc (Acte 15, 39). Mais Marc se racheta et deviendra le visiteur du vieux prisonnier à Rome. Dans le même temps saint Pierre le traite comme un fils (1ère lettre de Pierre 5, 13). Certains considèrent que saint Marc aurait été l'évangélisateur de l'Egypte. Ce n'est pas invraisemblable. D'autres affirment que son corps serait désormais à Venise. Après tout, pourquoi pas ? En tous cas, il fut un fidèle secrétaire pour saint Pierre dont il rédigea les "Mémoires", évangile selon saint Marc, à l'intention des Romains.


Source : site Nominis
 
Photo du dessus de la basilique Saint-Marc à Venise :
 
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vendredi 23 avril 2010

Saint Georges, martyr (+ 303)


Au 4ème siècle, tous les sujets de l'empereur Dioclétien sont instamment invités à offrir des sacrifices aux dieux de l'empire. Cet ordre est tout spécialement appliqué aux militaires, car il est le signe de leur fidélité aux ordres impériaux.

A Lydda, en Palestine, un officier, originaire de Cappadoce, refuse. Il est exécuté pour refus d'obéissance. La popularité de son culte sera telle que la piété populaire ne pourra se contenter des maigres données de l'histoire.


On le fait couper en morceaux, jeter dans un puits, avaler du plomb fondu, brûler dans un taureau de bronze chauffé à blanc, donner en nourriture à des oiseaux de proie.


Chaque fois, saint Georges ressuscite et en profite pour multiplier les miracles.


A ces fioritures morbides, s'ajoute au 11ème siècle, la légende de la lutte victorieuse de saint Georges contre un dragon malveillant qui symbolise le démon. Ce dont on est sûr, c'est qu'au 4ème siècle, l'empereur Constantin lui fait édifier une église à Constantinople. Cent ans après, on en compte une quarantaine en Egypte. On les voit s'élever en Gaule, à Ravenne, en Germanie.


En France, 81 localités se sont placées sous sa protection et portent son nom. On ne compte pas avec précision le millier d'églises dont il est le titulaire. Il est le patron céleste de la Géorgie, de l'Angleterre, de l'Ethiopie et de bien d'autres pays.


On a voulu nier son existence. L'absence de précisions ne font pas disparaître la mémoire de ce martyr de Palestine.

Source : site Nominis
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Enfin une église de Rome est dédiée à saint Georges: Saint-Georges au Velabre (photo ci-dessus), à côté de l'Arc de Janus. Elle est censée renfermer sous l'autel une relique d'une partie de la tête du saint (photo ci-dessous).


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mardi 20 avril 2010

Le blog n'est plus en pause

Je devais me déplacer dans le cadre de mon travail. Mais le voyage a dû être annulé au dernier moment du fait de la déprogrammation du vol.

Les réunions peuvent être remplacées par des visio-conférences, mais pas des visites de terrain. Il faut faire avec...
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samedi 17 avril 2010

« Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes » (Ac 5, 29)

Le pape Benoît XVI a célébré au Vatican une messe pour les membres de la Commission biblique pontificale et , dans une homélie improvisée, il a rappelé que « l'obéissance à Dieu » avait « le primat ». « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes », car cela « donne la liberté ».

Pour les chrétiens, obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes suppose de connaître vraiment Dieu et de vouloir vraiment lui obéir, a-t-il ajouté.

Source : agence Zenit

Cette citation du livre des Actes des apôtres avait aussi été mise en exergue par Jean-Paul II dans l'Evangile de la vie (n° 68-74) pour illustrer la distinction entre loi civile et loi morale.
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vendredi 16 avril 2010

16 avril: Anniversaire du pape Benoît XVI


Joyeux anniversaire au pape Benoît XVI ! C'est 3 jours avant l'anniversaire de son élection comme pape.

Joseph Alois Ratzinger est né le 16 avril 1927 à Marktl en Allemagne; il est le 265ème pape, élu le 19 avril 2005 pour succéder à Jean-Paul II.

Le père Guy Bagnard, évêque de Belley-Ars, lui a consacré un bel article (sur le site Web de son diocèse) il y a quelques jours.
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samedi 10 avril 2010

Fête de la miséricorde divine


Ce dimanche 11 avril, nous fêtons la miséricorde divine. Celle-ci fut instituée pour toute l'Eglise par Jean-Paul II le 30 avril 2000 à l'occasion de la canonisation de soeur Faustine Kowalska et a été célébrée la première fois le dimanche 22 avril 2001. Elle est depuis célébrée tous les ans le premier dimanche après Pâques, qu'on appelait, auparavant, dimanche de quasimodo ou bien dimanche in albis.

Le site "Chemin d'Amour vers le Père" lui consacre un très bel article, avec l'ensemble des message du Christ à sainte Faustine.

Source : Wikipedia, agence Zenit et "Chemin d'Amour vers le Père"
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dimanche 4 avril 2010

samedi 3 avril 2010

Vendredi saint et samedi saint dans l'espérance la plus grande

Toujours lors de l'audience générale du mercredi 31 mars, le pape Benoît XVI a poursuivi son enseignement sur le Triduum pascal en évoquant le vendredi saint et le samedi saint:



Le Vendredi Saint, nous ferons mémoire de la passion et de la mort du Seigneur. Jésus a voulu offrir sa vie en sacrifice pour la rémission des péchés de l'humanité, en choisissant à cette fin la mort la plus cruelle et humiliante : la crucifixion. Il existe un lien indissoluble entre la Dernière Cène et la mort de Jésus. Dans la première, Jésus donne son Corps et son Sang, c'est-à-dire son existence terrestre, lui-même, anticipant ainsi sa mort et la transformant en un acte d'amour. Ainsi, la mort qui, de par sa nature, est la fin, la destruction de toute relation, est transformée par lui en acte de communication de soi, en instrument de salut et en proclamation de la victoire de l'amour. De cette façon, Jésus devient la clé pour comprendre la Dernière Cène qui est une anticipation de la transformation de la mort violente en sacrifice volontaire, en acte d'amour qui rachète et sauve le monde.

Le Samedi Saint est caractérisé par un grand silence. Les Eglises sont dépouillées et aucune liturgie particulière n'est prévue. Au cours de ce temps d'attente et d'espérance, les croyants sont invités à la prière, à la réflexion, à la conversion, également à travers le sacrement de la réconciliation, pour pouvoir participer, intimement renouvelés, à la célébration de Pâques.

Dans la nuit du Samedi Saint, au cours de la Veillée pascale solennelle, « mère de toutes les veillées », ce silence sera interrompu par le chant de l'Alléluia, qui annonce la résurrection du Christ et proclame la victoire de la lumière sur les ténèbres, de la vie sur la mort. L'Eglise se réjouira dans la rencontre avec son Seigneur, en entrant dans le jour de la Pâque que le Seigneur inaugure en ressuscitant d'entre les morts.

Chers frères et sœurs, préparons-nous à vivre intensément ce Saint Triduum désormais imminent, pour être toujours plus profondément insérés dans le Mystère du Christ, mort et ressuscité pour nous. Que nous accompagne sur cet itinéraire spirituel la Très Sainte Vierge. Qu'Elle nous introduise dans le mystère pascal, Elle qui suivit Jésus dans sa passion et fut présente sous la Croix, afin que nous puissions faire l'expérience de la joie et de la paix du Ressuscité.

Avec ces sentiments, j'adresse dès à présent mes vœux les plus cordiaux de sainte Pâques à vous tous, en les étendant à vos communautés et à toutes les personnes qui vous sont chères.

A propos du vendredi saint, je vous engage à aller lire une homélie, qui a fait scandale auprès de personnes de mauvaise foi car elle est magnifique. Il s'agit de l'homélie du père Raniero Cantalamessa à Saint-Pierre de Rome le 2 avril 2010. C'est une belle méditation sur le Christ "grand prêtre souverain", sur les travaux de René Girard sur la violence et le sacré, et le dépassement de la violence par le Christ, sur la violence faite aux femmes. La citation de la lettre d'un de ses amis, juif, qui a fait tant réagir, n'occupe qu'une place marginale.


Source : agence Zenit
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jeudi 1 avril 2010

Jeudi saint de l'année sacerdotale


Ce jeudi saint, en cette année consacrée aux prêtres, est un jour exceptionnel. Le pape Benoît XVI a parlé en ces termes du jeudi saint, lors de l'audience générale portant sur le Triduum pascal:


Je vous invite donc à vivre intensément ces jours afin qu'ils guident de façon décisive la vie de chacun dans l'adhésion généreuse et convaincue au Christ, mort et ressuscité pour nous.


La Messe chrismale, prélude matinal du Jeudi Saint, réunira demain matin les prêtres avec leur évêque. Au cours d'une célébration eucharistique significative, qui a lieu d'ordinaire dans les cathédrales diocésaines, seront bénis l'huile des malades, des catéchumènes et le Chrême. En outre, l'évêque et les prêtres renouvelleront leurs promesses sacerdotales prononcées le jour de l'ordination. Ce geste revêt cette année une importance très particulière, car il se situe dans le cadre de l'Année sacerdotale, que j'ai proclamée pour commémorer le 150e anniversaire de la mort du saint curé d'Ars. A tous les prêtres, je voudrais répéter le vœu que je formulais en conclusion de la Lettre de proclamation : « A l'exemple du saint curé d'Ars, laissez-vous conquérir par le Christ et vous serez vous aussi, dans le monde d'aujourd'hui, des messagers d'espérance, de réconciliation et de paix ! ».

Demain après-midi, nous célébrerons le moment de l'institution de l'Eucharistie. En écrivant aux Corinthiens, l'apôtre Paul confirmait les premiers chrétiens dans la vérité du mystère eucharistique, en leur communiquant ce qu'il avait lui-même appris : « Le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré, pris du pain et après avoir rendu grâce, le rompit et dit : ‘Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi'. De même, après le repas, il prit la coupe, en disant : ‘Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang ; chaque fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi' » (1 Co 11, 23-25). Ces paroles expriment clairement l'intention du Christ : sous les espèces du pain et du vin, Il se rend présent de façon réelle à travers son corps donné et son sang versé comme sacrifice de la Nouvelle Alliance. En même temps, Il constitue les Apôtres et leurs successeurs comme ministres de ce sacrement, qu'il confie à son Eglise comme preuve suprême de son amour.

A travers un rite suggestif, nous rappellerons, en outre, le geste de Jésus qui lave les pieds des Apôtres (cf. Jn 13, 1-25). Cet acte devient pour l'évangéliste la représentation de toute la vie de Jésus et révèle son amour jusqu'à la fin, un amour infini, capable de conduire l'homme à la communion avec Dieu et de le rendre libre. Au terme de la liturgie du Jeudi Saint, l'Eglise replace le Très Saint Sacrement dans un lieu préparé à cet effet, qui représente la solitude de Gethsémani et l'angoisse mortelle de Jésus. Devant l'Eucharistie, les fidèles contemplent Jésus à l'heure de sa solitude et prient afin que cessent toutes les solitudes du monde. Ce chemin liturgique est également une invitation à rechercher la rencontre intime avec le Seigneur dans la prière, à reconnaître Jésus parmi ceux qui sont seuls, à veiller avec lui et à savoir le proclamer lumière de notre vie.

Source : agence Zenit
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